VERS L’ÉTÉ

 

VERS L’ÉTÉ

 

« ...Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi

et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait,

à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (Éphésiens 4.13)

 

          Dans les jours de sa chair, « Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » (Luc 2.52) « Il sera grand », avait dit l’ange Gabriel. Et il le fut.

          Comment ceux qui sont nés en Christ à la vie divine pourraient-ils rester des nouveau-nés, ou des enfants retardés ? Qu’ils croissent donc pour le salut ! La source ne laisse-t-elle pas couler un insignifiant cours d’eau qui devient, beaucoup plus loin, un fleuve large et majestueux ? Le bourgeon ne devient-ils pas fleur et fruit ? Le printemps, ce restaurateur de vie, ne cède-t-il pas la place à la maturité de l’été ?

          Que les nourrissons du Seigneur tètent à larges gorgées le lait de la Parole de Dieu, et qu’ils croissent dans la grâce et dans la connaissance de leur Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! Qu’ils mangent sans retenue la crème des instructions divines, et se délectent du miel des promesses du Seigneur ! Ils acquerront du discernement pour rejeter le mal et choisir le bien.

          Les enfants, pardonnés de leurs péchés par le nom de Jésus, se fortifieront et deviendront des jeunes gens. Remplis de la force de l’Esprit, pétris des saintes Écritures, et vainqueurs du Méchant, ils ne seront plus ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine, mais tendront à la maturité spirituelle.

          Les pères ayant acquis la connaissance de Celui qui est dès le commencement, se rassasieront d’une nourriture solide. Leur jugement, habitué à discerner ce qui est bien et ce qui est mal, les portera vers l’excellence des choses les meilleures.

          Les lois de la croissance n’existent-elles que dans la création, dans le monde végétal et animal ? Ne régissent-elles pas le monde spirituel ? « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Proverbes 4.18)

          Que Christ qui a été formé en nous, remplisse notre cœur par la foi ! C’est ainsi que nous irons d’un printemps prometteur vers un été spirituel radieux et glorieux.

 

Paul BALLIERE

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