DETRUISONS LA SEPARATION ENTRE DIEU ET NOUS

 

DÉTRUISONS LA SÉPARATION ENTRE DIEU ET NOUS

 

« Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver,

ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes

qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos

péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. »

Esaïe 59.1-2

 

          Prenons la peine d’examiner nos péchés un par un. Ayons le courage de nous poser les questions suivantes. Et, si nous sommes coupables sur l’un ou l’autre de ces points, Dieu nous le révélera.

 

          1. Avons-nous vraiment pardonné à tout le monde ? Ou bien reste-t-il encore dans les replis secrets de notre cœur quelque malice, quelque dépit, quelque secrète inimitié contre quelqu’un ? Avons-nous la triste habitude de cultiver nos griefs et méconnaissons-nous le devoir de réconciliation ?

 

          2. Nous mettons-nous facilement en colère ? Y a-t-il dans nos cœurs de l’irritation incontrôlée ? L’emportement nous tient-il parfois sous sa puissance ?

 

          3. Avons-nous des sentiments de jalousie ? Sommes-nous envieux ou mécontents si quelqu’un nous est préféré ? Sommes-nous jaloux de ceux qui s’expriment mieux que nous dans le ministère de la parole ou dans la prière ?

 

          4. Sommes-nous impatients et irrités ? Est-ce que les petits ennuis de la vie nous vexent et troublent notre paix ? Ou bien avons-nous l’âme en repos, dans un tel calme, une telle douceur que rien ne peut la troubler ?

 

          5. Sommes-nous facilement offensés ? Si l’on ne fait pas attention à nous, si on manque d’égards envers nous, cela nous fâche-t-il ? Quelle est notre réaction quand d’autres sont élevés sur un piédestal, alors que nous sommes mis de côté et méprisés ?

 

          6. Y a-t-il encore de l’orgueil dans nos cœurs ? Sommes-nous gonflés de vantardise ? Avons-nous une haute idée de nos qualités, de notre position sociale, etc. ?

 

          7. Avons-nous jamais été malhonnêtes ? Nos affaires commerciales supportent-elles le grand jour, sont-elles parfaitement honnêtes ? Avons-nous des poids et des mesures absolument justes ?

 

          8. Et que dire du bavardage parmi les saints ! Avons-nous porté atteinte à la réputation de nos frères par nos médisances, par des histoires répétées à la légère ?

 

          9. Nous livrons-nous à la critique ? Sommes-nous durs, sévères, implacables à l’égard du prochain, cherchant toujours à le trouver en faute ?

 

          10. Volons-nous Dieu ? Ne lui avons-nous pas souvent dérobé le temps qui lui appartient et gardé l’argent qui devait être consacré à son œuvre ?

 

          11. Sommes-nous encore mondains ? Sommes-nous attachés à la pompe et aux vanités de la vie présente ?

 

          12. N’avons-nous jamais volé, nous emparant de choses qui ne nous appartiennent pas ?

 

          13. Conservons-nous au fond du cœur de l’amertume à l’égard de notre prochain ? Y a-t-il encore de la haine en nous ?

 

          14. Notre vie est-elle entachée de légèreté et de frivolité ? Notre conduite est-elle inconvenante, de sorte que le monde, nous jugeant par nos actes, peut nous prendre pour l’un des siens ?

 

          15. Avons-nous fait tort à quelqu’un et négligé la restitution nécessaire ? Ou bien avons-nous marché sur les traces de Zachée ? (Luc 19.8) Avons-nous mis en règle toutes les petites infidélités que Dieu a mises en lumière dans notre vie ?

 

          16. Sommes-nous inquiets et accablés par les soucis ? Avons-nous manqué de confiance en Dieu pour nos besoins matériels et spirituels ? Sommes-nous sans cesse tourmentés par la crainte du lendemain ?

 

          17. Avons-nous des pensées impures ? Notre imagination garde-t-elle, cachées, des images souillées et coupables ?

 

          18. Sommes-nous absolument vrais dans toutes nos paroles, ou bien tombons-nous parfois dans l’exagération, donnant ainsi aux autres de fausses impressions ? Nous arrive-t-il même parfois de mentir ?

 

          19. Sommes-nous coupables du péché d’incrédulité ? Après tout ce que Dieu a fait pour nous, refuserions-nous encore de croire en ses promesses contenues dans sa parole ?

 

          20. Avons-nous commis le péché de négliger la prière ? Sommes-nous de vrais intercesseurs ? Combien de temps passons-nous chaque jour à genoux, dans la prière ? Notre vie est-elle si encombrée qu’il ne nous reste plus de temps pour prier ?

 

          21. Négligeons-nous la méditation de la Parole de Dieu ? Combien de chapitres en lisons-nous chaque jour ? Sommes-nous des lecteurs zélés des Saintes Écritures et en tirons-nous toutes nos ressources jour par jour ?

 

          22. Avons-nous manqué au devoir de confesser Christ ouvertement ? Avons-nous honte du nom de Jésus ? Notre bouche reste-t-elle fermée quand nous nous trouvons en compagnie de gens du monde ? Lui rendons-nous témoignage en toute occasion ?

 

          23. Portons-nous vraiment le fardeau du salut des âmes ? Y a-t-il dans notre cœur de l’amour pour les perdus ? Eprouvons-nous la compassion de Christ à l’égard de ceux qui périssent ?

 

          Ce sont là les éléments, à la fois négatifs et positifs, qui constituent une entrave à l’action divine parmi le peuple de Dieu. Soyons donc assez honnêtes pour les nommer par leur nom véritable : le péché, car c’est ainsi que Dieu les considère. Dès que nous aurons admis notre culpabilité sur ces divers points, confessé et abandonné notre péché, nous pourrons nous attendre à ce que Dieu exauce nos prières et manifeste parmi nous sa puissance. Pourquoi nous faire des illusions sur nous-mêmes ? Nous savons bien que nous ne pouvons pas tromper Dieu. Soyons donc décidés à ôter du chemin les obstacles qui peuvent entraver notre marche. « Si nous nous jugions nous-mêmes nous ne serions pas jugés. » (1 Corinthiens 11.31) Et n’oublions pas que « le jugement doit commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4.17).

 

Oswald SMITH

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