PREMIERE LECTURE REGULIERE DE LA BIBLE

 

PREMIÈRE LECTURE RÉGULIÈRE DE LA BIBLE

 

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes

disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Jean 8.31-32

 

          A aucune époque de ma vie, je n’avais eu l’habitude de lire la Bible. A quatorze ans, en classe, j’avais dû parcourir quelques chapitres, et c’était tout. Je ne me souviens pas d’en avoir relu une seule page ensuite, jusqu’au moment où Dieu fit son œuvre en moi. A partir de là j’aurais dû comprendre que je devais la lire et la relire avec prière et méditation chaque jour de ma vie, puisque Dieu lui-même avait condescendu à être l’auteur de ce livre qui révèle ce qui importe au vrai bonheur, ce livre inspiré par le Saint-Esprit et écrit par les prophètes mais dont j’ignorais le contenu. Au lieu de cela, les difficultés que j’avais à comprendre la Bible, le peu de joie que j’éprouvais à la lire, me la firent délaisser. Mon ignorance et mon indifférence subsistaient donc ; alors qu’une lecture suivie et accompagnée de prière entraîne inévitablement la connaissance et la joie.

          Durant les quatre années qui suivirent ma conversion, je préférai donc la littérature religieuse, œuvre d’hommes, aux paroles du Dieu vivant. Le résultat fut que je restai longtemps ignorant et incapable de comprendre clairement les points fondamentaux de notre sainte foi. A cause de cette ignorance, je fus longtemps faible, trébuchant souvent et incapable de marcher avec persévérance dans les sentiers du Seigneur. Car c’est la vérité qui nous affranchit de l’esclavage des convoitises : convoitise de la chair, convoitise des yeux, orgueil de la vie. La Bible le prouve ; l’expérience des saints et notre propre expérience le prouvent aussi. Quand il plut au Seigneur, en août 1829, de m’amener à l’étude des Écritures, ma vie et ma conduite changèrent aussitôt. Depuis, je n’ai certainement pas été ce que j’aurais pu être, ce que j’aurais dû être, cependant par la grâce de Dieu, j’ai pu, bien mieux qu’auparavant, vivre près de lui.

          Je veux encore ajouter ceci : Si quelqu’un comprend difficilement la Bible, il doit la lire beaucoup ; car la lecture fréquente des Écritures fait que nous y trouvons nos délices ; plus nous les lisons, plus nous aimons les lire. Et même si mon lecteur n’avait pas encore la foi, je lui dirais de lire la Bible avec sérieux. Mais qu’il demande d’abord à Dieu de le bénir, car Dieu peut le rendre « sage à salut » (2 Timothée 3.15-17).

 

George MÜLLER

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