MARCHER AVEC DIEU EN LE DECOUVRANT

 

MARCHER AVEC DIEU EN LE DÉCOUVRANT

 

« Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni ! »

(Genèse 32.26)

 

          Rencontrer Dieu est la première nécessité pour marcher ensuite avec lui. Pouvons-nous déterminer les circonstances qui amènent les hommes à chercher Dieu ?

 

Quelles sont les expériences précédentes ?

 

          Voyons celles de Jacob. Rusé (Genèse 27.19, voyez le contexte), ambitieux, assoiffé des biens d’ici-bas, ainsi nous apparaît-il dans son histoire. Ne lui jetons pas la pierre. Qui ne s’est jamais laissé hypnotiser par l’attrait, le mirage ou de l’argent, ou de la gloire ou des honneurs humains ?

          Jacob a cru que son cœur serait satisfait.

          Mais il s’aperçoit que vaine a été sa vie, stériles ses efforts. Alors, par de multiples déceptions, insatisfait, il se tourne d’un autre côté. Il commence à chercher Dieu (Genèse 32.24).

 

La grande expérience

 

          Rassasié de richesses, mais portant un vide dans son cœur, le voilà sur le chemin du retour pour aller se fixer sur la terre de la promesse. A l’une des étapes, son besoin de Dieu se précise, le secours qu’il en attend est urgent.

          Alors il se place dans la disposition requise : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. » L’invocation est pressante. Toutes ses déceptions l’ont conduit à ce jour crucial. Il passe par une crise épouvantable, il faut que Dieu la dénoue…

          C’est aussi en voyage, dans un wagon de chemin de fer que Dieu s’est révélé à Jessie Penn Lewis (récit de son expérience dans « Vers la plénitude de la vie » p.100).

          Dieu en a décidé ainsi, afin que le lieu ne devienne pas pour nous un objet d’adoration où le fétichisme aurait son mot à dire : « Vous ne vous tournerez point vers les idoles, et vous ne vous ferez point des dieux de fonte », dit l’Eternel (Lévitique 19.4) ; et encore : « tu ne fixeras aucune idole de bois à côté de l’autel que tu élèveras à l’Éternel » (Deutéronome 16.21). Dieu ne veut pas que nous nous attachions à des pierres, ou à des arbres, ou à quoi que ce soit, même quand ces objets ont été les témoins de notre « transfiguration ». Il veut que nous nous attachions à lui ! « Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu le serviras, tu t’attacheras à lui » (Deutéronome 10.20). David dit : « Mon âme est attachée à toi ; ta droite me soutient » (Psaume 63.9). Dieu veut que nous l’emportions avec nous, précieusement, pour marcher désormais avec lui.

 

Quelles traces laisse dans la vie cette expérience ?

 

          D’abord, le sentiment permanent de la présence de Dieu en dépit des erreurs que nous pourrons encore commettre. Jacob n’est pas devenu parfait du jour au lendemain.

 

          Ensuite, la conviction que Dieu nous mène, même quand nous nous agitons, et que rien ne nous survient sans sa permission. Esaïe déclare : « Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, le Saint d’Israël: Moi, l’Éternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. » (Esaïe 48.17) Dieu a tout préparé, prévu tous les détails.

          Surtout sa souveraineté apparaît comme jamais. Le Psalmiste déclare : « Car toi, Éternel ! tu es le Très-Haut sur toute la terre, tu es souverainement élevé au-dessus de tous les dieux. » (Psaume 97.9). Cette souveraineté se traduit pratiquement, dans l’abandon que nous faisons entre ses mains, de nous-mêmes, de notre temps, de nos biens, de nos trésors d’affection. « Je dis à l’Éternel : Tu es mon Seigneur, tu es mon souverain bien ! », écrit David dans l’un de ses hymnes (Psaume 16.2).

          Et encore les manœuvres et les ruses du diable nous sont révélées, et avec plus de force nous pouvons le combattre, parce que mieux armés. La Bible dit : « Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » (Éphésiens 6.16)

          Enfin, sa Parole devient pour nous l’objet aimé par dessus tout, nous dévoilant ses richesses, nous exposant ses trésors. Le Saint-Esprit l’applique à nos cœurs émerveillés de tant de lumière. Le prophète Jérémie dit à Dieu : « J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur. » (Jérémie 15.16)

          Cette expérience est pour tous.

          A toi dès aujourd’hui.

          Si tu le veux : « Je ne te laisserai point aller que tu ne m’aies béni ! »

 

Marcel ARNAL

www.batissezvotrevie.fr

 

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