LA CERTITUDE DU PARDON (2)

 

LA CERTITUDE DU PARDON

(2)

 

Son étendue

 

          Beaucoup d’âmes sont anxieuses au sujet de l’étendue du pardon. Elles ne réalisent pas sa plénitude ; elles ne saisissent pas la complète délivrance de leurs péchés passés, présents et futurs. Elles sont troublées à la pensée que leurs péchés journaliers commis après leur conversion subsistent. Comment pourrait-il en être ainsi ? Dans la mort de Christ, dans son sacrifice, dans l’expiation, il y a provision pour le plein pardon de tous leurs péchés. Il est vrai toutefois que le croyant qui commet un péché doit le confesser à son Père ; mais que dit l’apôtre à celui qui le confesse ? Dieu est « fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1.9)

          Pourquoi dit-il « fidèle et juste », et non pas « bienfaisant et miséricordieux » ? Parce que la question du péché n’existe plus pour le croyant ; elle a été réglée entre Dieu et Christ, notre substitut, qui est maintenant notre avocat à la droite de Dieu.

          Tous les péchés du croyant ont été expiés à la croix ; si un seul subsistait, il serait perdu éternellement, car il est impossible qu’une âme franchisse l’entrée du sanctuaire avec le moindre des péchés.

          Si tous nos péchés n’ont pas été expiés par la mort de Christ, ni confessions, ni prières, ni jeûnes, ni tout autre moyen ne pourront les expier. « Mais comment », peut objecter un lecteur, « concevoir que nos péchés futurs aient pu être expiés et portés par Christ sur la croix » ? La difficulté pour nous, au sujet des péchés futurs, vient de ce que nous considérons la croix à notre point de vue et non à celui de Dieu – de la terre et non du ciel. La Parole ne parle jamais de péchés futurs. Le passé, le présent, le futur sont une conception humaine et terrestre ; pour Dieu tout est présent. La foi du croyant, en regardant à Christ, peut dire à tout moment et dans toutes les occasions avec évidence et décision, sans réserve ni moindre hésitation : « Tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos ». Cette déclaration correspond à celle de Dieu : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». « L’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous. »

 

          Quelqu’un pourrait dire aussi : « Je n’ai donc plus à m’inquiéter des péchés que je puis encore commettre, puisque je sais d’avance qu’ils sont pardonnés et que le sang de Christ m’en a déjà purifié ». Le chapitre 6 de l’épître aux Romains répond à cela et un vrai croyant ne raisonnera jamais de cette manière. Le péché ne sera jamais chose légère à ses yeux ; au contraire, il lui sera toujours odieux. Si, par manque de vigilance, il lui arrive de pécher – et à qui cela n’arrive-il pas ? - sa conscience en sera troublée, sa paix et sa communion avec Dieu s’en trouveront interrompue, jusqu’à ce qu’il ait confessé sa faute à son Père. Mais un plein pardon lui est alors assuré, parce que le sang de son Sauveur répond pour lui devant Dieu. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1.9 ».

 

Alain PORCHEL

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Information :

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