LA PARABOLE DU SEMEUR (5° partie)

 

          Nous publions ici le texte intégral (5° partie) d’un message donné par le pasteur W. H. Beuttler, lors de la Convention Nationale des Assemblées de Dieu, à Rouen, en mai 1959.

          Ce texte provient de la traduction orale faite pendant ces rencontres. Nous avons cru bon de le garder tel quel, afin d’en conserver toute la valeur spirituelle.

 

LA PARABOLE DU SEMEUR

(5° partie)

 

La terre pierreuse (suite et fin)

 

          Un jour, j’étais assis dans la classe pour annoncer la doctrine. A cette époque, nous avions un état d’esprit assez dur dans l’École : un esprit critique y était entré. Je vous dirai que le diable y est pour quelque chose dans l’esprit critique, je sais que c’est son œuvre.

          Les étudiants se découvraient des fautes les uns dans les autres, ou dans les membres du corps enseignant, un mauvais esprit s’était développé. Nous étions donc dans cette classe, c’est moi qui enseignais pendant quelque temps, quand soudain, j’ai discerné quelque chose : la présence de Dieu qui descendait sur la classe, comme un nuage ; elle s’est arrêtée au-dessus de nous, à peu près à cette hauteur-là de la tête d’une personne moyenne. Je ne veux pas dire que je l’ai vue de mes yeux, mais j’ai pu la discerner. Je me suis alors arrêté d’enseigner. J’ai dit aux étudiants : « La présence de l’Esprit qui descendait sur nous s’est arrêtée au-dessus de nos têtes. Je me demande pourquoi elle ne vient pas en nous, pourquoi elle s’est arrêtée au-dessus de nous ». Comme je terminais ces paroles, l’un des garçons de la dernière rangée a sauté sur ses pieds, il a annoncé avec une puissante onction : « Il y a un péché dans le camp, péché dans le camp, péché dans le camp ! », et il s’est assis.

          Ces paroles nous ont électrisés, personne n’a crié, personne n’a dit une parole, nous demeurions là, dans un silence complet, très tranquilles. Nous nous demandions ce qui n’allait pas. Un autre des étudiants s’est levé et a donné une parole de prophétie. C’était l’une des manifestations les plus puissantes que j’ai jamais entendues. Cette manifestation a décrit Dieu, comme s’il marchait au milieu de nous, dans des vêtements de deuil, avec des cendres sur la tête. Ne dites pas dans votre cœur que c’est ridicule parce que vous aurez à en rendre compte à Dieu. Je sais très bien ce que je vous dis et Dieu sait que je dis la vérité. Si vous pensez que cela est drôle, vous n’avez pas besoin de le croire, mais il vaut mieux ne pas juger.

          Dieu était ainsi vêtu, comme celui qui passait au milieu de nous, dans des vêtements de deuil, avec des cendres sur sa tête. C’était là la façon des Israélites de manifester leurs pleurs, leurs misères, leur malheur. Lorsqu’ils se trouvaient dans un état de profonde tristesse, comme symbole de leurs sentiments intérieurs, ils mettaient sur eux des vêtements de deuil et des cendres sur leur tête. Job a fait cela. Par cette propre description du Seigneur, Dieu nous a révélé son regret, sa profonde tristesse à cause des choses qu’il observait dans l’école. Mes amis, ce n’était pas dans ma pensée de vous dire cela, mais je sais que je dis ce qu’il faut que je dise.

          Lorsque nous avons entendu cette parole prophétique, nous nous sommes assis. Alors, un autre don de prophétie s’est manifesté. Dieu, cette fois, plaidait dans nos cœurs, afin que nous nous humiliions devant lui, les uns devant les autres. Quelle humiliation nous avons alors connue dans cette salle de classe ! Des étudiants se sont levés, ont confessé leurs sentiments les uns contre les autres, leurs critiques, leur orgueil, leurs mensonges les uns envers les autres, demandant pardon ! Mes amis, avant que nous soyons sortis de cette école, il y avait des flaques de larmes à terre, et cela ne me fait rien de vous l’avouer, une de ces flaques de larmes était sur la table de celui qui enseignait ! Dieu est venu au milieu de nous par son Esprit. Il nous a ainsi brisés en morceaux, et nous avons pleuré, pleuré devant Dieu. Quand cela fut terminé, nous sommes sortis, légers devant Dieu ; le cœur de roc, les critiques amères, cette attitude cynique, cet esprit de découvrir les fautes, tout cela s’était fondu en eau, sous la puissante onction de l’Esprit.

          Après cette classe, la terre des cœurs ne fut plus peu profonde, il y avait des profondeurs de sol ; Dieu avait enlevé les esprits endurcis, les avait rendus tendres par sa grâce, de sorte que son travail dans ces vies pouvait continuer en eux.

          Certains d’entre vous pensent que Dieu n’agit pas ainsi. Mes amis, je ne suis pas nouveau dans ce genre de travail. Il y a 19 ans que je suis dans notre École biblique. J’ai vu plusieurs grands mouvements de Dieu. Nous avons eu, dans notre École biblique, une année, des confessions publiques pendant trois longues journées ; toutes sortes de choses sont sorties ; après cela, Dieu a visité cette école avec puissance et plus tard, il nous a donné le plus grand réveil que cette école ait jamais connu.

          Je ne suis pas celui qui demande des confessions. Je ne ferai jamais une chose pareille. Mais je vous dis simplement que c’est souvent le seul chemin, ouvert par Dieu, pour briser un esprit endurci. Il y a des esprits qui ne peuvent pas se briser, et ils n’y arriveront que sous la puissante conviction de l’Esprit de Dieu, lorsqu’ils ne s’occuperont plus de savoir qui est là, et qui les entend, lorsqu’ils ne désireront plus qu’une chose : s’humilier devant les autres et devant Dieu. Alors, ces esprits – autrefois remplis d’amour fraternel qui vivaient en contact permanent avec l’Esprit de Dieu, mais retenus longtemps loin du Seigneur – pourront à nouveau vivre en communion avec le Saint-Esprit. Là où il y a un cœur endurci, un esprit amer, une attitude de critique, une habitude de toujours découvrir les fautes, de toujours juger les autres, une interruption de communion entre frères, entre sœurs, il n’y a qu’un seul remède : le Saint-Esprit, qui soufflera sur nous, qui agira en nous.

          Quand l’Esprit de Dieu parle, la chose qui se tient devant votre conscience, cette chose que vous savez bien être mauvaise, elle se lève devant vous ; vous essayez de la repousser, elle revient à la même place. C’est la chose sur laquelle le Saint-Esprit met le doigt, disant : « Fais ceci, mets cela en règle, aplanis tout cela ». la chose qui se tient devant vous, que vous voudriez enlever parce que votre orgueil personnel ne l’aime pas, ceci est la chose que Dieu tient devant vous. Veillez ! Faites attention à cette chose-là ! Arrangez-la ! C’est là la méthode de Dieu : sortir de notre chemin ces conditions qui sont dans notre cœur, qui handicapent l’opération de la Parole de Dieu, ces choses qui rendent nos vies sans fruit.

          « Voici, je vous donnerai un cœur nouveau ».

          C’est ce qu’Ézéchiel a promis aux Israélites : « J’ôterai de vous un cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ».

          Permettez-moi de vous ramener un instant à l’École biblique.

          Toutes les fois que nous avons une manifestation de Dieu dans l’École, j’ai réalisé que Dieu œuvrait selon un certain plan. Je ne veux pas dire qu’il agit toujours de la même façon ; ce ne serait pas exact. Mais tous les grands réveils ont certains principes très importants. Dieu travaille avec une grande liberté mais il œuvre suivant les mêmes principes et ceux-ci ont diverses manières de se manifester. J’ai observé ceci durant de nombreuses années de travail dans l’École biblique. Il arrive un moment où l’atmosphère devient dure et difficile : nous n’avons presque plus le sentiment de la présence de Dieu. Les réunions dans la chapelle et dans les classes deviennent ordinaires, communes. Alors, quelques-uns d’entre nous deviennent inquiets. Les dons de l’Esprit sont bien là, dans l’école, dans les réunions de la chapelle, mais souvent, ils ne se manifestent pas. Certaines personnes commencent à prier. J’ai découvert que le réveil commence lorsqu’on connaît une faim pour Dieu, lorsque nos cœurs deviennent conscients du besoin de Dieu. On se met alors à prier, et Dieu déverse son Esprit ; voilà ce que j’ai appris. Mais ce n’est pas tout.

          Certaines personnes s’imaginent que lorsque Dieu a béni, c’est qu’elles ont accompli le dessein, le but de Dieu. J’ai réalisé que souvent, ce n’était pas exact. C’est lorsque nous poursuivons la recherche de Dieu après qu’il nous a bénis qu’il commence réellement à œuvrer ; il se met à ôter les pierres, c’est souvent un travail assez douloureux. Parfois, l’orgueil a pénétré dans nos cœurs...Voici ce que j’ai appris à ce sujet : l’orgueil peut tellement saisir les cœurs et les esprits, que ceux qui en sont la proie sont incapables de s’en libérer. Ils voudraient repousser cet orgueil de leur cœur, mais vous pourriez aussi bien essayer de chasser au dehors tout l’air qui vous entoure. Ils ne peuvent pas. C’est ainsi que, dans de nombreux cas, les hommes sont incapables de se libérer de leur orgueil. Il n’y a à cela qu’un remède, je veux vous en parler.

          J’ai découvert ceci parmi nos étudiants : lorsque Dieu commence à labourer les cœurs, et ainsi, à sortir les pierres, des douzaines d’étudiants se sont levés et, publiquement, ont confessé leur orgueil. Certains d’entre eux ont dit : « J’étais tellement orgueilleux parce que j’avais un joli visage ! J’ai essayé de m’en libérer ; j’ai demandé à Dieu de le sortir de mon cœur, et maintenant, il me demande de confesser devant tout le monde que je suis un orgueilleux ! Je veux que Dieu me pardonne cet orgueil ». Et après s’être confessés, leur orgueil a disparu…

          Cela m’a longtemps étonné, mais voici un principe concernant la confession.

          En général, nos péchés personnels ne nécessitent pas une confession publique. S’il y a quelque chose entre Dieu et moi, cela ne vous concerne nullement. S’il y a quelque chose entre mon épouse et moi-même (mais il n’y a absolument rien!) cela ne concerne nullement l’église, l’assemblée. Il faut que j’arrange cela avec elle. Mais lorsque le péché concerne d’autres personnes, c’est différent. Une confession publique devant le corps (l’Église) est nécessaire, à condition que cela soit suivi d’une réelle repentance, et d’un changement de vie. Autrement, la confession ne vaut rien. Voilà pourquoi je vous ai dit tout cela.

          Nos étudiants confessaient leur orgueil : orgueil d’un beau visage, de beaux vêtements, de posséder pour père un prédicateur, d’avoir une meilleure voiture que quelqu’un d’autre (voyez, la plupart de nos étudiants ont leur voiture personnelle ; certains en ont de coûteuses, ils s’imaginent être quelqu’un!) Alors, Dieu a commencé à labourer, quelqu’un confesse le péché d’orgueil...Et je me suis dit : « Pourquoi confesser publiquement l’orgueil ? Cela ne concerne que Dieu et eux ».

          Je suis allé trouver le Seigneur à ce sujet. J’ai dit : « Seigneur, pourquoi les étudiants confessent-ils leur orgueil, pourquoi disent-ils que c’est toi qui a mis cela sur leur cœur parce que cela ne regarde que toi et eux ? » Dieu m’a donné une lumière, il m’a donné deux raisons pour lesquelles certaines formes d’orgueil ont besoin d’être confessées, pour en être libérés.

          Premièrement, lorsque nous sommes orgueilleux, cela affecte toujours les autres, cela affecte et touche l’esprit de l’église.

          Il y a une seconde raison, plus importante. L’orgueil prend tellement possession de certaines personnes (l’orgueil d’avoir établi une église, d’avoir dans les choses de Dieu une grande expérience, l’orgueil d’avoir été employé par Dieu, d’avoir été le fondateur d’une église, d’un mouvement) cet orgueil, dis-je, peut tellement empoigner une personne qu’elle est absolument incapable de s’en libérer, malgré son vif désir. Dieu n’a absolument qu’un seul remède : se mettre debout, devant tout le monde, confesser cet horrible orgueil, demander aux autres d’aider dans la prière. C’est là quelque chose de vraiment humiliant, mais il y a des personnes qui ne pourront être libérées que de cette façon-là.

          Ne soyez pas tentés de discuter avec moi. Je sais bien ce que je dis – ce que je ne sais pas, je ne vous le dis pas…

          Dieu m’a donné une très grande leçon à cet égard.

          Quelques semaines après avoir été diplômé à l’École biblique, je suis parti dans le ministère pour enseigner, et Dieu m’a béni. J’entendais parler les gens ; certains disaient : « Quelle merveilleuse étude biblique ! Oh ! vous devriez aller écouter le frère Beuttler ! » J’étais alors un jeune homme. J’écoutais ces choses, et elles sont descendues dans mon cœur. Je me suis dit : « Mais peut-être je suis vraiment bien ! Il faut bien que tu sois ainsi puisque tout le monde le dit, ils doivent bien savoir ce qu’ils disent ! » Dieu a vu cela, et il m’a opéré...ce fut une intervention douloureuse…

          Je me servais de petits plans pour prêcher (de ce genre-là) et j’avais toujours mon petit plan sur la chaire. Je me suis dit : « tu ferais bien de le cacher ! » Ainsi, je l’ai placé de façon que personne ne puisse le voir. En voici la raison : s’ils savent que je me sers d’un plan, ils ne croiront plus que je suis un aussi excellent prédicateur ! » Je voulais qu’ils pensent que je pouvais parler sans plan. C’est ce que je fis, mais Dieu a vu cela…

          En ce temps-là où je commençais à prêcher, je parlais en marchant de long en large sur l’estrade, comme un lion qui cherche à sortir de sa cage. Ce jour-là, il faisait très chaud et sur ma droite, on a mis un énorme ventilateur. J’étais de ce côté-là prêchant ; soudain, mes yeux ont vu quelque chose d’horrible ! Le ventilateur avait soulevé mon plan, je l’ai vu voltiger devant l’estrade, il est tombé à terre, et moi j’ai dû descendre devant tout l’auditoire pour le ramasser, j’ai dû me courber ainsi dans une terrible humiliation ! J’ai ramené mon plan sur l’estrade, mon visage était tout rouge ! Mais Dieu m’a guéri. Je ne cache plus mes plans, les voici ! Cela m’a guéri une fois pour toutes.

          Mes amis, l’orgueil est une chose vraiment terrible, c’est pour cela que certaines personnes ont besoin de confesser leur orgueil, parce qu’elles ne peuvent s’en libérer autrement.

          Revenons maintenant à une note plus sérieuse. Il y a des personnes qui ne veulent pas être en règle avec Dieu, qui ne veulent pas être humiliées. Personne ne veut être humilié ! Mais il y en a qui sont prêtes à se laisser humilier pour être en règle avec Dieu.

          Lisons dans le deuxième livre des chroniques, chapitre 36, verset 13 :

          Voilà l’attitude de certaines personnes, lorsque l’Esprit de Dieu commence à œuvrer, qu’il place le doigt sur certaines pierres et qu’il nous demande de collaborer avec Dieu. Il nous est dit que Sedecias « raidit son cou et endurcit son cœur au point de ne pas retourner à l’Éternel ».

          Lorsque nous sommes sous l’onction et l’action du Saint-Esprit, lorsqu’il dirige nos cœurs, nous pouvons dire à Dieu : « Je suis prêt à payer le prix ; je suis prêt à me laisser humilier, même si cela me fait mal. Je te répondrai, je mettrai cette chose en règle, je m’humilierai devant l’auditoire, je suis d’accord pour cela, s’il le faut ». Mais, nous pouvons aussi raidir notre cou et dire : « non, je ne le ferai pas, je ne m’humilierai pas ! Loin de moi ce prédicateur ! Pourquoi ne parle-t-il pas de l’amour de Dieu ? »

          Comment ! Ne savez-vous pas que ce chemin-là est le chemin de l’amour de Dieu ? L’amour de Dieu n’est pas seulement embrasser. Il consiste en ceci : s’il y a quelque chose dans mon cœur qui n’est pas en règle, ou bien entre vous et moi, mes frères, s’il y a de l’aigreur entre nous, si Dieu commence à me pousser et à œuvrer dans mon cœur, cela c’est l’amour de Dieu même bien que cela fasse mal, sur le moment.

          Comment, c’est cela l’amour de Dieu ? Oui, pour cette raison, car « sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur » ; de plus, il y aura le jugement de Christ, un jour, devant lequel nous comparaîtrons, et toutes les choses qui n’auront pas été mises en règle, sur la terre, seront alors mises en lumière, chacun saura ce qui n’était pas en règle dans notre vie. Ces choses doivent être jugées, avant que nous puissions connaître cette communion éternelle avec Dieu. Il y a un tribunal de Christ, pour vous et moi ; ce n’est pas le grand trône blanc, c’est le tribunal dont l’apôtre Paul a parlé. Chacun d’entre nous y comparaîtra afin de rendre des comptes pour les choses que nous aurions commises lorsque nous étions dans nos corps. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul a dit, dans les Corinthiens : « si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés ». Ainsi, si j’ai quelque chose dans mon cœur contre vous, si ce n’est pas réglé maintenant, cela sera alors mis à jour. Mais si, maintenant, je les mets en règle, je n’aurai pas à le faire de l’autre côté. Cela, c’est l’amour de Dieu, c’est infiniment plus facile à faire maintenant, que d’attendre que nous soyons dans l’obligation de le faire, au tribunal de Christ, devant toute l’assemblée des saints de tout l’univers. De sorte, mes amis, que c’est bien là l’amour de Dieu afin que nous n’ayons pas à faire face à ces choses, plus tard.

          Mais, comme je vous l’ai dit, il est très possible de raidir son cou et de dire : « je ne le ferai pas ! » Il y a des personnes qui ne le font pas. Voici ce que dit ma Bible : « Celui qui raidit son cou sera soudainement repris ». Mais, si nous livrons nos cœurs, si nous nous courbons, Dieu sortira les pierres et nous transformera en un champ fertile, afin que nous puissions porter du fruit, certains 30, certains 60, certains au centuple, à la gloire de Dieu.

 

W.-H. BEUTTLER

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Francis (vendredi, 07 juin 2019 09:27)

    Merci Pasteur Ballière pour cette volonté bénie de nous exhorter à ne pas nous endormir. Que Dieu soit loué pour cette sensibilité, ce discernement qu'il a placé en vous.

  • #2

    Hanja Ramananarivo (vendredi, 07 juin 2019 15:16)

    Particulièrement, j'aime ce message car je suis passée plus d'une fois sur le chemin de l'orgueil. C'est vrai que la personne touchée ne peut pas s'en débarrasser toute seule. Mais Dieu connait comment s'y prendre, comment vous dire que vous voulez lui voler sa gloire et ce n'est rien d'autre. Il m'a appris l'humilité jusqu'à ce que je comprenne que SANS LUI JE NE SUIS RIEN., que même pour l'aimer, je peux le faire grâce au désir et à la puissance qu'il me donne. Dieu forge, travaille le caractère de ses enfants. Et je désire encore qu'il me façonne encore et encore. Il veut le faire tant que nous n'endurcissons pas notre coeur.