SI SEULEMENT NOUS LE DESIRONS

 

SI SEULEMENT NOUS LE DÉSIRONS

 

          Paul mena une vie de largesse. Beaucoup d’entre nous, hélas, s’estiment heureux de ramasser quelques miettes tombées du ministère d’un autre homme, mais Paul ne construisit sur les fondements d’aucun homme (1 Corinthiens 3.10), parce que son cerveau n’était pas imprégné de dogmes au point de devenir une machine ecclésiastique, se contentant d’égrener les mystères de la métaphysique. Il ne passa pas des heures éprouvantes à spéculer sur la vision de Daniel. Il ne se retira non plus jamais dans quelque laboratoire spirituel pour y disséquer la vérité ou y étiqueter des gélules théologiques. Il ne se rengorgeait pas de ce qu’il pouvait offrir une foi bien articulée aux générations futures. La raison de son comportement est aussi claire que de l’eau de roche.

          Paul n’écrivit pas « la vie de Christ », il la démontra par son « Je me dois » (Romains 1.14). Si cela avait été humainement possible, il aurait engagé tout son honneur à effacer cette dette. Il pouvait lui en coûter la prison, car mieux valait être « le prisonnier du Seigneur » pendant quelques années, que de voir ses semblables rester prisonniers du diable pour toujours dans l’enfer. Paul se voua à une consécration totale et dispendieuse : « Que personne désormais ne me fasse de la peine » (Galates 6.17). Paul était entièrement livré à Dieu. Chaque battement de cœur, chaque pensée, chaque pas, chaque désir de son âme se portaient unanimement sur Christ et sur le salut des hommes. Il jeta des synagogues dans la confusion, connut des réveils et des émeutes, tantôt des réveils, tantôt des émeutes, parfois les deux. (Apparemment, nous ne voyons ni l’un, ni l’autre).

          Malgré l’abandon de ses compagnons d’évangélisation (2 Timothée 4.16 : « tous m’ont abandonné »), il se laissa aller dans les « bras éternels » et poursuivit sa tâche. Il échappa à un assassinat, mais dans son pain quotidien il trouvait une mort quotidienne, car il déclara : « Chaque jour je suis exposé à la mort » (1 Corinthiens 15.31). Magnifique misère que la sienne !

          Les fruits de l’Esprit abondaient en Paul ; les dons de l’Esprit opéraient par lui. Il menait des campagnes de réveil qui touchaient des villes entières, tout en réparant des tentes pour couvrir les frais ! Mes frères prédicateurs, ne sommes-nous pas bien peureux à côté de Paul ? Parfois, il mourait presque de faim, et pourtant, quand la nourriture était copieuse, il jeûnait. Par sa vie révolutionnaire et sa théologie séditieuse, ce « spectacle au monde », ce chrétien rempli du Saint-Esprit, incarne la contrepartie rédemptrice de l’adepte fanatique de cette religion politique qu’est le communisme athée. « Les hommes animés par le feu intérieur de l’Esprit sont, dans le genre humain, la réplique de l’atome éclaté qui libère les forces cosmiques. »

          Paul, transformé, transporté, et bientôt transplanté, indique que nous pourrions tous devenir « tel que je suis ». Écoutez-le, debout devant Agrippa : « Plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces liens » (Actes 26.29). Il ne dit pas qu’il souhaite que tous écrivent comme lui. Il ne dit pas non plus que tous fonderaient des églises d’après son exemple. Paul ne dit pas que tous les hommes « fassent comme moi », mais « soient comme moi » (1 Corinthiens 7.7). L’Esprit qui remplissait Paul peut nous remplir au point que, tout comme lui, nous puissions nous identifier à Christ dans son sacrifice, sinon dans son service.

          Où cela te conduira-t-il, mon frère ? Je n’en sais rien. (Ni les anges, ni les hommes ne le savent.) Mais tout commence par un échange de vies, après quoi, ce n’est plus nous qui vivons, mais c’est Christ qui vit en nous. Paul vécut glorieusement et il mourut triomphalement parce que dans le sacrifice et dans la souffrance, il s’identifia à Christ. Ainsi pouvons-nous aussi vivre et mourir, si seulement nous le désirons.

 

Léonard RAVENHILL

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