L'OEUVRE DU SAINT-ESPRIT DANS LE CROYANT (suite 4 et fin)

 

L’ŒUVRE DU SAINT-ESPRIT DANS LE CROYANT

(suite 4 et fin)

 

          15) Actes 8.27-29 : « Il se leva et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe. L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. »

          Actes 16.6-7 : « Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. »

 

          Le Saint-Esprit conduit le croyant dans les détails de la vie et du service quotidien ; il lui indique où il doit aller ou ne pas aller ; ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

 

          Il est possible à chacun de nous d’avoir la direction infaillible du Saint-Esprit, à chaque tournant de sa vie. Par exemple, dans le travail personnel, il est clair que ce n’est pas l’intention de Dieu que nous parlions à tous ceux que nous rencontrons. Il y a des gens auxquels nous ne devons pas parler. Le temps que nous passerions avec eux serait mieux employé ailleurs à la gloire de Dieu. Il est probable que Philippe rencontra beaucoup d’autres personnes sur la route de Gaza, avant de trouver celui que l’Esprit lui désigna en disant : « Approche-toi de ce char. » De même, il est prêt à nous conduire, nous aussi. Et nous pouvons recevoir la sagesse de Dieu pour les détails de la vie : affaires, études, en tout et pour tout. Il n’y a pas de promesse plus positive et plus claire que celle de Jacques 1.5 : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. »

          Comment obtenir cette sagesse ?

 

          Jacques 1.5-7 : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable aux flots de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur ; c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. »

          Il y a, en réalité, cinq échelons :

 

          1°) Il est tout d’abord établi que nous manquons de sagesse. Nous sommes conscients de notre incapacité à agir sagement et nous l’admettons sans réserve. Il nous faut renoncer, non seulement à la corruption de la chair, mais encore à sa sagesse.

 

          2°) Nous devons désirer connaître le chemin de Dieu et y marcher. Ceci est impliqué dans notre demande, si elle est sincère et c’est là un point d’importance fondamentale. Et nous touchons ici à la raison pour laquelle tant de chrétiens ne connaissent pas la volonté de Dieu et ne sont pas conduits par l’Esprit. Ils ne sont pas réellement désireux de lui obéir. C’est aux humbles qu’il enseignera sa voie (Psaume 25.9). « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra... » (Jean 7.17)

 

          3°) Nous devons demander, d’une façon définie, le Saint-Esprit et sa direction.

 

          4°) Nous devons compter sur cette direction, avec confiance. « Qu’il demande avec foi, sans douter. » (Jacques 1.6-7)

 

          5°) Enfin, suivre, pas à pas, la direction à mesure qu’elle nous est donnée. Personne ne sait quand elle viendra, mais elle viendra sûrement. Peut-être, un seul pas sera éclairé à la fois. Mais c’est tout ce dont nous avons besoin : le pas qui suit. Bien des âmes sont dans les ténèbres, à l’égard de cette direction, parce qu’elles ne savent pas ce que Dieu fera dans une semaine, dans un mois ou dans une année. Savez-vous quel pas vous devez faire aujourd’hui ? Si oui, cela suffit. Faites-le et il vous montrera le suivant. Nombres 9.17-23 : « Quand la nuée s’élevait de dessus la tente, les enfants d’Israël partaient ; et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée. Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils campaient sur l’ordre de l’Éternel ; ils campaient aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle. Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient au commandement de l’Éternel et ne partaient point. Quand la nuée restait peu de jours sur le tabernacle, ils campaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Éternel. Si la nuée s’arrêtait du soir au matin, et s’élevait le matin, ils partaient. Si la nuée s’élevait après un jour et une nuit, ils partaient. Si la nuée s’arrêtait sur le tabernacle deux jours, ou un mois, ou une année, les enfants d’Israël restaient campés et ne partaient point, et quand elle s’élevait, ils partaient. Ils campaient sur l’ordre de l’Éternel et ils partaient sur l’ordre de l’Éternel ; ils obéissaient au commandement de l’Éternel, sur l’ordre de l’Éternel par Moïse. »

 

          La direction de Dieu est claire. 1 Jean 1.5 : « Dieu est lumière et il n’y a point en lui de ténèbres. »

          Beaucoup de chrétiens sont torturés par l’incertitude quant à des directions qu’ils croient venir de Dieu, mais ils n’en sont pas sûrs. Vous avez le droit, puisque vous êtes les enfants de Dieu, d’en être sûrs. Mettez-vous devant Dieu. Dites-lui : « Me voici, Père céleste, je veux faire ta volonté, mais rends-la claire. Si tu veux ceci ou cela de moi, j’y suis décidé, mais que j’en sois sûr. » Il vous exaucera, si c’est sa volonté et que vous soyez décidé à la faire. Mais vous ne devez rien décider avant que tout soit clair. Nous n’avons pas le droit de dicter à Dieu la manière dont il doit nous révéler sa direction, pas plus en fermant tout autre porte, qu’en mettant le doigt sur un texte quelconque ou par un signe. C’est notre affaire de rechercher et d’attendre la sagesse, mais non de dicter à Dieu la manière de nous la communiquer. 1 Corinthiens 12.11 : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. »

 

          Deux conclusions ressortent clairement de ce qui vient d’être dit sur l’œuvre du Saint-Esprit dans le croyant :

 

          1°) Nous sommes absolument dépendants du Saint-Esprit pour chaque initiative de notre vie et de notre service chrétiens.

 

          2°) Dieu a parfaitement pourvu à cette vie et à ce service et la plénitude du Saint-Esprit est le privilège du plus humble croyant. Ce n’est pas tant ce que nous sommes par nature, au point de vue intellectuel, moral, spirituel ou même physique, qui a de l’importance, mais ce que le Saint-Esprit peut faire pour nous et ce que nous lui laisserons faire. Souvent, il prend celui qui a les dons naturels les plus modestes et l’emploie, de préférence à celui qui, selon la nature, serait le plus richement doué. La vie chrétienne ne doit pas être vécue d’après les principes du tempérament naturel et le travail pour Dieu ne se fait pas par ces moyens-là. La vie chrétienne appartient au domaine de l’Esprit et le travail de Dieu s’accomplit par la puissance de l’Esprit. Le Saint-Esprit désire ardemment faire en chacun de nous son œuvre complète. Il fera tout ce que nous lui permettrons de faire.

 

          16) Romains 8.11 : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »

 

          Le Saint-Esprit vivifie le corps mortel du croyant.

 

          Ceci, comme le montre le contexte, se rapporte à la future résurrection du corps. C’est l’œuvre de l’Esprit. Le corps glorifié vient de lui. C’est un corps spirituel. Nous avons maintenant les prémices de l’Esprit, mais nous attendons la moisson suprême, la rédemption du corps. Romains 8.23 : « Et ce n’est pas elle seulement, mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit ; nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

 

          Note. - Il y a un sens dans lequel le Saint-Esprit vivifie nos corps, même maintenant :

          Matthieu 12.28 : « Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. »

          Actes 10.38 : « Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. »

          Jacques 5.14 : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. »

          Dieu communique à nos corps, par son Saint-Esprit, une nouvelle vigueur et une nouvelle santé dans cette vie présente. Comparez Psaume 104.29-30, version Darby : « Tu caches ta face, ils sont troublés, tu retires leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton Esprit, ils sont créés et tu renouvelles la face de la terre. »

 

R. A. TORREY

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