UN MONDE EN FEU

 

UN MONDE EN FEU

 

Une prophétie biblique effroyable est-elle déjà en marche ?

 

          La Bible dit : « Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. » (Apocalypse 8.7)

 

          « Cette plaie de la première trompette fait-elle allusion à une catastrophe nucléaire brûlant le tiers de la terre ? Quel sera réellement ce fléau ? L’événement seul le montrera ! Mais il n’est pas déraisonnable de supposer qu’il s’agit d’une explosion d’origine atomique », écrivait le pasteur André Thomas-Brès, dans son livre « L’Apocalypse ». Les commentateurs des Saintes Ecritures s’accordent sur cette interprétation de la vision de Jean.

 

          Le pire est donc à venir. En attendant, notre terre brûle. De partout. Et ce n’est pas l’effet d’une bombe atomique ! « Le monde ressemble à un fleuve, qui va au-devant d’une cataracte. En amont de celle-ci, et jusqu’à une certaine distance, des remous et des tourbillons en constituent les signes précurseurs. Nous comprenons maintenant ce que veulent dire ces tourbillons et ces remous dans le cours de notre époque : nous les interprétons comme les signes de la fin. C’est pourquoi nous posons à côté de notre journal, qui reflète toute l’agitation inquiète de notre temps, l’Apocalypse de Jean : ce livre de la Bible nous parle en effet tout particulièrement des signes de la fin » (Thurneysen).

 

          Oui, Dieu parle, il nous parle, il nous supplie ; il crie aux fous Terriens que nous sommes, que nous avons à nous repentir.

 

          Un sinistre bilan...

 

          Eté 2018 : feux de forêts en Suède à la suite d'une sécheresse entamée au mois de mai.

          23 juillet 2018 : de violents incendies ont ravagé la station balnéaire grecque de Máti, sur la côte orientale de l'Attique, à une trentaine de kilomètres d'Athènes, provoquant la mort de 91 personnes et faisant 180 blessés, ce qui en fait l'incendie le plus meurtrier d'Europe depuis 1949.

          23 Juillet 2018 : La Californie touchée par le plus grand incendie de son histoire.

          Depuis janvier 2019 : De nombreux feux de forêt ravagent depuis plusieurs mois le Brésil.

          Actuellement : Gigantesques incendies dans la forêt amazonienne, menaçant l’équilibre atmosphérique.

 

          Records de chaleur et incendies sans précédents en Arctique émettent des millions de tonnes de CO2 et font fondre le Groenland…

 

          Alors que les régions du cercle polaire arctique ont connu des records de chaleur, un nombre exceptionnel d'importants feux de forêt ont fait rage dans le cercle arctique, entraînant le rejet de millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

          Traditionnellement, la saison des incendies de forêt boréale s'étend de mai à octobre, avec un pic d'activité entre juillet et août. Depuis début juin, le Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS), mis en œuvre par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMMT) pour le compte de l'Union européenne, suit les émissions et l'activité de plus de 100 feux de forêt qui se sont déclarés dans le cercle polaire arctique dans la République de Sakha en Sibérie et en Alaska.

 

          En se basant sur 17 années d'observation, il apparaît que ces feux de forêt sont d'une ampleur et d'une durée sans précédent à cette période de l’année pour la région. Les incendies en Sibérie et en Alberta au Canada ont été les plus importants jusqu'ici. Dans le mois de mai, on a estimé que l'incendie Chuckegg Creek a touché plus de 300 000 hectares.

 

          Au 9 juillet 2019, il y avait 38 grands incendies en Alaska. Selon le National Interagency Fire Center américain, ils avaient brûlé un total de 282 000 hectares, c'est plus de la moitié de la superficie totale brûlée aux États-Unis en 2019. Le plus grand incendie d'Alaska, Hess Creek, brûlait dans des forêts d'épinettes noires et de feuillus mélangés (bouleaux, trembles et épinettes blanches) au nord de Fairbanks. Au 9 juillet, il avait carbonisé 69 847 hectares, ce qui en faisait le plus gros incendie aux États-Unis en 2019, explique la NASA.

 

          Même le Groenland n'est pas épargné puisqu'un incendie s'est déclaré sur la côte ouest de l'île le 10 juillet 2019, à Queqqata Kommunia, à environ 18 kilomètres au nord-ouest de Sarfannguit et juste à l'est de Sisimiut. Le feu consume une zone constituée de marécages et de broussailles.

 

          En Russie, les satellites ont observé d'épaisses couches de fumée émanant de dizaines de grands incendies dans le centre-nord de la Russie début juillet 2019. Les incendies se situaient dans une partie reculée du territoire de Krasnoyarsk, au nord de la rivière Angara et de Boguchany. Selon les informations communiquées par l'agence de presse TASS, des incendies à Krasnoyarsk brûlaient activement sur plus de 64 000 hectares au 10 juillet.

 

          Le 27 juillet, plus de deux millions d'hectares étaient en feu en Sibérie. Les régions les plus touchées sont Krasnoyarsk, Yakoutie et Irkoutsk. Ces incendies massifs facilitent la fonte du pergélisol.

          La Nasa dévoile une carte mondiale des incendies...

          Des milliers de feux ravagent en permanence notre planète. Des incendies qui n'épargnent aucun pays, riche ou pauvre, et qui sont souvent dus à des pratiques délétères.

          Les milliers de points rouges affichés sur cette carte représentent chacun un incendie en cours. Cette image, captée le 22 août 2018 par les satellites de la mission Worldview, Earth Observing System Data and Information System (EOSDIS) se base sur la température du sol enregistrée grâce au rayonnement infrarouge.

 

          Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la plupart de ces impressionnants incendies sont volontaires. En Afrique, qui apparaît clairement en rouge sur la carte, les fermiers les allument délibérément pour se débarrasser de la végétation afin de dégager le terrain pour de nouvelles cultures ou des pâturages. Hélas, si les incendies favorisent en effet la fertilisation du sol, ils dégradent gravement la qualité de l'air.

 

          Au Brésil, des milliers d'hectares de forêt amazonienne partent ainsi chaque année en fumée pour laisser place à l'élevage de bovins et à l'extraction minière. Des incendies qui tournent souvent au désastre par manque de contrôle et qui sont responsables d'un tiers de 4,5 millions d'hectares de forêt amazonienne partis en fumée en 2017 au Brésil, d'après le Global Forest Watch. Cette pratique s'additionne à celle des feux de décharge, dans un pays où la gestion de déchets est défaillante. Par ailleurs, il n’est pas encore possible de faire un bilan des ravages causés actuellement par l’embrasement de la forêt amazonienne.

 

         

          Sécheresse, chaleur, mauvaise gestion des forêts, étalement urbain : le cocktail explosif...

 

          Le Chili, qui connaît depuis plusieurs années une sécheresse persistante et des températures élevées est particulièrement touché. Les incendies sont aggravés par le fait que de nombreuses espèces natives ont été remplacées par des eucalyptus et des pins pour la production de bois et de papier. Or, leurs feuilles et épines contiennent des résines hautement inflammables, qui propagent les flammes une fois tombées au sol, comme l'a révélé une étude publiée dans PLoS One, le 22 août dernier.

          L'Australie est elle aussi victime de graves incendies, favorisés par l'extension urbaine.

 

 

          La cartographie mondiale des incendies en temps réel grâce aux satellites...

 

          Depuis une dizaine d'années, les satellites de l'ESA surveillent en continu les incendies dévastant la surface de la Terre. Ces données servent à établir des cartes mondiales des incendies et les utilisateurs peuvent désormais y accéder en ligne - pratiquement en temps réel - par l'intermédiaire de l'Atlas Mondial des Incendies ATSR de l'ESA.

 

          Il s'agit du premier atlas mondial répertoriant les événements sur plusieurs années. Il fournit des données environ six heures après leur acquisition et constitue une ressource scientifique importante car les incendies jouent un rôle important dans la modification de l'environnement.

          « L'atlas est une ressource excellente donnant un nouvel aperçu de la Terre, jusqu'alors impossible à obtenir, et permettra certainement aux écologistes d'aborder des questions récentes et anciennes sur le rôle des incendies dans la restructuration du monde naturel », a déclaré Matt Fitzpatrick du Département d'écologie et de biologie évolutive de l'Université du Tennessee.

 

          Plus de 50 millions d'hectares de forêts brûlent tous les ans et ces incendies ont des répercussions significatives sur la pollution atmosphérique mondiale, avec la combustion de la biomasse contribuant aux bilans globaux des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone. Au cours de ces dix dernières années, les chercheurs ont compris qu'il était important de surveiller ce cycle. De fait, les données de l'Atlas Mondial des Incendies sont généralement consultées dans le cadre d'études atmosphériques.

 

 

          Un risque grave pour la santé...

 

          « Nous surveillons de près l'intensité des incendies et la fumée qu'ils dégagent, explique Mark Parrington, chercheur senior au Copernicus Atmosphere Monitoring Service. Nous savons que les températures dans l'Arctique ont augmenté à un rythme plus rapide que la moyenne mondiale, et que des conditions plus chaudes et plus sèches seront propices à la croissance des incendies lorsqu'ils auront commencé. Les données du Global Fire Assimilation System montrent que les feux dans le cercle polaire arctique se produisent généralement en juillet et en août, il a donc été inhabituel de voir des feux de cette ampleur et de cette durée en juin. Notre surveillance est importante pour sensibiliser l'opinion publique aux impacts à plus grande échelle des feux de forêt et des émissions de fumée, ce qui peut aider les organisations, les entreprises et les particuliers à prévoir les effets de la pollution atmosphérique. »

 

          Au cours des quatorze premiers jours de juillet, les incendies dans le cercle polaire arctique ont déjà émis dans l'atmosphère environ 31 mégatonnes de CO2 pour un total de 100 millions de tonnes de CO2 depuis juin 2019 , c'est l'équivalent des émissions de la Belgique pour l'année 2017 !

          En plus de la destruction et des risques d'incendie de forêt, la fumée pose un risque grave pour la santé non seulement à proximité, mais aussi à distance, en raison de son expansion à grande distance par le vent sur des centaines ou des milliers de kilomètres. En effet, au cours d'événements passés au Canada, le CAMS a détecté la fumée sur l'Europe. Elle traversait l'océan Atlantique pour se rendre en Europe en quelques jours seulement.

 

          La Bible dit vrai, comme toujours…

          « Et il y eut de la grêle et du feu, mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé ; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. » (Apocalypse 8.7, traduction Darby).

 

          Dans cette vision de l’apôtre Jean, « nous voyons la nature se retournant contre l’homme, après que celui-ci s’est détourné de son Créateur. Il se produit à toutes les époques des cataclysmes qui dépassent la mesure habituelle des orages, chutes de grêle, etc...Suscitant l’angoisse et la panique, ils sont particulièrement faits pour ébranler les incrédules et pour les avertir. Naturellement, de semblables catastrophes survenues au premier siècle ont pu frapper particulièrement Jean et ses contemporains. Mais il ne suffit pas d’enregistrer ces phénomènes aussi méticuleusement que possible et d’en expliquer scientifiquement l’origine, comme si le monde n’était qu’un vaste mécanisme. La révélation qui est donnée à Jean les situe sur le vrai plan et nous montre en même temps comment doivent être interprétés les phénomènes analogues de notre époque. Nous y verrons donc davantage que les simples effets de causes météorologiques ou géologiques. Ils font partie des signes des temps, anticipant et annonçant l’écroulement définitif du monde ; ils sont comme des estafettes précédant le gros de la troupe » (Charles Brütsch).

 

          Cette calamité ne frappe que le tiers de ce qu’elle aurait pu détruire entièrement. Dieu ne semble-t-il pas vouloir encore user de miséricorde dans le jugement, afin de donner lieu, si possible, à la repentance et à la conversion ? Il est à craindre que demain, le climat moral et spirituel de l’humanité sera tel que le constat visionnaire de l’Apocalypse sera d’une pitoyable réalité : « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité, ni de leurs vols. » (Apocalypse 9.20-21)

 

 

          Au-delà des incendies actuels, une explosion nucléaire à venir ?...

 

          Le terme « brûler », trois fois répété, paraîtrait l’indiquer. « C’est celui qui revient dans toute description des effets d’une telle explosion, précise André Thomas-Brès , dans son ouvrage cité plus haut. Le sol, et tout ce qui s’y trouve, est littéralement brûlé. La peinture faite par Jean correspond à celles que nous avons pu lire dans les journaux au sujet de la bombe atomique. De plus, le fait qu’un tiers de la terre est atteint s’accorde avec ce que nous savons de la puissance formidable de l’atome. Si on ne connaît pas encore, à l’heure où nous écrivons, une bombe capable d’un tel résultat, cela ne veut pas dire qu’elle n’existe pas ou n’existera pas, un jour prochain, dans quelque arsenal secret. Ce qui était incompréhensible, il y a bien peu de temps apparaît aujourd’hui comme la réalité de demain ».

 

          N’est-ce pas l’heure d’un réveil pour l’Église d’Occident embourbée dans ses illusions ? « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ? » (La Bible, 2 Pierre 3.11-12)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Rene (lundi, 02 septembre 2019)

    Tres bel article et avertissement
    Merci Paul pour cette étude
    Que Dieu te bénisses et te fortifie pour poursuivre ton site