QUAND LES CORÉENS PRIENT…

 

          C’était en Corée du Nord, à Pyongyang, en 1906. Dans une situation politique tendue, grand fut l’embarras des missionnaires. Ils n’avaient, dans un chaos national et social, d’autres recours que de se réfugier dans la prière. Ils étaient au bout de leur sagesse et priaient pour recevoir la direction du Saint-Esprit. Ils organisèrent des réunions de prière qui se continuèrent pendant plus d’une année…

 

QUAND LES CORÉENS PRIENT…

 

          Durant l’hiver 1906, un cours biblique fut donné dans l’Église Centrale de Pyengyang (dont l’orthographe est devenue Pyongyang). Ce cours biblique vit son effectif accru par l’arrivée de beaucoup de chrétiens accourus de toutes les villes et de tous les districts. Le nombre des participants ne cessa de s’accroître jusqu’à 1 000 et même 1 200. Une vague de purification se manifesta dans les réunions de prière. Confession des péchés, prise de conscience de la sainteté de Dieu, brisement du vieil homme, telles furent les vérités bibliques qui s’imposèrent à l’attention des assistants. En outre se manifesta le désir d’une attitude permanente de prière ainsi que celui de la sanctification dans la vie de tous les jours.

          A la suite de ces réunions de prière, il arriva qu’un certain lundi, les missionnaires sentirent d’une façon manifeste la présence de Dieu. Les chrétiens assemblés furent introduits dans la présence du Seigneur […] C’est alors que se produisit un mouvement dans l’église. Non pas de la confusion, mais une harmonie extraordinaire de la prière comme si les voix de tous se fondaient ensemble en un seul et unique cri vers Dieu. Pas la moindre discordance. Le Saint-Esprit les souda tous au point qu’ils n’étaient plus qu’un. Comme au jour de la première Pentecôte, toutes les âmes étaient au diapason, dans un accord parfait. C’était le règne d’un seul et même Esprit […]

          Pendant ces puissantes réunions de prières, les chrétiens l’un après l’autre se levèrent, confessant leurs péchés, puis s’agenouillèrent, pleurèrent et demandèrent pardon à Dieu. Des employés confessèrent leurs manquements à leurs chefs et vice-versa. Des anciens d’Église demandèrent pardon à leur pasteur. Des pasteurs se réconcilièrent entre eux et se repentirent de leurs jalousies. Non seulement les péchés grossiers mais aussi tous ceux de la langue et de la pensée furent confessés.

          Il est merveilleux de constater que sur la terre entière, et lors de tous les réveils, le Saint-Esprit travaille et agit de la même manière. Lors du réveil en Ouganda vingt ans après celui de Corée, la même chose se produisit. Et ce sont encore les mêmes faits bibliques qui ont été constatés dans le réveil en Indonésie. Dans un institut biblique à Java on passa également la moitié des nuits à prier. Le Saint-Esprit produisit alors une conviction de péché aussi bien chez les élèves que chez les professeurs. Ils se demandèrent pardon les uns aux autres et toute l’atmosphère fut purifiée.

          Le Saint-Esprit a souvent, sinon toujours, le même plan. Il montre le péché, il nous montre le salut. Il brise nos cœurs, purifie les relations des hommes entre eux et édifie l’Église de Jésus. Il en fut ainsi à Jérusalem après la première effusion du Saint-Esprit. Il en fut ainsi lors de tous les réveils authentiques.

 

René MONOD

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Nos nouvelles publications :

 

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