COMMENT GAGNER A CHRIST LES SCEPTIQUES ET LES ATHÉES (suite)

 

COMMENT GAGNER A CHRIST LES SCEPTIQUES ET LES ATHÉES

(suite)

 

3. Ceux qui doutent de l’existence de Dieu.

 

          Les passages que j’ai donnés aux paragraphes 1 et 2 [voir le précédent article] sont très utiles pour éclairer de telles âmes, même avant de leur lire ceux que je vais indiquer. Cependant, il y a trois passages qui ont souvent réussi à convaincre cette catégorie de sceptiques, ou plutôt d’incrédules : Psaume 14.1 et, avant de le lire à votre interlocuteur, dites-lui à peu près ceci : « Laissez-moi vous lire ce que Dieu nous dit dans sa Parole, de ceux qui doutent de son existence. » Souvent la simple lecture de ces paroles arrivera au but : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » Attirez son attention sur le fait que c’est dans son cœur qu’il a déclaré que Dieu n’existe pas. Il ne croit pas en Dieu parce qu’il ne désire pas le croire. Démontrez-lui la folie de cette déclaration, d’abord parce que Dieu existe, et qu’il ne peut pas prouver le contraire, et secondement parce que cette doctrine des incrédules n’apporte que le malheur et la misère. Demandez-lui franchement s’il a jamais connu un athée vraiment heureux. Citez-lui aussi le Psaume 19.2 et Romains 1.19-22 qui sont des plus utiles dans des cas de ce genre.

 

4. Ceux qui doutent que la Bible soit bien la Parole de Dieu.

 

          Romains 3.3-4 : « Eh quoi ! si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Loin de là ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur... », nous montre que le doute sur ce point ne change rien à la chose. L’Esprit de Dieu se sert souvent de Matthieu 24.35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », pour prouver à l’âme incrédule la certitude et l’immuabilité de la Parole divine.

          Les passages suivants sont utiles en ce qu’ils nous donnent le témoignage de Christ lui-même, pour qui l’Ancien Testament était la Parole de Dieu.

          Ils sont particulièrement précis en parlant à ceux qui veulent bien accepter l’autorité de Christ, mais pas celle de l’Ancien Testament, car dans ces versets Christ a mis son sceau en rendant témoignage à l’Ancien Testament, de telle manière que si nous acceptons son autorité personnelle, nous sommes tenus d’accepter l’autorité de ces livres saints. Les voici : Marc 7.13 ; Matthieu 5.18 ; Jean 10.35 ; Luc 24.27, 44 (Jean 14.26 et 16.12-13 contiennent le témoignage rendu par Christ au Nouveau Testament).

          A ceux qui prétendent que l’apôtre Paul n’a jamais affirmé que son enseignement était la Parole de Dieu, lisez 1 Thessaloniciens 2.13 ; 2 Pierre 1.21 ; Jean 8.47 ; Luc 16.30-31 ; 2 Jean 10, qui prouvent d’une manière évidente la culpabilité de ceux qui n’acceptent pas les déclarations de la Parole.

          Avant de lire ces passages à vos interlocuteurs, dites-leur à peu près ceci : « Vous dites que vous doutez que la Bible soit la Parole de Dieu ? Eh bien ! Voyons un peu ce que Dieu dit au sujet de ceux qui doutent de ses déclarations. » Puis vous les leur faites lire.

 

 

5. Ceux qui doutent de l’existence d’une vie future.

 

          1 Corinthiens 15.35-36 ; Jean 5.28-29 ; Daniel 12.2

 

 

6. Ceux qui doutent de la doctrine des châtiments futurs, et des peines éternelles de ceux qui sont perdus.

 

          Nous trouvons dans Apocalypse 21.8 l’explication du terme « mort » tel que l’Écriture l’emploie, et Apocalypse 17.8, comparé avec Apocalypse 19.20, nous fait comprendre ce que la Bible appelle « destruction » et « perdition ».

          Ces deux derniers passages comparés entre eux nous montrent clairement que « l’étang de feu » n’est point l’endroit où ceux qui y seront jetés cesseront d’exister, car nous voyons par ce dernier verset que la bête et le faux prophète s’y trouvent encore au bout de mille ans, et qu’au lieu d’y avoir perdu conscience de leur état, ils y sont tourmentés jour et nuit, éternellement. Apocalypse 17.8 nous montre que ces âmes, dont le châtiment terrible se trouve ainsi décrit, sont celles dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie.

          Matthieu 10.28 nous prouve qu’il y aura une destruction pour l’âme à côté de celle qui attend le corps.

          Luc 12.5 nous fait voir que, après avoir été mis à mort, il reste encore le châtiment de « l’enfer ».

          Marc 3.28-29 nous prouve aussi qu’il y a un péché éternel.

          Luc 16.23-26 nous montre que l’état des méchants après la mort est celui d’un tourment dont ils ont conscience.

          Par Marc 14.21 nous avons une idée de la sévérité de ce châtiment des méchants, puisque Jésus déclara qu’il vaudrait mieux pour cette âme n’être jamais née !

          2 Pierre 2.4 et Jude 6 nous font clairement voir que l’enfer n’est pas un lieu dont les habitants cessent d’exister, mais où ils sont réservés pour subir le châtiment de Dieu.

          Hébreux 10.28-29 nous déclare que tandis que la mort est le salaire de la transgression de la loi, un plus terrible châtiment attend « celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu » !

          Dans Matthieu 25.41 nous trouvons de nouvelles lumières sur ce point.

          Il est certain que tous les méchants vont dans le même lieu que la bête, le faux prophète et le diable, lieu dont il est fait mention dans l’Apocalypse 19.20 et 20.10.

 

 

7. Ceux qui doutent de la divinité de Christ.

 

          a) Comparez à ce sujet les passages suivants où nous trouvons les différents titres affirmant la divinité de Christ ; ces mêmes titres sont appliqués aussi à l’Éternel dans l’Ancien Testament : Actes 10.36 ; 1 Corinthiens 2.8 ; Psaume 24.8-10 ; Hébreux 1.8 ; Jean 20.26 ; Romains 9.5 ; Apocalypse 1.18 ; Esaïe 44.6.

 

          b) Dans Hébreux 1.10, 13, nous avons la description des ministères divins qui lui étaient attribués.

 

          c) Dans Jean 5.22-23, comparé avec Apocalypse 5.13, Hébreux 1.6, Philippiens 2.10, nous trouvons que Jésus doit être adoré, comme Dieu.

 

          d) Dans Jean 5.22-23 : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé », nous voyons Jésus réclamer les mêmes honneurs que son Père, de sorte qu’il est ou bien divin, d’essence divine, ou bien il est le plus grand imposteur et le pire des blasphémateurs. Insistez, en parlant avec ceux qui nient sa divinité,, sur le fait qu’ils font de Christ un imposteur ou un blasphémateur, s’ils ne croient pas à sa divinité.

          Marc 14.61-62 est aussi très utile à citer.

 

          e) 1 Jean 2.22-23, comparé avec 1 Jean 4.15, déclare que celui qui nie la divinité de Christ est un menteur et antichrist.

          1 Jean 5.10-12 affirme que celui qui ne croit pas Jésus Fils de Dieu fait Dieu menteur, parce qu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu à son Fils.

          Hébreux 10.28-29 montre la folie, le péché et le châtiment de ceux qui rejettent Christ comme Fils de Dieu.

          Jean 8.24 déclare clairement que la foi en la divinité de Christ est nécessaire pour être sauvé.

          Jean 20.31 : « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom », déclare que nous avons la vie par la foi en Jésus, le Fils de Dieu.

 

          Note : avant de répondre à des difficultés spéciales, il vaut mieux s’en tenir aux passages cités dans les points 1 à 3 (voir notre précédent article). Il est toujours préférable d’amener l’âme à accepter Christ comme Sauveur avant de lui parler de l’enfer.

 

R.A. TORREY

www.batissezvotrevie.fr

 

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