QUAND LA SANCTIFICATION S’OPERE-T-ELLE ?

 

QUAND LA SANCTIFICATION S’OPERE-T-ELLE ?

 

1) 1 Corinthiens 1.1-2 : « Paul, appelé à être apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et le frère Sosthène, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été (qui sont) sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre. »

          1 Corinthiens 6.11 : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. »

 

          Tous les membres de l’Église de Dieu sont déjà sanctifiés en Jésus-Christ.

 

          Au moment même où quelqu’un devient membre de l’Église de Dieu par la foi au Christ-Jésus, il est sanctifié.

 

          Question : Dans quel sens est-il déjà sanctifié ?

 

          Réponse :

          a) Hébreux 10.10, 14 : « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Car, par une seule offrande, il a amené pour toujours à la perfection ceux qui sont sanctifiés. » Comparez le verset 1.

          Par l’offrande du corps de Jésus-Christ, faite une fois pour toutes, nous sommes purifiés à jamais de toute la culpabilité du péché, nous sommes « amenés à la perfection pour toujours », en ce qui concerne notre position devant Dieu. Il n’est pas nécessaire que le sacrifice soit répété, comme l’étaient les sacrifices juifs (verset 1). L’œuvre a été accomplie, une fois pour toutes, le péché est ôté (Hébreux 9.26 ; comparez Galates 3.13) d’une façon définitive et nous sommes mis à part en tant que propriété de Dieu, particulière et éternelle.

 

          b) Le croyant est déjà sanctifié encore dans un autre sens. Romains 12.1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » C’est le privilège actuel et béni du croyant, en même temps que son devoir immédiat et solennel, d’offrir son corps à Dieu en un sacrifice vivant, non pas une partie de son corps ou même plusieurs de ses membres, mais le corps tout entier, avec chacune de ses parties et chacune de ses facultés. Une telle offrande est « agréable à Dieu ». De même que Dieu, dans l’Ancien Testament, témoignait du plaisir qu’il prenait à une offrande, en envoyant le feu qui devait la lui apporter, de même lorsque notre corps tout entier est ainsi offert, Dieu envoie aussi son feu, le feu du Saint-Esprit, et accepte ce qui lui est présenté. Alors, le croyant appartient complètement à Dieu ; il est parfaitement sanctifié en ce qui concerne sa volonté, les ambitions qui gouvernent sa vie, le centre de son être. Il lui arrivera encore peut-être journellement, de découvrir, en lui, par l’étude de la Parole de Dieu et les lumières du Saint-Esprit, des habitudes, des actes, des sentiments, des façons de parler et d’agir qui ne sont pas en conformité avec le but central de sa vie. Tout ceci sera confessé à Dieu comme étant coupable et sera abandonné. Alors, ce domaine de son être et de sa vie, sera amené par l’Esprit de Dieu et le Christ habitant en lui, en conformité avec la volonté de Dieu révélée dans sa parole.

          La conquête de ce territoire nouvellement découvert et encore inconnu, peut être instantanée. Par exemple, je découvre en moi, un caractère irritable qui, certainement, déplaît à Dieu. Je puis m’approcher de Dieu, le lui confesser, y renoncer, et alors, immédiatement, non par ma propre force, mais en regardant à Jésus, en réclamant sa patience et sa douceur, je triomphe de ce défaut et n’y retombe plus jamais. Il peut en être ainsi de tout ce qui, dans ma vie, déplaît à Dieu et que je suis amené à découvrir.

 

 

2) 1 Thessaloniciens 4.1, 10 : « Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus, de marcher à cet égard de progrès en progrès...et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour. »

          2 Pierre 3.18 : « Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité ! Amen ! »

          2 Corinthiens 3.18 : « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »

          Éphésiens 4.11-15 : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints, en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. »

 

          Il y a dans la sanctification, un travail progressif ; un amour croissant, une marche toujours plus sainte et plus agréable à Dieu ; un développement dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; une transformation graduelle à l’image de notre Seigneur Jésus, de gloire en gloire, chaque heure que nous passons dans sa contemplation nous rendant plus semblables à lui ; une croissance en Christ en toutes choses, jusqu’à ce que nous atteignions la stature d’homme fait, le niveau de la plénitude de Christ.

 

 

3) 1 Thessaloniciens 5.23 : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensibles, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! »

          1 Thessalonicien 3.12-13 : « Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l’égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous, afin d’affermir vos cœurs pour qu’ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints. »

 

          La sanctification complète du croyant est une chose qu’il faut rechercher dans la prière et qui sera l’œuvre de Dieu dans l’avenir.

 

          C’est à la venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints, qu’il affermira nos cœurs et les rendra irréprochables dans la sainteté devant Dieu, notre Père ; c’est pour cette heure que notre esprit, notre âme et notre corps doivent être conservés irrépréhensibles. (Comparez 1 Jean 3.2). C’est par l’œuvre du Seigneur en nous que nous pourrons croître dans l’amour les uns pour les autres et pour tous les hommes et ainsi voir se réaliser cet état de sainteté. Ce n’est pas dans la vie présente ni à la mort, mais à la venue de Christ, que nous serons entièrement sanctifiés dans ce sens.

 

R.A. TORREY

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Godin (lundi, 23 septembre 2019 15:41)

    Bonjour,

    Finalement si nous sommes saints pour toujours, cela ne revient il pas à dire un jour sauvé, toujours sauvé?
    N'importe qui pourrait dire qu'il a donné sa vie à Christ donc il est Saint, Et s'arreter là sans avoir un changement profond et continuer à vivre comme Bon lui semble.

    Bénédictions

  • #2

    Calogero (lundi, 21 octobre 2019 18:35)

    Si on continue à vivre "comme bon nous semble", peut-on réellement dire d'avoir été "crucifié avec Christ" et avec lui notre ancienne manière de vivre? Une nouvelle naissance sans réel changement n'est pas une nouvelle naissance. "Or les choses anciennes sont passées, TOUTES choses sont devenues nouvelles". On peut tromper un homme, mais pas Dieu. Un changement doit s'être opéré, sinon nous faisons Dieu menteur.