NOUS DEVONS ÊTRE D’ACCORD QUAND NOUS PRIONS (2° partie)

 

NOUS DEVONS ÊTRE D’ACCORD QUAND NOUS PRIONS

(2° partie)

 

          4° Si nous voulons être unis de manière à voir nos prières exaucées, nous devons nous accorder dans la foi, c’est-à-dire nous accorder dans l’attente de la bénédiction demandée. Nous devons comprendre la raison pour laquelle il faut l’attendre et voir la preuve sur laquelle notre foi doit reposer, et croire absolument que la bénédiction viendra ; sinon nous ne serons pas dans l’attitude que requiert la promesse. La foi est une des conditions indispensables de la prière efficace. Pour que la prière collective soit efficace, il faut qu’il y ait accord dans la foi.

 

          5° Nous devons encore nous accorder quant au moment où nous désirons que la bénédiction vienne. Si deux ou plusieurs personnes s’accordent à demander une bénédiction spéciale, que l’une d’elles la désire maintenant, et que les autres ne soient pas encore prêtes à la recevoir, il est clair qu’elles ne sont pas d’accord. Elles ne sont pas unies sur un point essentiel. Si la bénédiction doit venir en réponse à leurs prières et venir à un moment précis, si ceux qui prient ne s’accordent pas sur le moment où ils désirent la recevoir, il n’y aura pas de réponse à leurs prières.

 

          Supposons qu’une Église se mette à prier pour un réveil, et que tous s’accordent à le désirer, mais qu’ils ne s’accordent pas sur le moment où ils l’attendent. Supposons qu’il y en ait qui veuillent le réveil maintenant ; ils y sont préparés. Leurs cœurs attendent une effusion de l’Esprit de Dieu, ils sont disposés à y consacrer leur temps et à y travailler maintenant. Mais d’autres ne sont pas prêts. Ils ont à s’occuper, précisément à ce moment d’affaires terrestres ; ils aimeraient que le réveil vienne ensuite. Il leur est impossible de trouver le temps nécessaire pour s’en occuper maintenant ; ils ne sont pas prêts à s’humilier, à sonder leur cœur, à labourer leurs jachères et à se mettre dans l’attitude intérieure pour recevoir la bénédiction. N’est-il pas clair que, ces chrétiens n’étant pas d’accord sur l’essentiel, il n’y a pas d’union réelle entre eux ? Les uns prient pour que le réveil ait lieu maintenant ; les autres, avec la même ardeur, pour qu’il n’arrive pas maintenant.

 

          Supposez que la question se pose actuellement de savoir si vous êtes d’accord pour demander ici un réveil. Le désirez-vous tous et voudriez-vous tous le voir venir maintenant ? Vous accorderiez-vous de tout votre cœur à vous humilier dans la poussière et à ouvrir votre cœur au Saint-Esprit, s’il devait descendre ce soir ? Je ne demande pas ce que vous diriez, si je vous adressais cette question. Si je la posais vraiment devant vous, peut-être vous lèveriez-vous tous et déclareriez que vous êtes d’accord pour avoir un réveil et pour l’avoir maintenant. Vous savez ce que vous devriez sentir, et dire à ce sujet, vous savez que vous devriez être prêts à demander un réveil pour maintenant. Mais, je vous pose la question : « Dieu verrait-il que dans votre cœur il en est ainsi, et que vous êtes d’accord ? Est-ce qu’il y en a deux parmi vous qui se soient accordés sur ce point, et qui aient prié en conséquence ? Et s’il n’en est pas ainsi, quand vous accorderez-vous donc à prier pour avoir un réveil ? » Si les membres de cette Église ne peuvent s’accorder entre eux, comment pouvez-vous espérer un réveil ? Il ne vous sert de rien de dire que vous êtes d’accord, alors que Dieu lit dans les cœurs et voit que vous ne l’êtes pas. Voici la promesse : « Je vous dis aussi que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. » Or ceci est vrai ou faux. Si cette affirmation est vraie, alors, il est vrai que vous n’êtes pas d’accord, que vous ne l’avez jamais été, sauf dans les cas où vous avez effectivement eu un réveil.

 

          Nous devons nous entendre non seulement pour un moment quelconque, mais pour le moment présent, autrement nous ne nous mettrons pas d’accord sur les points essentiels à l’œuvre. A moins de nous accorder pour avoir un réveil maintenant, nous ne nous accorderons pas non plus maintenant sur les moyens convenables pour l’obtenir ; or le réveil ne peut venir que lorsque sont employés des moyens appropriés. S’accorder pour l’avenir est complètement inutile ; car, une fois ce moment arrivé, nous devrons alors nous entendre pour un moment qui sera devenu le présent, et agir en conséquence. Vous voyez donc que vous ne vous accorderez jamais de la bonne manière, à moins d’être d’accord que maintenant est le moment favorable.

 

Charles-G. FINNEY

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