LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

 

LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

 

          Les modélisations du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur les conséquences du réchauffement climatique rencontrent un consensus scientifique, avec des prévisions qui s'aggravent au fil du temps (courant 20ème et 21ème siècle). Le XXI° siècle compte treize des quatorze années les plus chaudes jamais observées depuis les premiers relevés météorologiques en 1850. Les perspectives d'augmentation des températures varient entre 0,3°C et 4,8°C d'ici la fin du siècle, l'augmentation n'étant pas répartie uniformément sur la planète : au Pôle Nord, les températures moyennes des dix dernières années ont augmenté deux fois plus vite qu’au niveau mondial. Les Nations Unies estiment que neuf catastrophes sur dix sont maintenant liées au climat et au cours des vingt prochaines années elles ne feront que croître en nombre et en intensité. Les 325 millions de personnes les plus pauvres du monde dans 49 pays seront les plus affectés par le changement climatique, selon le Forum humanitaire mondial. Ouragans, cyclones, inondations, pluies torrentielles, vagues de sécheresse, élévation du niveau de la mer, baisse de la ressource en eau potable et alimentaire... menacent de nombreux pays et des milliards d'hommes et de femmes.

 

25 conséquences du réchauffement climatique

 

          Le réchauffement climatique a de multiples conséquences environnementales, sanitaires et économiques. Voici les principales :

 

          Réchauffement des terres émergées et des latitudes élevées ; journées et nuits froides, moins froides et/ou moins nombreuses sur la plupart des terres émergées.

 

          Journées et nuits chaudes, plus chaudes et/ou plus fréquentes sur la plupart des terres émergées. Le phénomène va s’amplifier de façon effrayante. La Bible dit, à propos des jugements de Dieu qui vont s’abattre sur la Terre : « Le quatrième [ange] versa sa coupe sur le soleil. Et...les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. » (Apocalypse 15.8-9)

 

          Augmentation de l’intensité et/ou de la durée des périodes de sécheresse, avec des conséquences catastrophiques. Dans des temps de jugement envers ses créatures, l’Éternel déclare : « J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le moût [les vignes], sur l’huile [les oliviers], sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. » (Aggée 1.11) N’assistons-nous pas aux prémices de ces temps effroyables ? Des hommes pleurent devant des récoltes perdues, des troupeaux contaminés, des années de travail réduites à néant...

 

          Périodes ou vagues de chaleur plus fréquentes et/ou plus longues ; baisse globale du nombre de jours de neige, mais sans que ce phénomène ne disparaisse.

          Fonte des glaciers.

 

          Diminution, voire disparition de la calotte glaciaire dans certaines zones de l'Arctique et l'Antarctique.

 

          Fonte de la banquise Arctique.

 

          Diminution du manteau neigeux de l’hémisphère Nord au printemps et de la surface de neige réfléchissant le soleil.

 

          Fonte du permafrost.

 

          Émissions de méthane et de CO2 (contenu dans ces surfaces gelées en permanence).

 

          Baisse de la ressource en eau potable et alimentaire. Jésus a dit : « Il y aura...en divers lieux des pestes et des famines. » (Luc 21.11). L’apôtre Jean écrit dans l’Apocalypse : « Quand il [Jésus, l’Agneau] ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier...Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes...par la famine » (Apocalypse 6.5-8)

 

          Migration de certaines espèces.

 

          Extinction d'espèces qui ne pourront pas s'adapter au changement climatique.

 

          Prolifération d'autres espèces qui profiteront de conditions favorables ; avec pour conséquence la perturbation voire la destruction de certains écosystèmes.

 

          Acidification des océans.

 

          Désertification des sols.

 

          Augmentation de la pollution de l'air.

 

          Recrudescence de maladies infectieuses, qui s'étendront vers le Nord.

 

          Augmentation du nombre des grands facteurs de mortalité, comme les maladies diarrhéiques, la malnutrition, le paludisme ou la dengue (migration d’insectes nuisibles).

 

          Augmentation des allergies, dues aux modifications de production de pollen.

 

          Migration de masse des peuples subissant les conséquences du réchauffement climatique.

 

          Augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes : fortes pluies plus fréquentes et denses.

 

          Élévation du niveau de la mer provoquant des inondations des zones côtières, à cause de la fonte des glaciers et de l'augmentation de la température de l'eau (la dilatation de l'eau chaude la rendant plus volumineuse que l'eau froide).

 

          Tempêtes, cyclones, typhons et ouragans plus fréquents et plus intenses, avec des vents et précipitations plus violents engendrant des inondations et des dommages humains et matériels graves.

 

          La prophétie de Jésus avance à grands pas. Il a déclaré : « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21.25-26)

          Connaît-on aujourd’hui l’angoisse du dérèglement climatique et ses conséquences sur la santé ? La pathologie existe bel et bien. La médecine parle de « solastalgie ». Une réaction au stress, particulièrement élevé, que peuvent ressentir des individus exposés face à la crise climatique qui pointe à l’horizon. « Avec les vagues de chaleur ressenties, je commence légèrement à paniquer pour le futur, […] j’ai envie de penser à un moyen de vivre “sous terre”. Si quelqu’un a des idées, des infos …», peut-on lire sur le groupe Facebook « La collapso heureuse » qui rassemble déjà pas moins de 16.000 membres. Dépression verte, angoisse climatique, burn-out écologique... Certains affichent désormais leur angoisse devant les changements environnementaux.

          Jésus a dit vrai.

          Hier, on fustigeait les chrétiens, ces oiseaux de mauvaise augure et leurs prévisions apocalyptiques. Aujourd’hui, la cruelle réalité a rattrapé le déni des insouciants. La fin du monde n’est plus l’apanage des séries dystopiques et films de science-fiction. Les scientifiques l’envisagent, non plus comme une éventuelle possibilité, mais comme une évidence que l’on peut, au mieux, retarder. Selon une étude IFOP de 2018, 85% des Français sont inquiets du réchauffement climatique. A commencer par les jeunes, avec 93% d’inquiets chez les 18-24 ans.

          « Qu’est-ce qui nous attend ? J’ai peur du changement car il m’est inconnu. Et plus profondément, la peur de la mort. Allons-nous survivre ? Mes enfants vont-ils survivre ? », s’interroge Galia, 31 ans, ingénieure et formatrice en gestion des déchets.

          « On sait bien sûr tous que l’on est mortel. Mais en prenant conscience de l’état du monde, cette mort se concrétise et s’accélère. On se demande alors: “qu’est-ce que je fais là ? ”», explique Charline Schmerber. Car plus que sa propre mort, c’est la disparition de l’humanité qui inquiète.

          Julie, elle, se qualifie volontiers d’éco-anxieuse. « Ça m’est tombé dessus comme ça », lâche la lycéenne de 18 ans. Elle a « une peur viscérale de l’avenir » et est victime de crises d’angoisses et de dépression. « Je suis paralysée par la panique. J’en veux à la terre entière de ne pas avoir bougé avant. »

 

          Et pendant ce temps-là...une fraction de l’Église de Jésus-Christ – à moins qu’il n’en reste que le nom - se délecte dans ses agapes insouciantes, s’échauffe dans ses concerts euphoriques, se distrait dans ses « saintes » kermesses, et s’illusionne dans un pseudo-évangile. Cette Église-là se fait plaisir, heureuse de pouvoir consommer avec une conscience sclérosée, une mondanité autrefois délaissée et vomie. Elle adule ses pasteurs « nouvelle vague » qui la libèrent enfin d’un évangile jugé poussiéreux et légaliste.

          Qui entendra la voix prophétique, incisive, pertinente, et plus actuelle que jamais : « Maintenant encore, dit l’Éternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu...Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez le peuple, formez une sainte réunion ! Assemblez les vieillards, assemblez les enfants, même les nourrissons à la mamelle !...Qu’entre le portique et l’autel pleurent les sacrificateurs, serviteurs de l’Éternel, et qu’ils disent : Éternel, épargne ton peuple ! Ne livre pas ton héritage à l’opprobre, aux railleries des nations ! Pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Dieu ? » (Joël 2.12-13, 15-17)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Patrac (jeudi, 07 novembre 2019 05:57)

    Mé serviteur boiron et vous auré soif mé serviteur mangeron et vous auré fain