A L’ÉCOLE DE L’AFFLICTION (4° partie)

 

          Nous publions ci-dessous la 4° partie d’un message du pasteur W.H. BEUTTLER, donné en France, à Rouen, en 1961. Ce texte provient de la traduction orale. Nous avons cru bon de le garder tel quel, afin d’en conserver toute la valeur spirituelle.

 

A L’ÉCOLE DE L’AFFLICTION

 

L’affliction de Job

(4° partie)

 

          Il est très possible que ce second jour soit arrivé des mois, ou des années plus tard. « Les fils de Dieu » se sont à nouveau présentés devant l’Éternel (personnellement, je pense que ce sont des anges de Dieu). De toute manière, Satan se trouve au milieu d’eux, et nous avons la même situation qu’auparavant. Le Seigneur parle à Satan comme la première fois ; il le voit au milieu des fils de Dieu, et il lui dit :

          - « Satan, d’où viens-tu ? »

          - « Je suis allé me promener de long en large sur la terre. »

 

          Il est allé, encore une fois, au pays d’Uts, et l’Éternel dit à Satan :

          - « Satan, as-tu remarqué mon serviteur Job ? »

          Vous remarquerez que Dieu appelle Job « son » serviteur, et il ajoute :

          - « As-tu remarqué qu’il n’y a personne comme lui sur la terre ? C’est un homme intègre, craignant Dieu, et qui se détourne du mal. As-tu remarqué que Job est toujours mon serviteur, en dépit de ce que tu lui as fait ? Satan, tu as essayé de me faire agit contre Job, tu m’as amené à le conduire dans l’affliction, afin de prouver qu’il n’était pas sincère dans son service envers moi. Mais, as-tu remarqué qu’il est toujours à mon service ? »

          - « Oui, je le sais. Évidemment qu’il te sert ! Tu n’as fait que lui enlever ses biens, ses maisons, ses terrains ; tu as détruit seulement ses biens matériels. Évidemment, Job n’a pas pris cela très sérieusement, mais touche un peu à sa peau, rends-le vraiment malade, et je te le dis, Eternel, il te maudira en face ! »

 

          Vous voyez comme Satan est rusé, malicieux. Il dit qu’un homme donnera tout pour conserver sa vie. « Tu peux prendre sa radio, tu peux prendre son auto, tu peux prendre sa maison, tout ce qu’il a. Mais, si tu touches à sa santé, si tu le rends vraiment malade, tu trouveras alors que Job est un hypocrite. Il ne croira plus en toi. Mets-le totalement à terre, et tu verras le genre de serviteur que tu as ! »

 

          Ce diable est vraiment méchant. Laissez-moi vous dire quelque chose, au cas où vous ne le sauriez pas. Le diable savait où était le pays d’Uts. Il sait très bien où on se trouve ! Vous savez que les îles Hawaï sont magnifiques ; c’est un endroit merveilleux. On les appelle « le paradis du Pacifique ». Mais il faut ajouter quelque chose à cela : il y a un diable dans ce paradis. Oui, il sait très bien où vous êtes ; il connaît très bien sa géographie !

          Ainsi, Dieu parle à nouveau à Satan, et lui dit :

          - « Voici, je mets Job entre tes mains ; tu peux faire de lui tout ce que tu veux, mais ne lui prends pas la vie. »

 

          Et Job a, de nouveau, Satan sur lui. Dieu a dit à Satan :

          - « Tu peux le rendre aussi malade qu’il te plaît, mais ne le tue pas. Est-ce bien compris ? »

 

          Le diable avait bien compris. Il n’a jamais pris la vie de Job, parce qu’il n’avait pas la permission de le faire. Le diable est fort, mais Dieu est bien plus fort. Seulement, il est encore capable de causer beaucoup d’ennuis ; mais, un jour, le Seigneur le prendra, et l’enchaînera ; il le mettra dans le puits. J’espère être là, à ce moment, parce que, moi aussi, je voudrais jeter une pierre…

 

          Job est, à nouveau, entre les mains de Satan. Et maintenant, observez ses méthodes. La seconde attaque est plus forte que la première. S’il ne peut triompher de tout, la première fois, il essaiera, la seconde fois, avec une force décuplée. Il a alors frappé Job d’un ulcère qui allait de la plante des pieds jusqu’à la tête. Job se grattait ; il a pris un morceau de poterie pour se gratter. Il se grattait toujours. Cela peut vous rendre fou ! Mais ce qui est merveilleux, c’est qu’ils n’ont pas eu besoin d’enfermer Job. Aimeriez-vous vous gratter pendant plus d’une année ?

 

          Or, les ennuis de Job ne font que commencer. Il est accusé. Nous avons vu, précédemment, que Satan était l’accusateur des frères ; et il avait dit à Dieu :

          - « Étends ta main contre Job, et il te maudira. »

 

          Il y a eu encore quelque chose contre Job : sa femme, qui ne l’a pas beaucoup aidé. Il regardait vers elle pour avoir un peu de réconfort, mais elle est devenue l’instrument du diable ; elle a parlé à son époux :

          - « Ainsi, tu restes dans ton intégrité ! Jusques à quand, Job, vas-tu tenir dans ta foi ? » ; et elle a dit à son mari : « Tu n’as qu’à maudire Dieu, et tu meurs ! »

          N’est-ce pas affreux ? Sa femme lui dit : « Maudis Dieu, et meurs ! Il n’est pas besoin que tu continues à vivre ». Il n’a pas eu beaucoup de réconfort de la part de sa femme, qu’en pensez-vous ? Que dites-vous, Mesdames, à votre mari lorsqu’il est malade ?

 

          La femme de Job a aidé le diable à accomplir ses projets, mais elle n’a pas connu le succès.

 

          Ensuite, Job a été accusé par ses amis. Vous voyez que l’affliction de Job n’a pas été seulement physique ; en fait, elle était plus sentimentale que physique ; cette dernière était grande, et cependant, celle qui touchait ses sentiments était bien plus grande à cause de la façon dont il a été traité par sa femme et ses amis.

 

          Remarquez ce que ses amis lui ont dit : chapitre 22, par exemple, versets 5 à 7.

          Ainsi, les amis de Job l’ont accusé de ce dont il n’était pas coupable. Ils ont attribué son affliction à son iniquité, à une iniquité qui n’a jamais existé, et ils l’ont accusé d’avoir volé le pauvre. C’était juste le contraire de ce que Job faisait. C’est une chose bien étrange que celle que les amis peuvent faire quand vous êtes affligé...Quand vous serez dans l’affliction, vous aurez aussi vos amis. Ils augmenteront peut-être l’intensité de l’affliction, mais cela augmentera aussi l’intensité de la victoire, si vous la saisissez.

 

          J’aimerais maintenant vous montrer quelques-une des expériences de Job dans son cœur, et nous les trouverons au chapitre 23 et au verset 3.

 

          Voici quelques-unes des situations qui sont si difficiles à supporter quand nous sommes dans une période d’affliction...Le silence de Dieu ! N’êtes-vous jamais passé dans des moments où Dieu était silencieux ? Vous avez prié et vous n’avez pas eu de réponse. Vous lui posez des questions, et elles restent sans réponse. C’est là une des choses les plus difficiles à supporter quand Dieu demeure absolument silencieux.

 

(à suivre)

W.H. BEUTTLER

www.batissezvotrevie.fr

 

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