A L’ÉCOLE DE L’AFFLICTION (6° partie)

 

          Nous publions ci-dessous la 6° et dernière partie d’un message du pasteur W.H. BEUTTLER, donné en France, à Rouen, en 1961. Ce texte provient de la traduction orale. Nous avons cru bon de le garder tel quel, afin d’en conserver toute la valeur spirituelle.

 

A L’ÉCOLE DE L’AFFLICTION

 

L’affliction de Job

(6° et dernière partie)

 

          Nous lisons au chapitre 19 et au verset 16.

          C’est terrible, et comme cela a dû blesser le cœur de Job ! Il avait été l’homme le plus riche du pays, le plus estimé dans la contrée. Quand Job parlait, tous les autres se taisaient, et quand il donnait une réponse, personne ne le contredisait. Job avait beaucoup de serviteurs ; ils devaient faire ce qu’on leur commandait. Maintenant, Job est assis sur la cendre, et il avait peut-être besoin de boire un peu d’eau. Il a vu passer un serviteur : « Veux-tu me donner un peu d’eau ? » Il n’a pas répondu. Job était complètement ignoré, et le serviteur passait comme s’il n’avait rien entendu. Être ignoré par ses propres serviteurs...L’affliction de Job était grande. Il déclare que personne n’a eu pitié de lui.

          Au chapitre 30, verset 10, il dit qu’on a craché sur lui. Pouvez-vous voir Job assis dans la poussière ? Il est dans une agonie physique. Il y a eu une époque où les gens le saluaient ; maintenant, ils crachent sur lui ! Pouvez-vous voir la souffrance de cet homme ? Ses anciens amis l’ont méprisé ; ceux qui venaient s’asseoir à sa table se sont détournés de lui. C’est pénible de voir les gens se détourner de vous !

 

          Savez-vous ce qu’ils ont encore fait ? Au chapitre 30, verset 12, Job dit : « Ils me poussent les pieds ». Cela, c’est affreux. Job est assis par terre, dans l’agonie, les jambes allongées. Les jeunes gens passent, et les poussent du pied, hors de leur chemin. Vous pouvez vous imaginer le mécontentement de Job : avoir ses propres pieds poussés hors du chemin des jeunes...C’est étrange que cet homme n’ait pas fini par succomber. Qui peut supporter de tels traitements ? Cependant, Job croyait toujours en Dieu.

 

          En terminant, j’aimerais vous montrer encore quelque chose sur son attitude. Jacques nous dit au chapitre 5 et au verset 11, que Job a supporté avec patience. Et maintenant, lisons au chapitre 23, verset 10 : « Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ». N’est-ce pas remarquable ? Job ne s’est pas plaint de Dieu. Il n’a pas dit : « Pourquoi Dieu permet-il ces choses ? » Non, il a dit : « Dieu sait le chemin que j’ai suivi ». Il s’est soumis à la volonté divine.

 

          Job n’avait pas été baptisé du Saint-Esprit, mais il avait foi dans l’intégrité divine, et il a dit : « Quand il m’aura éprouvé, je serai comme de l’or pur ». C’est merveilleux comme cet homme pouvait crier sa foi intacte dans de telles conditions, et nous ne devons pas être surpris que Jacques l’ait donné comme exemple aux chrétiens.

 

          Maintenant, voyons au chapitre 19 et au verset 25. Il y avait beaucoup de choses que Job ne comprenait pas ; beaucoup de questions sont restées sans réponse, mais il avait une foi inébranlable dans la fidélité divine. Il devait parler de cette manière : « Je ne sais pourquoi ces maladies m’arrivent. Je ne sais même pas où Dieu se trouve ; je ne sais comment cela finira. Mais, il est une chose que je sais, moi. Je sais que mon Rédempteur est vivant ! Et je sais encore autre chose : dans les derniers jours, je serai en sa présence ». Vous voyez que cet homme avait une foi que le diable ne pouvait même pas ébranler. Cela, c’est vraiment la foi !

 

          Lisons le verset 5 du chapitre 42. Job est entré dans une nouvelle révélation de Dieu : « Seigneur, auparavant, j’avais la connaissance intellectuelle de beaucoup de choses te concernant ; mais, maintenant, je te vois ». Il a appris à connaître Dieu par l’expérience de choses qu’il n’avait jamais connues avant. Vous savez maintenant pourquoi Dieu nous conduit dans l’affliction : c’est afin que nous ayons une connaissance expérimentale de Dieu. La plupart d’entre nous devons venir à cette école, mais elle est bien dure et beaucoup ne le veulent pas !

 

          Au chapitre 42, verset 6, Job fait cette déclaration : « Je me condamne ». Il n’a pas eu seulement la révélation de Dieu, il a eu aussi la révélation de lui-même, et, maintenant, il se repent devant Dieu. Il était un homme juste, mais il était aussi un « propre juste », et Dieu a agi afin de le purifier de sa propre justice. Dieu a fait une nouvelle œuvre de grâce. Il a adressé des reproches aux accusateurs, et ceux qui l’avaient critiqué ont dû lui demander de prier pour eux ; et Job a prié pour eux. Priez-vous pour les gens qui vous critiquent ? Il a prié pour ceux qui l’ont accusé faussement. C’est bien là une œuvre de grâce intérieure faite par Dieu. Pouvons-nous prier sincèrement pour ceux qui utilisent leur langue contre nous ?

 

          Il a prié pour ses amis qui l’ont accusé faussement, et quand Dieu a vu que Job pouvait le faire, alors il l’a délivré, et lui a donné bien plus qu’il n’avait auparavant.

 

          Voilà l’école de l’affliction. C’est l’école de Dieu. Elle est bien dure et difficile. Il y en a très peu qui obtiennent leur diplôme ! Mais, si vous pouvez supporter cette formation, vous aurez le privilège de la révélation que Job a eue de Dieu. Je vous la recommande, mais cela vous demandera la piété, la patience et la foi de Job dans l’intégrité de Dieu.

 

W.H. BEUTTLER

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