LES JEUNES ET L'ALCOOL (3° partie)

 

LES JEUNES ET L’ALCOOL

(3° partie)

 

La perspective biblique de l’alcoolisme

 

          En tant que chrétiens, nous devons faire preuve de sagesse et d’équilibre. Ne blessons pas autrui en condamnant ce que la Bible ne condamne pas. Mais ne péchons pas par excès de tolérance en approuvant ce que la Bible n’approuve pas. Il est donc important de considérer très attentivement ce que la Bible condamne et ce qu’elle permet.

 

Ce que la Bible ne condamne pas

 

          La Bible ne condamne pas explicitement les boissons alcoolisées. Bien qu’il y ait de nombreuses différences culturelles entre les temps bibliques et les nôtres, on doit admettre objectivement que la Bible ne condamne pas l’alcool. Au contraire, le Psaume 104 place « le vin qui réjouit le coeur de l’homme » (Psaume 104.15)au nombre des bénédictions de Dieu. Le premier miracle de Jésus fut de changer de l’eau en vin, lors de noces à Cana en Galilée (Jean 2.1-11). Lui-même a bu du vin ; il dit : « Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. » (Luc 7.33-354). Voyez aussi Matthieu 26.27-29. L’apôtre Paul a même prescrit à un jeune serviteur de Dieu de boire un peu de vin pour sa santé : « Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions » (1 Timothée 5.23).

 

Ce que la Bible condamne

 

          Par contre, la Bible condamne sévèrement les excès d’alcool. Rappelons à nouveau quelques textes des Saintes Ecritures : « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; quiconque en fait excès n’est pas sage » (Proverbes 20.1) ; et encore : « Ne sois pas parmi les buveurs de vin » (Proverbes 23.20). Paul a ordonné : « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » (Ephésiens 5.18). Anderson Spickard, médecin chrétien, a déclaré : « L’alcoolisme, même s’il ne provoque pas de conséquences graves, est vertement condamné dans les Ecritures. Jésus et Paul nous préviennent souvent que les ivrognes n’hériteront pas du royaume de Dieu (Luc 21.34, 1 Corinthiens 6.10, Galates 5.21). Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : l’alcoolisme est présent dans de nombreux cas de meurtres, d’agressions, de sévices infligés aux enfants, d’accidents de la route, etc. la liste est interminable. Lorsque nous rions de l’ivrognerie ou que nous la prenons à la légère, nous nous portons tort à nous-mêmes, ainsi qu’à la société tout entière. »

 

Ce que la Bible soutient

 

          La Bible soutient l’abstinence. Bien que la consommation modérée de vin ne soit pas prohibée, la Bible est favorable à l’abstinence.

          Le vœu de naziréat (Nombres 6.2-4) par lequel un homme « se consacrait à l’Eternel » comprenait l’abstinence de vin et de boissons enivrantes.

          Les Récabites ont été félicités par l’Eternel parce qu’ils suivaient fidèlement les ordonnances de leurs ancêtres, en particulier le vœu de ne jamais boire de vin (Jérémie 35.1-19).

          Jean-Baptiste « ne buvait pas de vin » (Luc 7.33).

 

          « Beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui en tireront la conclusion que la modération est bonne, mais l’abstinence meilleure, en particulier lorsqu’on connaît les dangers inhérents à la boisson. » (Gary R. Collins)

 

Absorption d’alcool et ivrognerie

 

          La Bible ne condamne donc pas le fait de boire de l’alcool, mais l’ivrognerie. Toutefois, alors que certains chrétiens estiment qu’il suffit que l’alcoolique se repente et se mette en règle avec Dieu, beaucoup de psychologues pensent que, comme son problème n’a pas seulement des composantes spirituelles, mais aussi physiologiques et émotionnelles, la solution n’est pas si simple. En l’absence d’impératifs bibliques, le docteur Spickard, déjà cité, offre une réponse toute simple : « L’abus d’alcool (l’ivrognerie) est un péché. Les Ecritures nous le disent clairement. Mais quand une personne est alcoolique et qu’elle s’est laissée entraîner dans ce cercle vicieux, elle est malade. Elle ne peut plus s’en sortir seule. Dire à un alcoolique de prendre la résolution de cesser de boire, c’est comme dire à un homme qui vient de sauter du neuvième étage de s’arrêter au sixième. Impossible !

 

          Définir l’alcoolisme comme une maladie physique sans dimension spirituelle est une attitude humaniste. Il affecte une personne physiquement, mentalement et spirituellement. Cette dernière ne se rétablira que si on traite les trois secteurs. »

 

Et si l’on parlait de toi…

 

          Cher jeune, toi qui prends le temps de me lire, et qui reconnais tes tendances alcooliques, tu as un besoin aigu et urgent d’aide. Tu en doutes ? Alors pourquoi parfois vas-tu boire alors que tu devrais faire autre chose ? Pourquoi, lorsque tu bois, avales-tu le plus d’alcool possible aussi vite que tu le peux ? Pourquoi es-tu capable de boire plus que d’habitude sans perdre tes moyens ? Loin de moi la pensée de te condamner ni même de te critiquer. Mais bien plutôt de te montrer la voie de ta délivrance.

          Même si tu n’en es encore qu’aux premiers stades de cette spirale, et même si tu ne te rends pas compte que tu as besoin d’aide, accepte le secours de Dieu d’abord, et des autres ensuite.

          La victoire sur tes tendances alcooliques ne réside sûrement pas dans le déni. N’essaie pas non plus de manipuler ton entourage. Certains alcooliques (même les plus jeunes) sont souvent passé maîtres dans l’art de la manipulation. Evite ce piège à tout prix. La Bible dit : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse, obtient miséricorde » (Proverbes 28.13)

 

          Tourne tes yeux et ton coeur vers Dieu. Ta victoire passe par la confession de ton péché, et une profonde et sincère repentance. Dieu ne te rejette pas. Il t’aime et il veut te libérer. Non seulement il le veut mais il le peut. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Il a délivré des millions d’alcooliques. Pourquoi pas toi ? Crois et reçois le pardon du Seigneur. Sais-tu que tu peux entrer en relation avec Dieu par Jésus-Christ ? C’est ainsi que tu recevras sa grâce. Le Seigneur fait des miracles. Il t’affranchira de ton esclavage.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Jeanpaul (vendredi, 10 janvier 2020 13:35)

    Toutafé entièrement d’accord soiye sage et sobre pour vaguer ala prière �