LA CLÉ DE VOÛTE DE VOTRE FOI

 

LA CLÉ DE VOÛTE DE VOTRE FOI

 

« L’Évangile de Dieu...et qui concerne son Fils né de la postérité de David,

selon la chair, et déclaré Fils de Dieu, avec puissance, selon l’Esprit de sainteté,

par sa résurrection d’entre les morts. » (Romains 1.1, 3-4)

 

          L’apôtre précise la nature de l’Évangile qui n’est ni un exposé doctrinal, ni un ensemble de préceptes et de commandements ; mais il est la révélation d’une personne, celle de Christ, sous sa double réalité : descendant, en tant qu’homme de la race de David, mais reconnu et proclamé Fils de Dieu par sa résurrection des morts.

 

          L’apôtre établit ainsi la double nature de Christ, nature humaine et nature divine en une seule personne : ce qui constitue bien évidemment un mystère impénétrable à la raison humaine. C’est pourquoi, à travers les siècles, on a vu se manifester un double courant d’erreurs : voir uniquement en Jésus-Christ, soit l’homme, soit le Dieu. Mais pour nous, il est demeuré ce qu’il était pour Paul : aussi réellement homme que Fils de Dieu. Les deux natures se sont unies, confondues en lui. Il est impossible de les séparer. On ne peut vraiment distinguer ce qui est de l’une ou de l’autre. Une certaine philosophie nie catégoriquement la possibilité d’une semblable union. L’argument est que la nature humaine est trop différente de celle de Dieu pour qu’il puisse y avoir fusion entre elles. Mais cela est une pensée humaine ; ce n’est nullement ce que dit la Parole de Dieu. Nous y lisons en effet que Dieu « souffla dans ses narines [il s’agit d’Adam] un souffle de vie » (Genèse 2.7). Ceci est la preuve qu’il y a dans la nature de l’homme quelque chose qui l’apparente à celle de Dieu. Ainsi, rien ne s’oppose logiquement à la pénétration des deux natures, quand l’obstacle du péché n’existe pas. Nous n’avons pas à nous laisser intimider par ceux qui raillent notre naïveté de croire à la divinité en même temps qu’à l’humanité de Jésus-Christ.

 

          Notre verset souligne aussi l’importance que Paul attachait à la résurrection de Jésus. Il est certain que, si Jésus n’était pas ressuscité, notre foi manquerait d’une base solide. Le tombeau vide apporte la preuve qu’il était bien réellement ce qu’il affirmait être ; et que ses paroles étaient conformes à la vérité. N’avait-il pas annoncé à l’avance sa mort et sa résurrection, en disant aux Juifs : « Détruisez ce temple et en trois jours, je le relèverai » (Jean 2.19) ? Il parlait non du temple de Jérusalem, comme les Juifs l’avaient cru, mais de son propre corps de chair, pour confirmer sa parole. Dieu, le Père, a ratifié le « tout est accompli » de son Fils mourant sur la croix. Sans la victoire de Pâques, comment pourrions-nous savoir que le sacrifice de Christ a été accepté et reconnu pleinement suffisant par la justice divine ? Ne perdons jamais de vue que la résurrection de Jésus-Christ est la suprême garantie de notre salut, la clé de voûte de notre foi.

 

André THOMAS-BRES

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