POURQUOI CELA M'ARRIVE-T-IL A MOI ?

 

POURQUOI CELA M’ARRIVE-T-IL A MOI ?

 

          Ami frappé par une épreuve de santé, n’avez-vous jamais constaté qu’il semble parfois que Dieu se cache, tout comme le soleil lorsqu’il est obscurci par d’épais nuages ? La maladie, la douleur physique, la souffrance intérieure, la tristesse sont comme autant d’écrans qui ne nous permettent plus de ressentir l’amour de Dieu. Et nous sommes assaillis par d’insidieuses questions, telle celle-ci : « Pourquoi cela m’arrive-t-il, à moi ? »

          Ce n’est pas nouveau. La Bible raconte l’histoire de Job, un homme accablé par une avalanche d’épreuves : entre autres la mort de tous ses enfants et, pour finir, une maladie épouvantable qui le mine. Il adresse à Dieu de nombreux « pourquoi ? », l’interroge, le prend à partie ; il ne comprend nullement ce qui lui est arrivé. Dieu ne lui en tient pas rigueur et va le guérir et le restaurer dans ses biens et ses affections. Même Jésus, au paroxysme de son agonie sur la croix, s’écrie : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27.46). Mais s’il a été abandonné par son Père au moment même où il mourait pour nos péchés, c’était afin que vous et moi, nous ne soyons jamais abandonnés par Dieu en croyant en lui.

          Il se peut que vous soyez tenté de dire : « Si Dieu m’aime, pourquoi permet-il cette maladie, cette infirmité ? » Il vous paraît si lointain ! Ne soyez pas culpabilisé si de telles pensées bouillonnent au-dedans de vous. Rares sont les chrétiens qui en sont épargnés.

          Peut-être ne ressentez-vous plus de joie, de paix ; la lecture de la Bible même ne réchauffe plus votre cœur : cette mise à l’épreuve de votre foi peut et doit être surmontée victorieusement. La vérité absolue, ce n’est pas ce que vous ressentez, mais ce que la Parole de Dieu affirme. Avec David, le roi-berger, proclamez : « L’Éternel est mon berger...Il restaure mon âme...Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi » (Psaume 23.1-4).

          Il n’est pas question ici de la vallée de la mort, mais de celle de son ombre. Auriez-vous peur d’une ombre, de la maladie qui vous frappe ? Elle n’est qu’une ombre. Et Jésus qui a dit : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.20), veut être votre compagnon de route.

 

Lucien CLERC

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