QUELQUES POINTS D’HISTOIRE SUR L’EFFUSION DU SAINT-ESPRIT

 

QUELQUES POINTS D’HISTOIRE SUR

L’EFFUSION DU SAINT-ESPRIT

 

          C’est aux premiers jours du XX° siècle, et quelque part dans la ville de Topeka, dans le Kansas (États-Unis), qu’il faut se rendre pour voir naître le Réveil de Pentecôte.

 

          Charles F. Parham, un pasteur méthodiste, regroupe plusieurs dizaines d’étudiants autour des grandes doctrines de la Bible.

          Mais laissons-le parler : « En décembre 1900, nous passâmes l’examen sur les sujets de la repentance, la conversion, la consécration, la sanctification, la guérison et le prochain retour de notre Seigneur Jésus. Nous étions parvenus dans notre étude au problème contenu dans le chapitre 2 du livre des Actes des Apôtres. Je croyais que notre expérience devait s’accorder avec la Parole de Dieu, aussi j’enjoignis aux élèves d’étudier ce que la Bible disait concernant le baptême dans le Saint-Esprit. »

 

Trois jours plus tard

 

          Nous sommes au matin du 31 décembre 1900, aux environs de 10 heures, les étudiants se retrouvent pour communiquer leurs conclusions. Ils sont unanimes. La véritable preuve du baptême dans le Saint-Esprit est le parler en langues. Aussitôt ils se mettent à prier et à chercher le Seigneur.              Le lendemain, le 1er janvier 1901, une étudiante, Agnès Ozman, demande à Charles Parham de lui imposer les mains pour recevoir le Saint-Esprit. A peine Parham a-t-il imposé les mains sur la jeune fille qu’elle est remplie de la puissance de Dieu et se met à parler en langues. En quelques jours, ces étudiants sont tous remplis du Saint-Esprit et avec Parham se mettent à prêcher dans plusieurs États du Nord.

 

Rue Azusa

 

          En 1905, Charles Fox Parham est secondé par un prédicateur noir, W.J. Seymour. Il va devenir un puissant instrument de Dieu. L’école biblique ayant été déplacée, W.J. Seymour exerce son ministère dans une chapelle en ruine, à Los Angeles, au 312 de la rue Azusa. C’est de cette église abandonnée que va jaillir le Réveil mondial de Pentecôte. Nous sommes en 1906. Les réunions commencent à 10 heures le matin et finissent à minuit.

          Les foules viennent, des malades sont guéris, la puissance de l’Esprit se manifeste, les gens sont étonnés de voir que toute distinction de race a disparu : des Blancs, des Noirs adorent le Seigneur, parlent en langues, exercent les dons de prophétie. A ce moment-là, ni Charles Parham, ni W.J. Seymour n’ont l’intention de fonder une Église ; au contraire, ils travaillent au Réveil dans leurs communautés.

 

Une nouvelle dénomination

 

          Mais bientôt ils sont rejetés et dans l’obligation de fonder une nouvelle dénomination. Ainsi l’Église pentecôtiste ne tarde pas à voir le jour et à s’accroître. En 1908, on compte vingt-huit mille croyants pentecôtistes dans les États d’Amérique du Nord. Dans de nombreux pays, le feu de Pentecôte embrase des milliers de croyants, comme en Suède, Russie, Australie, Afrique du Sud, îles Britanniques, et bien d’autres encore.

          En 1914, l’Église prend le nom d’Assemblée de Dieu et ne cesse de manifester la croissance qu’on lui connaît encore aujourd’hui. Ces Églises regroupent en effet plusieurs dizaines de millions de croyants dans le monde entier. On ne saurait plus ni ignorer ni taire le souffle de l’Esprit qui, de la Pentecôte à nos jours, s’étend à presque toutes les confessions chrétiennes. Un des grands responsables pentecôtistes disait : « C’est un défi à notre routine religieuse. Vous serez pour ou vous serez contre, mais vous ne l’ignorerez plus. Vous ne pouvez rester plus longtemps indifférents. »

 

(Source : Revue Pentecôte)

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Commentaires: 2
  • #1

    René (lundi, 11 mai 2020 08:42)

    Amen pour ce merveilleux témoignage de l’effusion du St Esprit dans ses derniers temps

  • #2

    Amen Dabla (vendredi, 03 novembre 2023 18:50)

    Je rêve ce même réveil spirituel pour l’Église de nos jours