UNE ÉPÉE A DEUX TRANCHANTS

 

UNE ÉPÉE A DEUX TRANCHANTS

 

« Vivante, en effet, et efficace est la Parole de Dieu, plus tranchante

que toute épée à deux tranchants, et pénétrante jusqu’à la division de

l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, elle juge les

réflexions et les pensées du cœur. »

(Hébreux 4.12)

 

          Dés le début, l’auteur lance, semble-t-il, avec joie cette affirmation : « Vivante, en effet. » […] Elle est vivante, non pas, évidemment, dans le sens qu’elle serait un être ayant une vie indépendante, mais parce qu’elle donne la vie. Des chrétiens par millions, à travers les siècles, pourraient unir leur témoignage à celui de l’écrivain sacré.

 

          Le second trait relevé ici c’est que la Parole de Dieu est « efficace », et le terme employé est celui d’où a été tiré le mot « énergique ». Étymologiquement, ce mot signifie « celui ou celle qui agit dans. » C’est bien dans le cœur de l’homme qu’opère la Parole de Dieu. Voilà pourquoi l’apôtre insiste et déclare littéralement qu’elle « est plus aiguë que toute épée à deux tranchants. »

 

          Il nous invite à passer en revue, par la pensée, les différents glaives affilés que nous avons pu manier ou admirer entre les mains des soldats et il affirme qu’ils sont dépassés par la Parole de Dieu.

 

          « Elle pénètre jusqu’au fond de l’âme et de l’esprit », dans cette retraite cachée où nos mauvais instincts ont trouvé un asile qu’ils croient à l’abri de tous les regards. Nous avons soin de ne pas même plonger les nôtres dans ce bourbier ; nous savons, d’instinct, ce que nous y trouverions. Ces pensées qui nous ont traversé l’esprit, ou que nous avons caressées cyniquement au-dedans de nous-mêmes, bien sûrs de n’être vus de personne, la Parole de Dieu les discerne et nous les présente dans toute leur horreur.

 

          Enfin, la dernière caractéristique de la Bible est qu’ « elle juge ». Le terme employé ici est celui dont dérive le mot « critique », et cela seul montre combien est fausse une attitude de critique en face des Écritures. C’est purement et simplement renverser les rôles, puisque ce sont elles qui doivent nous juger. L’auteur marque encore mieux l’erreur d’une telle façon d’agir en ajoutant : « elle juge les intentions et les pensées du cœur ». Ce domaine échappe complètement à nos investigations. Nous sommes souvent incapables de percevoir les mobiles qui nous font agir nous-mêmes, à combien plus forte raison ceux qui inspirent les actes de nos semblables. Qui pourrait discerner la part de l’hérédité ou de l’exemple sur la formation des caractères ? Donc, puisqu’il nous est impossible de sonder les mystères de notre subconscient, que les pensées de nos semblables nous sont cachées, quelle présomption de vouloir critiquer la Parole de Dieu !

 

          L’avertissement que nous venons de méditer est assez solennel pour que l’écrivain sacré laisse ses lecteurs sous cette impression. Cependant, son désir de les placer devant le choix qu’ils doivent faire est si grand qu’il leur révèle une effrayante réalité. Ou bien, ils se laisseront juger par la Parole de Dieu pendant qu’ils sont sur cette terre, et, reconnaissant leur perdition, ils accepteront le salut ; ou bien, ils résisteront à l’action rédemptrice de cette Parole qui, alors, les jugera au dernier jour.

 

A. NICOLE

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          Un message en vidéo de Paul Ballière : « La splendeur de Christ (6) l’épée qui sort de sa bouche ». Pour visionner et écouter ce message, cliquer sur le lien :

 

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