L’ADDICTION AUX JEUX VIDEO (2° partie)

 

L’ADDICTION AUX JEUX VIDÉO

 

(2° partie)

 

Comment s’en sortir ?

 

          Nous l’avons vu, l’addiction aux jeux vidéo peut avoir d’importantes répercussions sur la santé mentale et physique du jeune joueur pathologique. Réagir au plus vite est indispensable pour limiter l’impact de cette dépendance. L’accroc aux jeux ne peut lui-même se limiter. En revanche, le contrôle du temps passé à jouer – nous le verrons – doit être effectué par les parents.

          Il est fondamental que les parents instaurent un dialogue avec leur enfant, au cours duquel les jeux vidéo doivent être abordés sans tabou. C’est d’ailleurs une bonne solution pour s’intéresser à ce phénomène très actuel et montrer à son enfant que l’on partage son intérêt. Il faut surtout éviter les rapports de force. La Parole de Dieu déclare :

 

          « Vous, parents, ne révoltez pas vos enfants, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur. » (Éphésiens 6.4)

 

          Un jeu vidéo peut s’avérer positif s’il est parfaitement adapté à l’âge de l’enfant ou de l’adolescent, et que le temps qui lui est consacré est raisonnable. Il est évident que les parents doivent contrôler la teneur du/des jeu(x), pour éviter la violence et tout ce qui est contraire à l’esprit de la Parole de Dieu. Vérifiez donc le contenu des jeux les plus utilisés et, le cas échéant, remplacez les jeux violents par des jeux plus éducatifs. A ce propos, qui achète les jeux vidéo de votre l’enfant ? Qui les lui offre ? Ne sont-ce pas de bonnes questions ?

          Les prescriptions anciennes données par l’Éternel à Abraham sont toujours d’actualité. Dieu attendait « qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel » (Genèse 18.19). Quant au peuple d’Israël, Dieu dit :

 

          « Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre ; et afin qu’ils les enseignent à leurs enfants. » (Deutéronome 4.10)

 

          La Parole de Dieu, vivante, permanente, efficace, peut pleinement régler le cours de notre existence selon la volonté du Seigneur et ce, dans les moindres choses de la vie. Les parents chrétiens ne doivent jamais l’oublier, ni pour eux, ni pour leurs enfants.

 

          La pratique du jeu vidéo ne doit pas empiéter sur la vie familiale, la scolarité, le temps de sommeil et les loisirs. Il est souhaitable que l’espace réservé aux jeux vidéo soit situé dans les zones de l’habitation réservées à toute la famille. De cette façon, le jeune ne se retrouve pas isolé face à son écran et il est plus facile de limiter le temps passé à cette activité. Il est indispensable de fixer des règles, à savoir quels types de jeux sont autorités, d’autres non, et en donner les raisons à l’enfant. Ce dernier doit comprendre la nuance entre interdiction et éducation.

 

          Comment canaliser la fascination exercée par les jeux vidéo sur les enfants ? Quels comportements les parents doivent-ils adopter ?

          Ils ne doivent pas hésiter à parler des jeux vidéo avec l'enfant. Quelles sont les nouveautés ? Quels jeux l'enfant préfère-t-il ? Pourquoi ? Faire parler l'enfant sur l'objet de sa fascination permet aux parents de mieux comprendre les ressorts de « l'envoûtement », et par conséquent d'agir à bon escient.

          Ils ne doivent en aucun cas baisser les bras et se résigner devant l’esclavage dans lequel est tombé leur enfant. Dans l'immense majorité des cas, la consommation des jeux vidéo par les ados et pré-ados est avant tout...le problème des parents ! Prévenir l’addiction aux jeux vidéo passe par l’établissement de règles réelles mais non drastiques : il n’est pas question d’interdire l’accès aux jeux, mais de régler avec sagesse le temps qui leur est consacré. Il faut faire en sorte que le jeu vidéo ne devienne plus le refuge principal de l’ado. « On pousse l’enfant pour qu’il fasse d’autres activités, qu’il voit des amis, qu’il privilégie une vie sociale. Il faut l’aider à avoir du plaisir en dehors du jeu, sans pour autant lui supprimer brutalement son activité favorite », recommande une addictologue. « Sinon, il sera frustré, et il arrive que la frustration se déplace vers une autre addiction », ajoute-t-elle. L'interdiction est avant tout un puissant stimulateur de transgression que l’enfant sait parfaitement bien utiliser. Interdits à la maison, les jeux seront consommés chez les amis, sur Internet ou dans les cybercafés. Il faut imposer des limites, mais pas interdire. « Par exemple, on peut instaurer avec lui un jour sans jeu vidéo. On peut installer l’écran sur lequel il joue dans le salon. Si l’adolescent n’adhère pas à ces mises en place, qu’il est en colère, agressif ou triste, il faut consulter, parce qu’il souffre et les parents ne voient que la partie visible de l’iceberg », conclut Marthylle Lagadec (psychologue spécialiste en addictions comportementales à Paris), qui conseille vivement aux parents de surveiller la façon dont leur adolescent utilise Internet, les réseaux sociaux et plus généralement les écrans.

 

          User de la sagesse d’en haut dans de pareilles situations relève donc, pour les parents chrétiens, de la pédagogie divine. Les parents doivent apprendre l’exercice de cette « sagesse d’en haut...premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante... » (Jacques 3.17)

 

          Nous comprenons bien que, dans le monde, les parents démunis face à un début d’addiction aux jeux vidéo de leur enfant puissent se tourner vers un médecin. Le jeune peut alors être pris en charge par un psychologue spécialisé dans les pratiques addictologiques. Nous n’avons rien contre de telles démarches, bien évidemment. Mais les parents chrétiens savent qu’il y a pour eux une autre voie, et qu’ils peuvent se tourner vers Dieu. Notre Père céleste a la puissance de briser toutes les chaînes – quelles qu’elles soient – qui font de l’une de ses créatures un véritable esclave. Pourquoi ne pas faire appel au pasteur, aux responsables de l’Église, pour un entretien sur ce sujet, et pour une démarche commune dans la prière ? Dieu déclare :

          « Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n ‘y en a point d’autre. » (Esaïe 45.22)

 

          Jésus a déclaré :

 

          « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8.36)

 

          Que de captifs, qui ont crié à Dieu, et ont été magnifiquement libérés ! « Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel...Et il rompit leurs liens. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! Car il a brisé les portes d’airain, il a rompu les verrous de fer. » (Psaume 107.13-16)

 

          Frères et sœurs, parents chrétiens, au-dessus et au-delà de tous ces combats spirituels, n’oubliez jamais l’objectif prioritaire, qui était celui de Josué :

 

          « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » (Josué 24.15)

 

          « Il [l’Éternel] a établi un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, et il a ordonné à nos pères de l’enseigner à leurs enfants, pour qu’elle soit connue de la génération future, des enfants qui naîtraient, et que, devenus grands, ils en parlent à leurs enfants, afin qu’ils mettent en Dieu leur confiance, qu’ils n’oublient pas les œuvres de Dieu, et qu’ils observent ses commandements. » (Psaume 78.5-7)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0