LE PARLER EN LANGUES DANS L’HISTOIRE

 

LE PARLER EN LANGUES DANS L’HISTOIRE

Quelques témoignages

 

Premiers siècles de l’Église

 

          Irénée (135-202), Évêque de Lyon.

          Il écrivait dans on ouvrage « Contre les Hérésies » : « Il y a parmi nous des fidèles qui ont la prescience des choses à venir, ils ont des visions, ils prophétisent. De la même manière, nous entendons parler, de nos jours encore, de plusieurs frères dans l’Église qui possèdent les dons prophétiques et qui, sous le pouvoir de l’Esprit Saint, parlent plusieurs langues et mettent en pleine lumière, pour le bénéfice de tous, les mystères cachés aux hommes, et qui proclament les mystères de Dieu. »

 

          Tertullien (160-250).

          « Traité contre l’Hérétique Marcion » : « Cher Marcion, montre-nous donc comme charisme de ton Dieu quelques prophètes comme il a été dit qu’il en viendrait : laisse-les donc produire un psaume, une vision, une prière, mais que ce soit bien du Saint-Esprit, en extase ou dans le ravissement divin, lorsqu’il aura reçu le pouvoir d’interpréter un message que lui-même a reçu ; montre-moi donc aussi une seule femme à la langue orgueilleuse au sein de ta communauté qui ait jamais prophétisé parmi tes très saintes sœurs. Or tous ces signes, tous ces dons spirituels existent partout de mon côté, et je peux te les produire sans la moindre difficulté, et tous y consentent avec le Créateur. C’est pourquoi sans le moindre doute, le Christ, le Messie, l’Esprit Saint et les Apôtres attestent qu’ils appartiennent, et cela de plusieurs manières, à mon Dieu. »

 

          Pacôme (290-346).

          On rapporte qu’il fut capable, après de longs jours de prière, de parler le grec et le latin, sans les avoir jamais appris, mais dans la puissance de l’Esprit (« Vie des saints » d’A.Butler).

 

Moyen-Âge

 

          Syméon, le nouveau théologien (949-1022).

          Il fut inondé, au cours d’une nuit, d’une lumière spirituelle telle qu’il ne pouvait que proférer des paroles inintelligibles.

 

          Vincent Ferrier (1350-1419).

          Il vivait en Espagne, prêchait un message de repentance et appelait de tous ses vœux une réforme spirituelle au sein de l’Église. Les réunions qu’il organisait baignaient dans une atmosphère de puissance. Ses prédications étaient suivies de nombreuses guérisons et on lui reconnaissait le don de guérison et le don des langues.

 

Les Anabaptistes (XVI° siècle)

 

          Leur ardeur spirituelle les conduisait à expérimenter des extases et le charisme des langues se manifestait dans leurs Assemblées.

 

Les Quakers

 

          Ils se réunissaient dans des salles dépourvues de tout ornement et attendaient avec recueillement l’arrivée de l’Esprit Saint. Si l’un d’eux sentait l’inspiration qui s’annonçait par un tremblement – d’où leur nom – il se levait, prenait la parole et tous l’écoutaient en silence. « Tandis que nous nous attendions au Seigneur, nous recevions souvent une effusion de l’Esprit et nous parlions en de nouvelles langues » (Braithwaite).

 

Les prophètes cévenols ont exercé abondamment la glossolalie (parler en langues) parmi eux…

 

          Jacques Dubois.

          Un clair témoignage sur la glossolalie suivie de l’interprétation des langues : « J’ai vu plusieurs personnes de l’un et de l’autre sexe qui, dans l’extase, prononçaient certaines paroles que les assistants jugeaient être une langue étrangère. Ensuite celui qui parlait déclarait quelquefois ce que signifiaient les paroles qu’il avait prononcées. »

 

Thomas Walsh

 

          Un des premiers prédicateurs de Wesley rapporte dans son journal, à la date du 8 mars 1750 : « Ce matin, le Seigneur m’a donné une langue que je ne connaissais pas, élevant mon âme jusqu’à lui d’une manière merveilleuse. »

 

Charles Finney

 

          Jeune avocat, le 10 octobre 1821, il passa par une merveilleuse conversion. Le soir même, il reçut un puissant baptême spirituel, et l’Esprit parla par lui en d’autres langues. « Il n’en parlait pas, témoigne une amie dans sa biographie, car il pensait que c’était une faveur spéciale que Dieu lui accordait » (The Bridegroom’s Messenger », octobre 1935).

 

Philippe Schaff

 

          Dans son « Histoire de l’Église chrétienne » (volume 1, page 237), il mentionne que la glossolalie était pratiquée en Suède dans les années 1841-1843 et dans le Réveil irlandais de 1859.

 

Dans le Réveil du Pays de Galles (1904-1906)

 

          Les fidèles se mettaient à entonner des cantilènes et des cantiques spirituels (« La sagesse de Dieu », p.199).

 

Témoignage d’un officier de l’Armée du Salut

 

          « Dans les premiers temps de l’Armée du Salut, nous avions fréquemment des manifestations de ce genre au cours de nos demi-nuits de prières. Nous ne comprenions pas ce que ces choses signifiaient et nous les appelions des « coups de gloire » (« Les Signes accompagnant le ministère » de Philippe Emirian, « La Glossolalie »).

 

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