L’AUTORITÉ DIVINE DE LA BIBLE

 

L’AUTORITÉ DIVINE DE LA BIBLE

 

          Il est de la plus haute importance en tout temps, mais plus spécialement de nos jours, d’avoir le cœur et l’esprit fermement établis dans la grande vérité de l’autorité divine de la Sainte Écriture, de son inspiration plénière, de sa complète suffisance pour tous les besoins, pour toutes les âmes et pour toutes les époques. Il y a au-dehors deux influences hostiles : l’incrédulité d’une part et la superstition de l’autre. La première nie que Dieu nous ait parlé dans sa Parole ; la seconde admet qu’il ait parlé, mais elle nie que nous puissions comprendre ce qu’il dit, à moins que ce ne soit par l’interprétation de l’Église.

         Or, tandis que plusieurs reculent avec horreur devant l’impiété et l’audace de l’incrédulité, ils ne voient pas que la superstition les prive tout aussi complètement des Écritures. Car, nous le demandons, en quoi consiste la différence entre nier que Dieu nous ait parlé, et nier que nous puissions comprendre ce qu’il dit ? Dans l’un et l’autre cas, ne sommes-nous pas privés de la Parole de Dieu ? Incontestablement. Si Dieu ne peut pas me faire comprendre ce qu’il dit, s’il ne peut pas me donner l’assurance que c’est lui-même qui parle, je ne suis nullement plus avancé que s’il n’avait point parlé du tout. Si la Parole de Dieu n’est pas suffisante sans l’interprétation de l’homme, alors elle ne peut nullement être la Parole de Dieu. De deux choses l’une : ou Dieu n’a pas parlé du tout ; ou bien, s’il a parlé, sa parole est parfaite. Il n’y a pas d’autre alternative : il faut nécessairement se prononcer pour l’une ou l’autre de ces assertions. Dieu nous a-t-il donné une révélation ? L’incrédulité dit : « Non ». la superstition dit : « Oui, mais on ne peut la comprendre sans l’autorité humaine ». Nous sommes donc, dans un cas comme dans l’autre, privés de l’inestimable trésor de la précieuse Parole de Dieu ; et ainsi l’incrédulité et la superstition, si différentes en apparence, se rencontrent en ce seul point, pour nous ôter une révélation divine.

          Mais, béni soit Dieu de ce qu’il nous a donné une révélation. Il a parlé, et sa parole peut atteindre et le cœur et l’entendement. Dieu peut donner la certitude que c’est lui qui parle, et nous n’avons pas besoin pour cela d’aucune intervention d’autorité humaine. Nous n’avons pas besoin d’un pauvre lumignon pour nous rendre capables de voir que le soleil resplendit. Les rayons de cet astre glorieux ont assez de lumière par eux-mêmes sans qu’il soit nécessaire d’y ajouter une autre misérable ressource. Tout ce qu’il nous faut, c’est de nous tenir au soleil, et nous serons convaincus qu’il brille. Si nous nous retirons sous une voûte ou dans un souterrain, nous n’en sentirons pas l’influence. Il en est justement ainsi de l’Écriture : si nous nous plaçons sous les influences glaciales et ténébreuses de la superstition ou de l’incrédulité, nous n’éprouverons pas le pouvoir lumineux et fécond de cette divine révélation.

 

C.H. M

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