LES TROIS PARADIS

 

LES TROIS PARADIS

 

« Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée...»

(Cantique des cantiques 4.12)

 

          La fiancée est maintenant présentée sous une figure nouvelle. Elle est vue dans le caractère d'un jardin, d'une source, et d'une fontaine.

 

          Elle est parc, source, et onde, c'est-à-dire qu'elle est une émanation de vie.

 

 

Le paradis terrestre

 

          La pensée d'un jardin tient une place spéciale devant Dieu. Planter un jardin fut son premier soin après avoir formé l'homme. « L'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé. » (Genèse 2.8)

          Dans ce jardin, se trouvaient beaucoup d'arbres aux fruits agréables, et un fleuve. « L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. » (Genèse 2.9-10)

 

 

Le paradis céleste

 

          Dans le ciel, Dieu a un paradis, un jardin de délices, dans lequel se trouvent l'arbre de vie et un fleuve.

          Jésus dit: « A celui qui vaincra, je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. » (Apocalypse 2.7)

          L'apôtre Jean écrit: « Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. » (Apocalypse 22.1-2)

 

          Comme résultat de l'ascension et de la glorification de Jésus, de vrais délices pour Dieu se trouvent maintenant dans le ciel.

 

 

Le paradis dans notre cœur

 

          Le désir de Dieu est de voir en nous, ici-bas, le caractère des choses d'en haut, la gloire et la beauté du ciel.

 

          La pensée de l'Éternel a été, et sera, de faire d'Israël son jardin. Avant cela, Dieu forme les mêmes projets à l'égard du résidu d'Israël.

 

          Il en est de même pour l'Église et pour notre vie. Dieu veut que notre cœur soit son jardin. D'ailleurs, Jésus n'a-t-il pas déclaré: « Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée » ? (Matthieu 15.13) Les Écritures marquent d'un trait tout spécial la pensée du jardin. Pour toute la création, entièrement magnifique, il a suffi que Dieu parle et les choses ont existé. Tout était bon. Mais pour le jardin, Dieu le planta. « L'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient. » (Genèse 2.8) Il était l'œuvre de ses mains. Il révèle l'intérêt particulier et direct que Dieu y a pris.

 

          Réfléchissons à notre vie. Examinons ce que nous sommes. Considérons ce que nous devrions être pour le plaisir de Dieu et de Christ. La Bible dit: « Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu. » (Hébreux 6.7) Par contre, « si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu. » (Hébreux 6.8) Nous sommes pour le plaisir de Dieu. C'est le but du fruit de la grâce.

 

          Avons-nous compris cette grande et profonde réalité spirituelle ?

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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