LA DESTINÉE FUTURE DE CEUX QUI REJETTENT LA RÉDEMPTION QUI EST EN JÉSUS-CHRIST (1° partie)

 

LA DESTINÉE FUTURE DE CEUX QUI REJETTENT

LA RÉDEMPTION QUI EST EN JÉSUS-CHRIST

(1° partie)

 

1. La destinée future de ceux qui ne croient pas que Jésus est le Fils de Dieu

 

          Jean 8.24 : « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas [ce] que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » (voir aussi le contexte, v.21).

 

          Ceux qui ne croient pas que Jésus est le Messie et le Fils de Dieu, mourront dans leurs péchés ; où il va ils ne peuvent aller.

 

          Note : la croyance dont il est question ici n’est pas une simple opinion, mais une foi qui gouverne la vie.

 

 

2. La destinée future de ceux qui ont fait le mal

 

          Jean 5.28-29 : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres, entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. »

 

          Tous les hommes ressusciteront d’entre les morts, ceux qui auront rejeté le Christ, comme ceux qui l’auront accepté ; mais ceux-ci ressusciteront pour la vie, les autres pour le jugement.

 

          Comparez 1 Corinthiens 15.22 : « Et comme tous meurent en Adam, de même aussi, tous revivront en Christ. »

 

 

3. La destinée future des discuteurs et des désobéissants

 

          Romains 2.5, 6, 8, 9 (version Darby) : « Mais selon ta dureté et selon ton cœur sans repentance, tu amasses pour toi-même la colère dans le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu qui rendra à chacun selon ses œuvres...mais à ceux qui sont contentieux et qui désobéissent à la vérité et obéissent à l’iniquité, la colère et l’indignation ; tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, et du Juif premièrement, et du Grec. »

 

          Ceux qui sont contentieux (discuteurs) et n’obéissent pas à la vérité (comparez Jean 3.18-19 ; Jean 14.6) mais obéissent à l’iniquité, seront atteints par la colère et l’indignation, la tribulation et l’angoisse.

 

 

4. La destinée future de ceux qui ne connaissent pas Dieu et n’obéissent pas à l’Évangile

 

          2 Thessaloniciens 1.8-9 (version Darby) : « ...En flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu et contre ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints. »

 

          Ceux qui ne connaissent pas Dieu et n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu’il viendra pour être glorifié dans ses saints.

 

          Note : Nous verrons plus loin ce que signifie le mot « destruction ».

 

 

5. La destinée de ceux qui ne seront pas trouvés inscrits dans le livre de vie

 

          Apocalypse 20.15 (version Darby) : « Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. »

 

          Quiconque, au jugement du grand trône blanc, ne sera pas trouvé inscrit dans le livre de vie, sera jeté dans l’étang de feu.

 

 

6. La destinée future de ceux qui négligent Christ en négligeant ses frères

 

          Matthieu 25.41, 46 : « Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez-vous en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges...Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, et les justes dans la vie éternelle. »

 

          Lorsque Christ viendra juger les nations, il dira à ceux qui seront à sa gauche (c’est-à-dire à ceux qui l’ont négligé en négligeant leur devoir envers ses frères affamés, altérés, isolés, mis en prison) : « Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges ». Et ils iront au châtiment éternel.

 

 

7. La destinée future des lâches, des incrédules, etc.

 

          Apocalypse 21.8 (version Ostervald): « Mais pour les timides, les incrédules, les exécrables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

          Les lâches (timides), les incrédules, les meurtriers, les abominables (exécrables), les impudiques (fornicateurs), les enchanteurs (empoisonneurs), les idolâtres, et tous les menteurs auront leur part dans l’étang ardent de feu et de soufre.

 

 

8. Réponses à certaines questions

 

          Première question : Le feu dont il est parlé comme constituant le châtiment à venir du péché, est-il un feu au sens littéral du mot ?

 

          Réponse : Remarquez combien souvent le mot « feu » et des expressions synonymes, sont employés :

 

          Matthieu 7.19 : « Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. »

          Jean 15.6 : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. »

          Esaïe 66.24 : « Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi, car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s’éteindra point, et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »

          Hébreux 6.8 : « Mais si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu. »

          Hébreux 10.26-27 : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur du feu qui dévorera les rebelles. »

          Apocalypse 20.15 : « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »

          Apocalypse 21.8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

 

          Matthieu 13.30, 41, 42 : « Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier...Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

 

          Dans une parabole, nous nous attendons à des figures, mais dans l’explication de la parabole, nous nous attendons aussi à ce que les figures soient expliquées par les faits réels qu’elles représentent. Toutefois, dans la parabole de l’ivraie, chaque image est expliquée, excepté le feu qui demeure feu dans la parabole comme dans son interprétation. Comparez aussi Matthieu 13.47-50.

 

 

          Deuxième question : L’étang de feu est-il un lieu de tourment continuel et conscient ou un lieu d’anéantissement de l’être, ou encore un lieu d’existence inconsciente ?

 

          Réponse : Le châtiment des pécheurs (ou méchants) est désigné par les mots « mort » et « destruction ». Quel sens la Parole de Dieu donne-t-elle à ces mots ?

 

          « MORT ».

 

          (1) 1 Timothée 5.6 : « Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante. »

          Éphésiens 2.1 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés. »

 

          Le mot « mort » est appliqué aux pécheurs encore en vie, mais vivant mal. Ils ont bien la vie dans le sens de l’existence, mais non la vraie vie dans le sens d’exister véritablement. Comparez 1 Timothée 6.19.

 

          (2) Apocalypse 21.8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

 

          La Parole de Dieu définit la mort comme l’aboutissement final d’une vie de péché et d’incrédulité et qui prendra place dans le lieu de tourment.

 

          (3) Jean 17.3 (version Ostervald) : « Et c’est ici la vie éternelle : qu’ils te connaissent, toi qui es le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. »

          1 Jean 1.2 : « Et la vie éternelle a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui nous a été manifestée. »

 

          La Parole de Dieu ne considère pas la vie comme l’existence seulement, mais comme l’existence véritable, vécue dans la connaissance du vrai Dieu, la vie manifestée en Jésus-Christ. La mort donc, n’est pas simplement la non-existence, mais une vie mauvaise, misérable, dégradée, diabolique.

 

          « DESTRUCTION », « RUINE », « PERDITION ».

 

          (1) L’usage général du mot :

 

          Matthieu 9.17 : « On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres se rompent, le vin se répand et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. »

 

          Lorsqu’on parle d’une chose « perdue » (le verbe, dont le mot généralement traduit par « détruit » et « ruine », est dérivé) cela ne signifie pas qu’elle a cessé d’être, mais qu’elle est tellement abîmée et ruinée, qu’elle ne peut plus servir à l’usage auquel elle était destinée.

 

          Comparez aussi Matthieu 26.8 : « Les disciples voyant cela s’indignèrent et dirent : A quoi bon cette perte ? » (Le même mot est traduit ailleurs par « ruine », « perdition », « destruction ».

 

          (2) L’emploi spécial du mot, appliqué au sort des pécheurs (méchants) :

 

          Apocalypse 17.8, 11 : « La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra...Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. »

 

          (Notez que le mot grec traduit ici par « perdition » est traduit par « destruction » ou « ruine » dans 2 Pierre 3.16 ; Philippiens 3.19 ; 2 Pierre 3.7, (selon les versions). Or, si nous pouvons savoir où la bête va être jetée, nous saurons ce que signifient « perdition » et « ruine ». Lisons Apocalypse 19.20 : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre... » Lisons encore Apocalypse 20.10 : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

          Dans ce dernier passage, nous retrouvons la bête dans l’étang de feu et tourmentée, même après que mille ans se sont écoulés.

 

          Les mots « destruction », « perdition », « ruine » sont formellement appliqués, dans le Nouveau Testament, à la condition des êtres qui habiteront le lieu de tourment conscient et qui n’aura pas de fin.

 

          D’après Luc 19.10 : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu », il est clair que « perdition » ne signifie pas « annihilation ».

 

          (3) Apocalypse 14.10-11 : « Il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image ; et quiconque reçoit la marque de son nom. »

 

          La condition finale de ceux qui recevront la marque de la bête est décrite comme étant un tourment sans fin, sans repos et toujours conscient.

 

          Objection : « Ce passage ne se rapporte pas à un état éternel, puisqu’il parle de « jour et nuit ».

 

          Réponse :

 

          (1) Comparez Apocalypse 4.8 : « Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes ; et ils sont remplis d’yeux tout autour et au-dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! »

          Apocalypse 7.14-15 : « Je lui dis : Mon Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux. »

          Apocalypse 20.10 : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

 

          (2) Apocalypse 19.20 : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. » Comparez Apocalypse 20.10 : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » : Ce qui montre la bête et le faux-prophète encore dans l’étang de feu, quoique mille ans se soient écoulés, et toujours tourmentés.

 

(à suivre)

R.A. TORREY

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