LA PRÉDICATION DE DOUGLAS SCOTT

   

        LA PRÉDICATION DE DOUGLAS SCOTT

 

Un message essentiellement tiré de la Bible

 

          Sa prédication fourmillait de citations bibliques qui constituaient l’ossature de son sujet.

 

          Il croyait à l’inspiration des Écritures.

          Pour lui, la Bible est la Parole de Dieu, de la première à la dernière page. Les promesses sont certaines et véritables. C’est une semence de vie et, même si le prédicateur est maladroit, la semence germera et portera du fruit pour la vie éternelle. A chaque question difficile, il répondait par des versets de la Parole de Dieu.

 

          Il croyait en un Dieu unique, en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit. Il ne l’expliquait pas. Il croyait.

 

          Il affirmait que Jésus est le Fils unique, issu du Père, existant de toute éternité.

          En Jésus habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Ce Dieu s’est fait homme et il est apparu sous la forme humaine de Jésus-Christ.

 

          Il croyait au sacrifice de Jésus sur la croix.

          Jésus a pris notre place. Son sacrifice nous lave de tous nos péchés. Et si nos péchés sont comme le cramoisi, ils deviennent blancs comme la neige.

 

          Il croyait au salut par grâce, par la foi au nom du Sauveur.

 

          Il affirmait avec force la guérison divine.

          Les promesses de Jésus sont véritables comme autrefois. Jésus guérit l’aveugle, le paralytique, le cancéreux par une merveilleuse délivrance. A chaque réunion, Douglas Scott imposait les mains aux malades.

 

          Il croyait au baptême dans le Saint-Esprit avec le signe initial du parler en langues, et au ministère du Saint-Esprit.

 

 

Ce qui frappait dans sa prédication

 

          Elle était conviction et autorité.

          Il ne faisait pas un discours pour persuader par des arguments humains. Il affirmait avec force la vérité de Dieu. Ce n’était pas sa parole, c’était la Parole de Dieu. Il ne parlait pas à l’intelligence, mais au cœur.

 

          Quand il parlait d’une voix éclatante, il semblait que les mots allaient pénétrer jusqu’au plus profond du cœur ; le pécheur se sentait repris dans sa conscience.

 

          Sa forme de pensée était agréable.

          Il l’exprimait d’une façon si inattendue et si convaincante que l’on en était tout stupéfait. On l’écoutait jusqu’au bout et on se laissait convaincre. D’autant plus que son accent anglais, très rude et incompréhensible au début, avait pris une intonation particulière qui, si elle détendait parfois l’auditeur, produisait en lui une impression profonde.

 

          Son message était construit d’une façon extrêmement simple.

          Il ne s’adressait pas aux intellectuels, mais les intellectuels se convertissaient. Sa prédication était comprise de tous ; il s’adressait à cette grande foule anonyme, à cette masse de gens qui souffraient et qui étaient dans la détresse. Au fur et à mesure qu’il parlait, les visages se détendaient, ils devenaient moins tristes, et un soulagement venait inonder le cœur.

 

          Il était d’une simplicité admirable.

          Il pouvait être reçu dans une pauvre mansarde aussi bien que dans un somptueux appartement.

 

          Il faisait du bien à ceux qui l’entouraient.

          Il ne possédait rien pour lui. Tout ce qu’il recevait, il l’envoyait aux jeunes serviteurs de Dieu inconnus qui se débattaient dans la misère. Il aurait pu au moins penser à un toit pour ses vieux jours. Il n’a eu qu’une pierre tombale dans une petite ville de France où son corps repose, en attendant la résurrection d’entre les morts.

 

André NICOLLE

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