PÉCHÉ ET MALADIE

    

         PÉCHÉ ET MALADIE

 

          « Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies. » (Matthieu 8.16-17)

 

 

Origine de la maladie

 

          La maladie a son origine lors de la première désobéissance dans le jardin d’Éden. Le châtiment pour le péché était la mort car Dieu avait dit à Adam : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2.17) La peine de mort incluait la mort physique aussi bien que la mort spirituelle. Lorsque Adam et Eve eurent péché, la peine de mort devint effective. « Tu es poussière et tu retourneras dans la poussière. » (Genèse 3.19) La corruption fit irruption dans le monde, entraînant les maladies et les infirmités. La maladie est ainsi l’avant-coureur de la mort à laquelle sont soumis nos corps corruptibles.

 

          La maladie demeurera le péril de l’homme jusqu’au jour où « ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité. Alors s’accomplira la parole qui est écrite : la mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? Où est ton aiguillon ? » (1 Corinthiens 15.54-55)

 

 

Satan et la maladie

 

          Satan a le pouvoir d’affliger les hommes par la maladie.

 

          Lorsque les hommes pèchent, ils se mettent eux-mêmes sous l’esclavage de Satan, s’attribuant le salaire du péché qui est la mort (Romains 6.23). « Ils sont étrangers à la vie de Dieu. » (Éphésiens 4.18) Et Paul ajoute : « vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés. » (Éphésiens 2.1)

 

          La maladie que quelques-uns expérimentent peut n’être que l’anticipation de la mort.

 

          Mais Satan, peut-il affliger le croyant par la maladie ? Oui, mais il a besoin de la permission de Dieu. Job est l’exemple le plus typique de ce cas.

          Job était un croyant. Sa foi était profonde : « Je sais que mon rédempteur est vivant. » (Job 19.25) Son témoignage était excellent : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » (Job 1.8)

 

          Dieu donnait donc de lui un bon témoignage. Mais Satan suggéra que Job était ainsi par intérêt (Job 1.9-10). Et il ajouta : « Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. » (Job 1.11)

 

          Dieu donna à Satan la permission d’enlever à Job ce qu’il possédait. Et Satan lui enleva ses troupeaux, ses serviteurs, ses fils et ses filles (Job 1.13-22).

 

          Job supporta vaillamment l’épreuve. « En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à l’Éternel. » (Job 1.22)

 

          Dieu rendit encore témoignage au sujet de Job. « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif. Et Satan répondit à l’Éternel : peau pour peau ! Tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face. L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre ; seulement, épargne sa vie. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête. » (Job 2.3-7)

 

          Satan ne peut pas affliger un croyant sans la permission de Dieu. Car Dieu a placé une haie autour de ceux qui lui appartiennent et il les protège (Job 1.10). Ceux qui sont à l’intérieur de la haie ne peuvent être touchés sans la permission de Dieu. Lorsque Dieu autorise Satan à affliger un chrétien, cela fait toujours partie de son plan divin.

 

          D’après sa confession, Job fut amené par cette expérience à une communion plus étroite avec Dieu. « Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu. » (Job 42.5) Au travers de son expérience, Job fut rendu capable de se voir tel qu’il était : « C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre. » (Job 42.6)

 

          Ce n’est pas par caprice ou par fantaisie que Dieu autorise Satan à affliger le chrétien. Dieu a toujours un but. Le chrétien doit demeurer dans l’assurance que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8.28)

 

 

Péché et châtiment

 

          Parfois – mais non toujours – les afflictions sont des châtiments. De la même manière que la mort est entrée dans le monde par le péché d’Adam, l’affliction vient sur les hommes parce qu’ils pèchent. Les Saintes Écritures contiennent plusieurs exemples de ce grand principe.

 

1. Marie.

 

          Marie, la sœur de Moïse murmura contre lui et essaya d’usurper son autorité. « Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? » (Nombres 12.2)

 

          Dieu fut irrité et Marie fut frappée par la lèpre. « Marie fut enfermée sept jours en dehors du camp. » (Nombres 12.15)

 

2. Joram.

 

          Joram, roi de Juda, fut puni de ses péchés par une maladie. « Après tout cela l’Éternel le frappa d’une maladie d’entrailles qui était sans remède ; elle augmenta de jour en jour, et sur la fin de la seconde année, les entrailles de Joram sortirent par la force de son mal. Il mourut dans de violentes souffrances. » (2 Chroniques 21.18-19)

 

3. Osias.

 

          Osias, roi de Juda, eut un splendide commencement. « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait Amatsia, son père. Il s’appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu ; et dans le temps où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer. » (2 Chroniques 26.4-5)

 

          Mais Osias devint orgueilleux. « Mais lorsqu’il fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre. » (2 Chroniques 26.16) A cette époque, seuls les prêtres pouvaient faire brûler de l’encens, et seuls ils avaient le droit d’entrer dans le lieu saint (Nombres 18.1-7). Pour les autres, c’était une désobéissance qui méritait la mort.

 

          Or, Osias pénétra dans le temple de Dieu pour brûler des parfums. Le châtiment ne se fit pas attendre : « La lèpre éclata sur son front en présence des sacrificateurs, dans la maison de l’Éternel. » (2 Chroniques 26.19)

 

4. Hérode.

 

          Hérode Agrippa, le fils de cet Hérode qui se moqua de Christ, le petit-fils de celui qui ordonna la mise à mort des enfants de Bethléhem, voulut se faire adorer comme un Dieu. « Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira rongé des vers. » (Actes 12.23)

 

          Jésus-Christ est venu dans le monde pour combattre la maladie et il s’est d’abord attaqué au péché qui en est la cause. Son œuvre sur la terre fut une anticipation de celle de la croix. « Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe le prophète : Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies. » (Matthieu 8.16-17)

 

Les fondements de la foi

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          Le prochain article traitera du sujet : Dieu et la guérison de l’âme et du corps. (NDLR)  

 

   

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