LE CHEF DE L’ARMÉE DE L’ÉTERNEL... OU QUAND DIEU ARRIVE AU BON MOMENT

  

LE CHEF DE L’ARMÉE DE L’ÉTERNEL...

OU QUAND DIEU ARRIVE AU BON MOMENT

 

          « Et il fut, quand Josué était à Jéricho, il leva ses yeux et il vit : et voici un homme se tenait vis-à-vis de lui, et son épée dégainée dans sa main. Et Josué alla vers lui et il lui dit : « Es-tu pour nous ou pour nos adversaires ? » Et il dit : « Non, car je suis le chef de l’armée de l’Éternel. Maintenant je suis venu. » Et Josué tomba sur sa face à terre, et il se prosterna, et il lui dit : « Que dit mon Seigneur à son serviteur ? » Et le chef de l’armée de l’Éternel. dit à Josué : « Enlève ta sandale de sur ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est sainteté. » Et Josué fit ainsi. » (Josué 5.13-15, traduction littérale du texte original hébreu).

 

          Le voici donc au pied du mur. Au pied des murs, devrais-je dire, là, devant les murailles arrogantes et provocatrices d’une Jéricho défiant toute force conquérante. Autrement dit, Josué est face à l’impossible, à l’imprenable. Conquérir Canaan est pourtant la grande mission pour laquelle il a été appelé, et à laquelle il a consacré sa vie. Moïse lui avait dit, en présence de tout Israël : « Fortifie-toi et prends courage, car tu entreras avec ce peuple dans le pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. » (Deutéronome 31.7)

 

          Sans nul doute, les paroles de Moïse résonnaient encore dans son cœur avec la même force. La même fraîcheur aussi. Quarante-cinq années s’étaient écoulées, mais le fils de Nun, à la foi inébranlable, cet espion envoyé jadis avec d’autres pour explorer Jéricho, y croyait toujours : les enfants d’Israël conquerraient Canaan et s’y établiraient. D’autant plus que la vocation était assortie d’une merveilleuse promesse. Moïse avait déclaré : « L’Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne t’effraie point. » (Deutéronome 31.8)

 

          Il n’empêche que Jéricho est là, juste devant. Sur la route de la conquête promise, la première difficulté s’élève, impressionnante, dominatrice.

 

          Dieu est « Docteur es-stratégie militaire ». En effet, en prenant Jéricho, et un peu plus tard Aï, Josué pourra pénétrer au cœur du pays. Il remportera ainsi la victoire sur la coalition des rois du midi, et sur la confédération des rois du nord. Là-haut, Dieu connaît, il décide, il organise, sa volonté est déjà « faite ». En bas, Josué ignore tout, ou presque. Il sait seulement que derrière l’infranchissable Jéricho, s’ouvre la Terre Promise.

 

          Quelles sont les pensées, les réflexions, l’état d’esprit, les souvenirs de l’homme de Dieu, en cette heure où l’avenir d’Israël va se jouer ? La Bible se tait sur cette question.

 

          Josué, tu as besoin de « quelque chose ». Avant le grand combat et l’éclatante victoire, il te faut une rencontre avec Dieu. Lui le sait, il le sent, il est « venu maintenant ». Pour toi.

 

          Frère, ou sœur bien-aimé(e) en Jésus-Christ, par la grâce de Dieu, vous avez tenu bon jusqu’à ce jour. Vous êtes resté(e) ferme, inébranlable dans votre foi. Vous avez permis au Saint-Esprit de vous fonder et de vous enraciner dans le Christ-Jésus. Vous avez « travaillé à votre salut » avec une sainte crainte (Philippiens 2.12). Vous vous êtes appliqué(e) à affermir votre vocation et votre élection. Et vous serrez  les promesses du Seigneur dans votre cœur ; entre autres celle-ci : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Hébreux 13.5). C’est du déjà entendu. Le Dieu de Josué est votre Dieu, « un refuge de génération en génération. » (Psaume 90.1)

 

          Mais... à l’heure où vous me lisez, vous êtes face à votre « Jéricho ». Aussi, Dieu arrive. Cette fois, c’est pour vous.

 

 

Dieu arrive au moment favorable

 

          « Je suis le chef de l’armée de l’Éternel, j’arrive maintenant. » (Josué 5.13) Littéralement : « Je suis venu maintenant. » C’est déjà fait. Il est là.

          Dans le dessein de Dieu, il n’était pas prévu de place pour des stratégies humaines, ou une tactique personnelle. Si les enfants d’Israël avaient pu se confier dans le nombre de leurs combattants, s’appuyer sur la vaillance de leurs guerriers, ou considérer l’efficacité de leurs armes ; en un mot, s’ils avaient pu triompher par eux-mêmes, jamais le chef de l’armée de l’Éternel ne serait venu.

 

          A cette heure, il n’est nullement question d’engager le combat trop tôt ou trop tard, de se jeter en avant sans le chef de l’armée de l’Éternel, ni de combattre dans une fausse direction. La force, le plan, l’ordre, le moment de la bataille, tout est de la responsabilité de l’Éternel.

 

          C’est pourquoi le chef de l’armée de l’Éternel arrive maintenant. Et le message est sous-entendu : « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel...Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance » (Jérémie 17.5, 7) Israël s’apprête à vivre, avant l’heure, le Psaume de David : « Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège !...Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu. Eux, ils plient, et ils tombent ; nous, nous tenons ferme, et restons debout. » (Psaume 20.2, 8, 9).

 

          La traduction Darby est fort intéressante : « C’est comme chef de l’armée de l’Éternel que je suis venu maintenant. »

          Dieu vient à vous dans les traits de sa personne qui conviennent à votre situation. Dans vos besoins multiples, il vient comme Jehovah-Jiré, « l’Éternel pourvoira ». Au sein de votre maladie, il se penche vers vous comme Jehovah-Ropheca, « l’Éternel qui guérit ». Face à votre accusateur, le diable, il se dresse devant vous comme Jehovah-Tsidkeenu, « l’Éternel est notre justice ». Alors que la crainte, la peur, l’angoisse, le stress vous étreignent, il règne dans votre cœur comme Jehovah-Shalom, « l’Éternel paix ». Dans votre marche constante loin du péché et de la souillure, il chemine à vos côtés comme Jehovah-Mekaddeshcem, « l’Éternel qui sanctifie ».

 

          Aujourd’hui, mon frère, ma sœur, vous savez quelle est votre « Jéricho », la nature de l’épreuve qui se dresse devant vous. Jehovah-Tsebahoth, « l’Éternel des armées » le sait aussi. Il envoie donc vers vous le Chef de ses armées, le Seigneur Jésus. Car c’est bien lui dont il est question dans notre texte. Vous connaissez votre Bible ; il est inutile de parler en détails sur ce point.

 

          Il arrive maintenant. Il semble se révéler au dernier moment. Soyez patient(e). Dieu est fidèle. Il arrive rarement en avance, mais jamais en retard. Vous pouvez compter sur lui pour l’instant du besoin, et pour le besoin de l’instant.

          Souvenez-vous : c’est la nuit. La barque dans laquelle sont les disciples de Jésus, est déjà au milieu de la mer, battue par les flots ; car le vent est contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus va vers eux, marchant sur la mer (Matthieu 14.22-25). C’est vers trois heures du matin que Jésus secourt ses disciples. Les Romains divisaient la nuit en quatre veilles, chacune d’environ trois heures, à partir du coucher du soleil. Cette nuit-là, les disciples sont à rude école. Mais Emmanuel, « Dieu avec nous », est venu maintenant. Ni en avance, ni en retard, juste au meilleur moment, le temps que les siens apprennent leur leçon.

          Rappelez-vous la fille de Jaïrus. Jésus n’arrive-t-il pas trop tard ? L’enfant est morte, tout le monde pleure. Pourquoi s’est-il laissé retarder par cette femme à la perte de sang ? Le chef de synagogue n’était-il pas devant elle dans la file d’attente du secours divin ? Mais celui qui est la résurrection et la vie n’est impressionné par aucune situation. Il n’agit pas selon l’horloge de nos impatiences. « Je suis » nous demande d’expulser la crainte et d’accueillir la foi. C’est tout. Le reste lui appartient, et il est glorieux. Alléluia !

          Quant au drame qui a frappé la petite famille de Béthanie, c’est le comble ! Jésus a entendu la prière fervente, ardente de Marthe et de Marie; il a pris note de la situation préoccupante de son ami Lazare ; et il ne se presse pas de se rendre au village. Il reste deux jours encore au-delà du Jourdain, en Pérée. Pour rejoindre Béthanie, il lui faut neuf ou dix heures de marche. Deux jours de trop...la mort a triomphé ! Mais non ! Là-haut, la résurrection de Lazare était inscrite dans les œuvres du Père, la prière du Fils déjà exaucée, et le miracle consigné dans l’Évangile éternel. Jésus qui voit le ciel, le sait. Sans précipitation, il arrive maintenant, et il fait éclater la gloire de Dieu, à en faire grincer des dents les principaux sacrificateurs et les pharisiens drapés dans leur incrédulité.

 

          Jésus voyait le ciel. Josué a vu quelque chose, ou plutôt quelqu’un venu du ciel. Ne serait-ce pas votre besoin ?

 

          « Et il fut, quand Josué était à Jéricho, il leva ses yeux et il vit : et voici un homme se tenait vis-à-vis de lui, et son épée dégainée dans sa main. Et Josué alla vers lui et il lui dit : « Es-tu pour nous ou pour nos adversaires ? » Et il dit : « Non, car je suis le chef de l’armée de l’Éternel. Maintenant je suis venu. » (Josué 5.13-14, traduction littérale du texte original hébreu).

 

          Nous avons ici une manifestation surnaturelle de Jésus, sous forme humaine. C’est le cas dans d’autres textes de l’Ancien Testament.

 

 

Lever les yeux et voir

 

          Josué lève les yeux. Vers où, vers quoi son regard est-il donc orienté ? Vers en bas ? Hypnotisé par les redoutables murailles de Jéricho ? Vers lui-même ? Vers le peuple ? Quoi qu’il en soit, il est nécessaire qu’il lève ses yeux, qu’il regarde plus haut, et voit.

 

          Mes bien-aimés frères et sœurs, ce texte de l’Écriture impose une question, voire une remise en question. Avez-vous les regards fixés sur l’impossible ? Happés par l’imprenable ? Rivés sur l’insurmontable ? Le diable vous fait-il une simulation en 3D de votre « Jéricho », pour mieux mesurer la hauteur et l’épaisseur des murailles ? Il est certain qu’il ne rappelle pas à votre cœur la parole de foi de David : « Avec mon Dieu je franchis une muraille. » (Psaume 18.30) Ce n’est pas son métier !

          Vous sentez-vous intimidés, vidés de vos forces devant votre situation présente ? Comptez-vous sur vos forces, sur vos talents, sur vos expériences passées ou vos connaissances acquises ?

          Comme Josué, vous avez besoin de lever vos yeux. Le Psalmiste dit : « Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse...Que du sanctuaire il t’envoie du secours...Je sais déjà que l’Éternel sauve son oint ; il l’exaucera des cieux, de sa sainte demeure, par le secours puissant de sa droite. » (Psaume 20.3, 7) L’Éternel ne siège pas en bas, mais en haut. Son sanctuaire n’est pas terrestre, mais céleste. Sa sainte demeure est élevée bien au-dessus de nous. Il vous faut donc lever vos yeux comme le Psalmiste qui disait : « Je lève mes yeux vers les montagnes...D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel , qui a fait les cieux et la terre. » (Psaume 121.1-2) L’homme de Dieu le savait : le secours ne lui viendrait pas des montagnes. Aussi élevées qu’elles fussent, elles n’en étaient pas moins terrestres. Il fallait regarder plus haut, tout là-haut. Chez Dieu.

 

          La traduction littérale du texte hébreu, mise en exergue, est riche d’enseignements : « ...Quand Josué était à Jéricho [c’est-à-dire sur les terres de Jéricho], il leva ses yeux et il vit. Et voici un homme se tenait vis-à-vis de lui... »

          Josué ne voit pas d’abord un homme. En premier lieu, il lève ses yeux, et il voit. Après, et après seulement, il est fait mention du chef de l’armée de l’Éternel. Parce qu’il voit, il voit ensuite un homme. Comprenez-vous toute la différence ?

          Comment verrons-nous ce que Dieu veut nous révéler si nous ne voyons pas d’abord. Les yeux de notre corps ne peuvent voir que le terrestre. Seuls les yeux de l’esprit voient l’invisible. Si ceux-là ne sont pas éclairés, illuminés, nous serons privés de toute révélation divine.

          Jésus touche d’abord les yeux de l’aveugle pour que ce dernier voie. Seulement après, le Seigneur lui demande s’il voit « quelque chose » (Marc 8.23).

          Dans le domaine des choses d’en haut, le Seigneur doit d’abord nous donner la vue ; ensuite nous verrons « quelque chose ». Nous avons une illustration de cette grande leçon spirituelle en 2 Rois 6.8-17 : « Le roi de Syrie était en guerre avec Israël, et, dans un conseil qu'il tint avec ses serviteurs, il dit: Mon camp sera dans un tel lieu. Mais l'homme de Dieu fit dire au roi d'Israël: Garde-toi de passer dans ce lieu, car les Syriens y descendent. Et le roi d'Israël envoya des gens, pour s'y tenir en observation, vers le lieu que lui avait mentionné et signalé l'homme de Dieu. Cela arriva non pas une fois ni deux fois. Le roi de Syrie en eut le cœur agité; il appela ses serviteurs, et leur dit: Ne voulez-vous pas me déclarer lequel de nous est pour le roi d'Israël ? L'un de ses serviteurs répondit: Personne! ô roi mon seigneur; mais Élisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte au roi d'Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher. Et le roi dit: Allez et voyez où il est, et je le ferai prendre. On vint lui dire: Voici, il est à Dothan. Il y envoya des chevaux, des chars et une forte troupe, qui arrivèrent de nuit et qui enveloppèrent la ville. Le serviteur de l'homme de Dieu se leva de bon matin et sortit; et voici, une troupe entourait la ville, avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l'homme de Dieu: Ah! mon seigneur, comment ferons-nous ? Il répondit: Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Élisée pria, et dit: Éternel, ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Élisée. » Élisée avait deux paires d’yeux. La première pour le terrestre, le « visible ». La seconde pour le céleste, l’ « invisible ». Le serviteur de l’homme de Dieu n’a que la première paire. A l’heure de la crise, l’homme de Dieu est calme, serein, confiant. Son serviteur panique.

          Il est nécessaire que Dieu agisse au niveau de notre vision intérieure, spirituelle, avant que nous puissions voir ce qu’il veut nous révéler.

          C’est ce que Paul avait compris, lorsqu’il priait pour les Éphésiens : « C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. » (Éphésiens 1.17-23)

 

          Sans nul doute, devant Jéricho, Josué connaît un attouchement divin pour voir. Ensuite il verra.

 

 

Le chef de l’armée de l’Éternel

 

          Josué voit « un homme ». Ce qui veut dire que Dieu se met à notre portée. Il est « Dieu avec nous ».

 

          « Debout devant lui. » Cette posture évoque l’équilibre, la stabilité, la force et la vaillance. Quelle assurance pour notre âme !

 

          « Son épée nue dans la main », littéralement « tirée, dégainée ». C’est cette épée qui portera les coups contre Jéricho. Quel réconfort de savoir que Dieu combat pour nous !

 

          Josué pose alors une question à cet « homme » : « Es-tu pour nous, ou pour nos adversaires ? » Car au fond, il est bien question de cela. Non ? Non ! Le chef de l’armée de l’Éternel répond de façon étrange, ne trouvez-vous pas ? Bien évidemment, il n’était pas pour les ennemis d’Israël, et il n’est pas pour nos ennemis. Mais il est tellement différent de nous-même, des nôtres, par sa nature divine, par son caractère, par ses méthodes ! La grande leçon de cette « réponse » étrange n’est-elle pas que la victoire n’est pas pour nous, mais pour lui ?

 

          C’est alors que Josué se prosterne. Il s’abaisse. Il se soumet entièrement, comprenant qu’il n’est pas le grand chef de l’armée d’Israël. Il en est un bien plus grand que lui.

La face contre terre, il adore. Cette adoration n’est pas une pure forme. Elle n’est ni feinte, ni forcée. Lorsque nous sommes dans la présence de Dieu, nul besoin d’ « essayer » d’être humbles. Nous le devenons.

 

          Une autre question lui brûle les lèvres : « Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur ? » Le cœur de Josué est rempli du désir d’obéir. Ceux qui ont un cœur humble et veulent faire la volonté de Dieu, ont une oreille attentive.

Lorsque nous avons été courbés devant Dieu, écoutons-le. Il veut nous parler. « Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. » (Psaume 25.9)

 

          Que dit ce seigneur à son serviteur ? « Ôte tes souliers ». Ne serions-nous pas devant le tableau d’un autre « buisson ardent » ? Moïse, lui aussi, en son temps, avait dû ôter ses souliers devant le Seigneur (Exode 3.5). Avant toute tâche, toute mission, tout service, grands ou petits, le respect envers Dieu et le dépouillement de nous-même sont nécessaires. Le grand sacrificateur accomplissait son service devant Dieu les pieds nus.

 

          « Le lieu sur lequel tu te tiens est saint », est-il précisé à Josué. Quand Dieu daigne fouler un territoire qui va devenir le sien, nous sommes appelés à le fouler dans notre faiblesse et dans notre dénuement, pour ne compter que sur Dieu seul .

 

          Le lieu est saint. Tu ne le savais pas, Josué, mais maintenant tu le sais. Il est saint parce que l’Éternel s’y trouve, et parce qu’il lui appartient.

 

          La préparation à un grand combat et à une éclatante victoire, c’est en tout premier lieu une révélation plus grande de Jésus, et un contact intense avec sa sainteté.

          Humilité, soumission, obéissance, adoration et dépouillement, sont les armes pour prendre votre « Jéricho ». Comme Dieu est surprenant !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

  

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