LE TEMPS DES MIRACLES*

    

          En 1965, il s’est produit en Indonésie, dans l’île de Timor, un puissant Réveil. Vous en lirez la genèse, dans deux articles de cette même rubrique : « Un souffle violent », 1° et 2° partie. Lors de ce Réveil, Dieu a accompli de nombreux miracles. Des rapports sérieux relatent des miracles de même nature que ceux de la Bible. (NDLR)

 

LE TEMPS DES MIRACLES*

 

          Dieu a accompli de nombreux miracles par l’intermédiaire de nos équipes, prouvant ainsi que sa puissance est la même aujourd’hui qu’au premier siècle […]

 

 

Traversée de rivières profondes

 

          Le Seigneur a envoyé une équipe [d’évangélisation] dans une certaine région de Timor, où se trouvait une large rivière à traverser… mais pas de pont ! La Noémina a 300 mètres de large environ, et c’est la plus grande rivière de l’île. A la saison des crues, son lit atteint 7 à 8 mètres de profondeur. Le courant est très fort et même les plus gros arbres sont charriés jusqu’à la mer.

          Parvenue près du fleuve, l’équipe a été atterrée. Aucune personne sensée ne voudrait le traverser en période de crue. Même un fou ne s’y risquerait pas. L’équipe s’est donc arrêtée sur la berge et a prié : « Seigneur, que devons-nous faire ? » L’une des caractéristiques du Réveil indonésien est que le Seigneur nous donne tous les détails de notre mission avant que nous partions prêcher. Nous les notons et les suivons à la lettre. Si le Seigneur nous dit de nous arrêter ici, ou d’exercer notre ministère là, nous nous y conformons exactement. Cette fois, le Seigneur a répondu : « Traversez le fleuve ».

          Habituellement, les équipes ne sortent pas pendant la saison des pluies. Il arrive qu’il pleuve pendant 40 jours sans interruption, et il est très difficile de voyager.

          Une des plus merveilleuses promesses de la Bible est celle-ci : « Mon Dieu comblera tous vos besoins, selon sa richesse, magnifiquement, en Jésus-Christ » (Philippiens 4.19)

          Il nous est souvent arrivé de nous mettre en route sans parapluie ni imperméable. Quand la pluie est tombée, nous avons prié : « Seigneur, c’est toi qui nous as envoyés en expédition. Comme nous n’avons ni parapluie ni imperméable, veuille nous protéger toi-même de la pluie. Amen. »

          Le Seigneur a dit : « Tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11.24), et comme nous ne partons pas pour nous amuser mais pour apporter son message de salut, le Seigneur nous protège de la pluie. Nous la voyons tomber à 3 mètres de nous, mais pas une seule goutte ne touche notre corps.

          Lorsque nous atteignons les villages, les gens voient nos pieds tout couverts de boue et se demandent pourquoi nos vêtements ne sont pas mouillés. Nous leur expliquons que le Seigneur nous a protégés, mais ils n’arrivent pas à nous croire. Souvent, ils sortent pour chercher où nous avons caché nos imperméables et nos parapluies, mais ils ne risquent pas de les trouver, puisque nous n’en avons pas.

          C’est ainsi que Dieu était intervenu en faveur du groupe qui devait franchir le fleuve. Des païens réunis sur la berge étaient tout étonnés de voir nos amis en vêtements secs, alors qu’il avait plu durant des heures.

          - Où allez-vous ? Ont-ils demandé.

          - De l’autre côté du fleuve, et le Seigneur nous a dit de le traverser sans tarder.

          - Dans ce cas, votre Dieu a résolu de vous faire mourir, car si vous y allez, c’est la noyade.

Certains chrétiens du village, qui observaient l’équipe, sont allés jusqu’à dire :

          - Le Seigneur nous a recommandé d’être prudents comme les serpents. Utilisez donc votre intelligence et demeurez ici jusqu’à la baisse des eaux, et alors nous vous aiderons à traverser.

          Les chrétiens vous font parfois de beaux sermons, mais leurs paroles ne sont pas toujours inspirées par Dieu. Il arrive même au diable de prêcher mieux que nous, mais ce qu’il dit n’est pas l’Évangile.

          - Non, ont répondu les équipiers à la foule. Le Seigneur nous a dit de passer maintenant.

Mais eux-mêmes commençaient à hésiter un peu. C’est alors que l’un de mes cousins a déclaré :

          - Je sens le Seigneur agir dans mon cœur. Mes amis, si vous préférez écouter les conseils des hommes, suivez-les. Vous pouvez demeurer ici deux ou trois jours, mais moi, je veux suivre le Seigneur et lui obéir. Il nous a dit de traverser et nous devons le faire. Maintenant ! et pas au moment qui nous plaira. Dieu nous a parlé comme à Joseph, lorsque l’ange lui a donné l’ordre de fuir sans délai avec Marie et Jésus en Égypte. Quel malheur si Joseph avait attendu jusqu’au lendemain matin ! Jésus aurait été tué !

          - Non, ne fais pas ça ! Tu vas mourir, ont hurlé les gens, quand mon cousin est entré dans l’eau.

          - Si je meurs, dites au monde entier que je suis mort non à cause de ma stupidité mais à cause de mon obéissance à Dieu.

          Au premier pas, l’eau lui montait à mi-jambe, entre la cheville et le genou. Au deuxième, le niveau n’avait pas bougé. Au troisième, au quatrième, c’était pareil. Et lorsque mon cousin est parvenu au milieu de la rivière, où il devait y avoir 10 mètres de fond, l’eau lui arrivait toujours à mi-mollet. Debout au milieu du fleuve, il a crié à l’équipe :

          - Vous feriez bien de venir maintenant ! Le fleuve n’est pas tellement profond !

          - Est-ce que tu touches le fond de la rivière ou est-ce que tu marches sur les eaux ?

          - Je ne sais pas, mais je sens le fond. Il est juste sous mes pieds.

          A l’observer de la rive, il semblait que mon cousin marchait sur l’eau.

          - Nous ferions mieux d’y aller, a décidé l’équipe après discussion, parce que Dieu est en train d’agir et, si nous remettons notre traversée à plus tard, nous ne pourrons plus passer aujourd’hui, ce qui serait terrible.

          L’équipe entière s’est engagée dans le courant. Chacun a eu la même impression de toucher le fond de la rivière. Les spectateurs restés sur la berge, païens et chrétiens réunis qui observaient le phénomène, ont sauté eux aussi dans l’eau, pensant qu’ils avaient pied. Mais à la première enjambée, ils ont failli se noyer. Alors, tous ont compris qu’un miracle venait de se produire. Et le Seigneur nous a rappelé cette parole d’Esaïe : « Si tu traverses...les fleuves, ils ne te submergeront pas. » (Esaïe 43.2)

 

(à suivre)

Mel TARI

www.batissezvotrevie.fr

 

* Les miracles qui ont accompagné le Réveil en Indonésie ont été vécus et racontés par un habitant de Timor

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Patrac (dimanche, 03 janvier 2021 08:14)

    Cloire à dieu il n’a rien étonnant de là par de l’ennemi il et ho déçu de tout il fait tout à merveille ��❤️�

  • #2

    Cathie (dimanche, 03 janvier 2021 13:00)

    Alléluia que Dieu est grand et puissant !
    Seigneur,
    Je désire une foi et une telle obéissance, je ne veux pas être de ceux qui font des beaux discours !
    Parce que de telles miracles peuvent se produire aujourd'hui.
    Amen