LA BIBLE EST-ELLE LA PAROLE DE DIEU ? (3° partie)

  

 LA BIBLE EST-ELLE LA PAROLE DE DIEU ?

(3° partie)

 

La Bible ne cesse d’être la Parole toujours actuelle de Dieu

 

          Pour le Christ et les apôtres, elle n’a pas seulement été inspirée dans le passé ; par elle, Dieu nous parle directement aujourd’hui.

          Très fréquemment (41 fois, selon R. Nicole), les citations de l’Ancien Testament sont introduites par un verbe au présent, tel que « il dit », au lieu de « il a dit » :

 

          « David, animé par l’Esprit...dit... » (Matthieu 22.43)

          « Les Écritures… rendent témoignage de moi. » (Jean 5.39)

          «  David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur... » (Actes 2.25)

          « ...comme le dit le prophète : Le ciel est mon trône... » (Actes 7.48)

          «  Car que dit l’Écriture ? » (Romains 4.3)

          « ...selon qu’il le dit dans Osée » (9.25)

          «  selon ce que dit l’Écriture... » (10.10)

          «  selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui… pendant qu’il est dit : Aujourd’hui… Dieu fixe de nouveau un jour en disant dans David... » (Hébreux3.7, 15 ; 4.7)

 

          On comprend dès lors que l’auteur de l’épître aux Hébreux, après avoir expliqué tant de passages bibliques, s’écrie solennellement :

          « Gardez-vous de refuser d’entendre Celui qui parle !... » (12.25) Les « oracles qu’Il a publiés sur la terre » sont en effet des oracles vivants (Actes 7.38), une parole toujours actuelle, efficace et tranchante comme une épée à deux tranchants (Hébreux 4.12). Les révélations prononcées autrefois n’ont rien perdu de leur efficacité, étant toujours animées par la voix divine qui nous les adresse ici et maintenant.

          Dans d’autres occasions, le pronom employé (nous, vous) indique à qui le texte s’adresse directement :

 

          « N’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob... » (Matthieu 22.31-32) En effet, si Dieu a dit cela à Moïse, il nous le dit encore aujourd’hui.

          « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres. » (Matthieu 15.7)

          « Il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n’emmuselleras point le bœuf… Oui, c’est à cause de nous qu’il a été écrit... » (1 Corinthiens 9.9-10)

          « C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car après avoir dit… Il ajoute... » (Hébreux 10.15-16)

          « Vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur. » (12.5-6)

          « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez » (Actes 4.11 ; alors que le Psaume 118.22 dit : « par ceux qui bâtissaient »).

          « Voici, nous nous tournons vers les païens. Car, ainsi nous l’a ordonné le Seigneur : Je t’ai établi pour être la lumière des nations... » (Actes 13.47)

 

          Cette actualité de la révélation écrite de Dieu est enfin soulignée par les déclarations de l’apôtre Paul :

          « Ce n’est pas à cause de lui seul (Abraham) qu’il est écrit que cela lui fut imputé, c’est encore à cause de nous... » (Romains 4.23) « Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction » (15.4). « Ces choses… ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » (1 Corinthiens 10.11)

 

 

Conclusion

 

          Il ressort de ce qui précède que la Bible est bien actuellement la Parole de Dieu. Nous délivrant un message éternellement vivant, ses auteurs sont en quelque sorte nos contemporains. Ils s’adressent à nous chaque jour, et nous voulons vraiment marcher avec eux sur le chemin de Dieu.

          Si notre foi s’appuyait seulement sur un livre inanimé, témoin d’un passé grandiose, nous serions des légalistes, esclaves d’une lettre morte. Tandis que du livre inspiré jaillit une puissance bouleversante de jugement, de vie et de résurrection.

 

          J.I. Packer, théologien anglican, écrit : « La notion biblique de l’Écriture est donc celle d’un message venant de Dieu, unique quoique complexe, mis par écrit dans des termes divinement inspirés ; un message que Dieu a prononcé et qu’il prononce encore. Selon l’analogie de l’usage scripturaire, il est donc évident qu’appeler l’Écriture « la Parole de Dieu » est tout à fait justifié. Par conséquent, si nous ne voyons pas dans la Bible simplement une certaine quantité de papier imprimé, mais un document écrit porteur d’un message ; et si nous considérons le livre inspiré comme un produit littéraire, une expression verbale de la pensée, alors… il sera correct d’appeler la Bible (ou l’Écriture) la Parole de Dieu et d’affirmer que ce qu’elle dit, Dieu le dit. »

          « D’autre part, si nous envisagions l’Écriture simplement comme un livre imprimé, il ne serait pas faux de dire que la Bible contient la Parole de Dieu, de même que n’importe quel autre ouvrage contient les déclarations de son auteur. Toutefois, un tel langage serait équivoque du fait que les théologiens libéraux se sont mis à insinuer par cette formule qu’une partie du contenu de la Bible est sans rapport avec la Parole de Dieu. Il vaut donc mieux éviter des expressions qui sembleraient approuver une opinion si contraire à la Bible. »

 

          E.J. Young écrit : « La parole est simplement le véhicule par lequel la pensée est communiquée d’un esprit à l’autre. Le terme « Parole de Dieu » désigne pour nous le moyen qu’il emploie pour nous faire connaître les pensées de son cœur. Il a parlé pour que nous sachions ce qu’il attend de nous : par l’intermédiaire de mots, il nous indique sa volonté. Toute parole sortie de sa bouche est, de ce fait, vraie et digne de confiance… Ceux que Dieu a suscités pour annoncer sa vérité au peuple, étaient inspirés par lui. Le Seigneur dit du prophète : « Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. » (Deutéronome 18.18) »

 

          Les pages qui résultent d’une telle inspiration sont appelées les « Saintes Écritures » et les « oracles de Dieu. » (Romains 1.2 ; 3.2)

 

          L’épître aux Hébreux nous avertit solennellement :

          « Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle ; car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent d’entendre celui qui publiait des oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux... » (12.25) C’est au Sinaï que Dieu délivra ses oracles d’une voix qui ébranlait la montagne (Exode 19.18-19 ; Actes 7.38). Ceux qui désobéirent à la loi furent atteints par son jugement. Dieu maintenant parle du haut des cieux, comme il le promet dans Aggée 2.6. Il est venu jusqu’à nous en la personne de son Fils, et les révélations sublimes de la Nouvelle Alliance sont encore plus contraignantes pour nous. Puisque Dieu nous parle directement en elles, prenons garde de refuser d’entendre ses vivants oracles !

 

René PACHE

www.batissezvotrevie.fr

  

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