L’ARCHE DE NOÉ

    

L’ARCHE DE NOÉ

 

« Noé entra dans l’arche avec ses fils, sa femme et les femmes

de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge… comme Dieu

l’avait ordonné à Noé… Puis l’Éternel ferma la porte sur lui. »

(Genèse 7.7, 16)

 

          Au premier chapitre de la Genèse, Dieu regarda toute la création et « vit que c’était très bon » (Genèse 1.31).

          Dans ce sixième chapitre, Dieu regarda la création et en vit la méchanceté (v.5) [...]

          Dans sa justice, Dieu s’apprêta à détruire toute l’humanité de dessus la surface de la terre (6.7), mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel (6.8). Au sein même de son plan de détruire tous les hommes (et avec raison, à cause de leur méchanceté), Dieu fit une alliance pour préserver Noé, et sa famille. Ni sa bonté, ni quelque mérite présent en lui, ne sauvèrent Noé, mais uniquement la grâce que lui accorda Dieu en Christ. Le jugement du monde manifestait la colère de Dieu envers le péché, et le salut de Noé révélait la miséricorde de Dieu en Christ.

          Noé était un homme juste et intègre, qui marchait avec Dieu (v.9), mais son caractère était un fruit de la grâce de Dieu en lui, et non la cause de cette grâce envers lui (voir 1 Corinthiens 15.10 ; Éphésiens 2.8-10). Dieu se plut à manifester sa miséricorde envers Noé et à laisser de côté tous les autres (Romains 9.11-16).

          Pendant la préparation de son arche, Noé prêcha à sa génération (1 Pierre 3.18-22). Ils refusèrent d’écouter, de se repentir, ou d’entrer dans l’arche. Pourtant, Noé crut Dieu et, une fois l’arche achevée (avant qu’une seule goutte d’eau ne tombe), il y entra de son plein gré (Genèse 7.1, 5).

          Un décret de Dieu et une alliance éternelle de miséricorde en Christ prescrivent le salut d’un nombre que nul homme ne peut compter. Christ appelle ces hommes ses « brebis », que le Père lui a données. Il les a rachetées et les appelle à lui par son Esprit.

          Cependant, comme Noé, ce sont eux qui entendent, croient et viennent de leur plein gré à Christ, l’arche de leur sûreté. Par la foi ils entrent en Christ. Le reste de la race d’Adam, malgré les avertissements, la prédication, les ordres de se repentir et de croire, refuse d’entrer (Jean 10.24-30).

          Le déluge n’est pas une histoire imaginaire, mais un fait. L’arche n’est pas un mythe, mais un fait.

          Cette arche, ce moyen de délivrance du jugement de Dieu contre le péché devient, pour l’homme qui trouve grâce aux yeux de l’Éternel, une merveilleuse image de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous délivre de la colère éternelle de Dieu envers le péché (Jean 3.35-36).

 

 

1. L’arche était la seule voie de délivrance.

          Le monde entier fut recouvert par les eaux. Seuls les occupants de l’arche connurent le salut. L’eau s’éleva beaucoup plus haut que les montagnes (Genèse 7.17-21). Ainsi, aucune maison, aucun arbre, bâtiment, ou sommet ne pouvait servir de refuge – mais seulement l’arche.

          Christ est le seul Sauveur (Jean 14.6 ; Actes 4.10-12 ; Esaïe 53.3-5). C’est là le thème de l’Écriture tout entière : Christ est le Rédempteur, le seul Rédempteur, et le Rédempteur parfait (1 Jean 5.10-13).

 

 

2. L’arche contenait tous ceux qui vinrent.

 

          Il y avait assez de place pour toutes les créatures (hommes et animaux) que Dieu avait décidé de sauver, ainsi que pour tout le ravitaillement nécessaire pour l’année qu’ils allaient passer à bord.

          Notre Seigneur Jésus est un rédempteur suffisant pour tous ceux qui croient. Rien ne manque à son obéissance ou à l’expiation et à la réconciliation qu’il effectue.

 

          Il est capable de faire tout ce qu’il a promis (Romains 4.21).

          Il est capable de sauver parfaitement tous ceux qui viennent à lui (Hébreux 7.25).

          Il est capable de garder ce que nous lui remettons (2 Timothée 1.12).

          Il est capable de nous protéger de toute chute (Jude 24, 25).

          Il est capable de nous ressusciter d’entre les morts (Philippiens 3.20-21).

 

 

3. L’arche était un refuge sûr, capable de surmonter le déluge.

 

          Elle était enduite de poix en dedans et en dehors (Genèse 6.14), ce qui la protégeait du vent, de l’eau et de la pluie. Personne à bord n’allait périr. Dieu avait conçu l’arche. Comment pouvait-elle échouer ?

          De la même manière, le Seigneur Jésus-Christ est un fondement solide, un refuge sûr et un lieu de sécurité. Il ne peut pas échouer ; ceux pour lesquels il est mort et pour qui il intercède ne périront pas (Jean 10.27-30 ; Romains 8.38-39).

          La sécurité et la sauvegarde de Noé ne dépendaient pas de ses qualités de marin, mais de la solidité et la durabilité de l’arche. De la même manière, Christ lui-même est notre espérance.

 

 

4. L’arche n’avait qu’une seule porte et une seule fenêtre.

 

          Une seule porte laissait entrer la grande girafe, et le minuscule escargot. Pareillement, Christ est la porte. Il dit : « Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10.9). Il n’y a qu’une seule porte pour le riche et le pauvre, pour le vieillard et l’adolescent, pour le Grec et le Juif.

          L’arche n’avait qu’une seule fenêtre. Elle ne servait pas à regarder à l’extérieur, mais permettait à la lumière d’éclairer l’intérieur. Il n’existe qu’une seule lumière – Christ. Il est la lumière du monde. Il est notre lumière et la révélation du Père.

 

 

5. L’arche permit à tous ses occupants de traverser le déluge en sécurité.

 

          Ainsi Christ amène en sécurité tous ceux pour le salut desquels il est mort (Jean 6.37-45).

 

Henri MAHAN

www.batissezvotrevie.fr

 

 

Questions :

 

          1. Comment pouvons-nous décrire la foi que possédait Noé en Dieu pendant son séjour dans l’arche ?

 

          2. Sa foi se compare-t-elle avec notre foi en Christ ?

 

          3. Que signifie la sécurité et la protection de Noé dans l’arche pour les croyants en Christ ?

 

  

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