L’ŒUVRE DE DIEU EN L’HOMME POUR LE SALUT

     

 

 L’ŒUVRE DE DIEU EN L’HOMME

 

POUR LE SALUT

 

1. L’action du Saint-Esprit.

 

          Déjà avant leur conversion, le Saint-Esprit agit dans le cœur des hommes.

          Jean 15.26 : « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi. »

          Jean 16.8 : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » 

 

          a) une mort.

 

          Jean-Baptiste prophétise que le Messie baptiserait du Saint-Esprit. Il compare l’œuvre de Christ en l’homme à l’acte symbolique qu’il accomplissait lui-même au Jourdain. Les Israélites qui venaient confesser leurs péchés étaient ensevelis par le Baptiste dans un tombeau virtuel, l’eau ; ils acceptaient le jugement de Dieu et mouraient symboliquement.

 

          Si nous allons à Christ animés de dispositions comparables à celles de ces Israélites, il fait mourir et disparaître aux yeux de Dieu le « vieil homme » pécheur dont nous voudrions être débarrassés. Par la puissance de son Esprit, il nous place au bénéfice de sa mort. Il nous incorpore à lui ; nous sommes ainsi identifiés par Dieu avec son Fils mourant sur la croix. C’est ce dont parle l’apôtre Paul dans le chapitre 6 des Romains (v.3-7).

          Voyez Jean 5.24 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

          Colossiens 2.11 : « Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair. »

          2 Corinthiens 5.14 : « Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts. »

 

          Les effets de cette mort : le pardon et la justification. Le décès d’un coupable arrête son procès et lève toute condamnation. Dieu pardonne au pécheur qui accepte de mourir avec Christ.

          Luc 24.46- 47 : « Et il leur dit: Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » 

          Actes 2.38 : « Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. »

          Actes 5.31 : « Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. »

          Hébreux 9.22 : « Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon. »

          Hébreux 10.18 : « Or, là où il y a pardon des péchés, il n'y a plus d'offrande pour le péché. »

          Éphésiens 4.32 : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »

          Dieu va même plus loin : il justifie le pécheur, c’est-à-dire le déclare juste.

 

          b) Une résurrection.

 

          L’apôtre Paul (Romains 6.4-11) parle aussi de ce deuxième aspect de l’action du Saint-Esprit :

          « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. »

          Puisque l’homme qui a accepté de mourir avec Christ à son ancienne vie, est tenu par Dieu même pour juste, rien ne s’oppose plus désormais à la venue de l’Esprit de Dieu en lui. Désormais Christ par son Esprit, fait sa demeure chez lui. C’est ce que Jésus appelle aussi la « nouvelle naissance ».

 

 

2. La nouvelle naissance.

 

          a) L’enseignement biblique.

 

          L’Ancien Testament annonçait pour les temps messianiques, des transformations individuelles et radicales.

          Jérémie 31.29-34 : « En ces jours-là, on ne dira plus: les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées. Mais chacun mourra pour sa propre iniquité; tout homme qui mangera des raisins verts, ses dents en seront agacées. Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte, alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l'Éternel. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit l'Éternel: je mettrai ma loi au dedans d'eux, je l'écrirai dans leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant: connaissez l'Éternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Éternel; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. »

          Ézéchiel 11.19-21 : « Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu'ils suivent mes ordonnances, et qu'ils observent et pratiquent mes lois; et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Mais pour ceux dont le cœur se plaît à leurs idoles et à leurs abominations, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l'Éternel. »

          Ézéchiel 36.26-27 : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. »

 

          Jésus insiste auprès de Nicodème sur la nécessité d’une nouvelle naissance pour entrer dans le royaume de Dieu :

          Jean 3.3, 5, 7 : « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu… En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu… Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. »

          Car « ce qui est né de la chair est chair » (v.6) ; or « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15.50). Nous trouvons maintes autres allusions à la nouvelle naissance dans l’enseignement de Jésus :

          Matthieu 9.17 : « On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. »

          Matthieu 10.38 : « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. »

          Matthieu 16.26 : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? »

          Matthieu 18.3 : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. »

          Marc 8.34 : « Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. »

          Luc 9.23 : « Puis il dit à tous: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. »

          Jean 5.24, 26 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie…

          Jean 12.24 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »

          Les auteurs du Nouveau Testament emploient une dizaine d’expressions différentes pour évoquer les aspects variés de la nouvelle naissance. Certaines d’entre elles soulignent son aspect unique, une fois pour toutes, d’autres la présentent comme un processus continu de renouvellement. Dans le premier groupe nous trouvons le nom régénération (palingenesia), les verbes engendrer (gennaô, apokueô), faire renaître (anagennaô) et l’adjectif nouveau-né (artigennetos) tous pris dans un sens symbolique.

          Mais une naissance se continue par une vie nouvelle, c’est pourquoi toute une série de mots décrivent l’oeuvre de régénération qui se poursuit en celui qui est né d’en-haut : changer, renouveler (anakainoô, ananéoô), le renouvellement (anakainôsis) , nouveauté (d’esprit, de vie) (kainotés) et les adjectifs nouveau (kainos) et récent (néos).

          Les apôtres présentent la nouvelle naissance sous forme d’une nouvelle création, d’une vie nouvelle, d’une résurrection spirituelle, d’un homme nouveau qu’on revêt, de la circoncision du cœur. C’est une œuvre de Dieu qui nous rend « participants de la nature divine » (2 Pierre 1.4)

 

          b) Les conséquences de notre régénération.

 

          Nous sommes réconciliés avec Dieu, rapprochés de lui, adoptés comme ses enfants, scellés du Saint-Esprit ; nous devenons l’habitation de l’Esprit.

          Toutes ces expressions sont des images, des paraboles qui veulent cerner la réalité spirituelle de différents côtés, ce sont comme « les rayons d’un cercle conduisant vers un centre identique sans jamais le toucher » (E. Brunner).

 

          c) Les fruits de la vie nouvelle.

 

          1. l’assurance du salut :

          1 Jean 5.10-13 : « Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils.Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »

          1 Jean 3.14 : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. »

          Romains 8.10 : « Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. »

 

          2. une marche progressive sur le chemin de la sanctification :

          1 Jean 5.18 : « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. »

          1 Jean 3.6 : « Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu. »

          1 Jean 2.9 : « Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. »

 

          3. un esprit de prière :

          Romains 8.26 : « De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. »

 

          4. la faim de la Parole de Dieu :

          Jean 10.3 : « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. »

          1 Jean 4.6 : « Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur. »

          1 Pierre 2.2 : « … désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, »

 

          5. l’amour de Dieu et de Christ :

          Luc 7.36-50 : « Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse. Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Maître, parle, répondit-il. - Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus ? Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé. Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds. Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ? Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t'a sauvée, va en paix. »

          Romains 5.5 : « Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. »

          1 Jean 4.18-19 : « La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. »

          Jean 21.17 : « Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois: M'aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. »

          1 Pierre 1.8 : « … lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse... »

          Éphésiens 6.24 : « Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d'un amour inaltérable ! »

 

          6. le désir de servir Christ :

          Jean 1.40-45 : « André, frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit: Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ). Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre). Le lendemain, Jésus voulut se rendre en Galilée, et il rencontra Philippe. Il lui dit: Suis-moi. Philippe était de Bethsaïda, de la ville d'André et de Pierre. Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. »

          1 Jean 4.2, 15 : « Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu… Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

          Romains 10.9-10 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur. que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur. qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut... »

 

          7. l’amour des frères et la recherche de la communion fraternelle :

          Jean 13.35 : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. »

          1 Jean 3.14 : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. »

          1 Jean 4.7 : « Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. »

          1 Jean 5.1 : « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui. »

          1 Jean 2.11 : « Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. »

 

 

          Comment appliquer ces critères ?

 

          Il faudrait, bien entendu, se garder d’appliquer ces critères légalement, concluant de l’absence de l’un ou de l’autre fruit à l’absence de la vie nouvelle. Certains fruits sont plus tardifs que d’autres, et l’évolution de chaque chrétien n’a rien de stéréotypé. Si toutefois on ne discerne aucun changement dans la vie de celui qui se dit converti, s’il n’a aucune assurance de son salut, aucune envie de prier, ni de lire la Bible, aucun désir de témoigner de Christ ou de rencontrer les autres chrétiens, on est en droit de douter de la réalité de sa nouvelle naissance. Émettre un tel doute ce n’est pas « juger » dans le mauvais sens du terme, puisque la Parole de Dieu elle-même nous donne les marques de la vie nouvelle et nous dit de « juger ceux du dedans » (1 Corinthiens 5.12). Si, comme nous essaierons de le montrer, l’église selon le plan de Dieu ne devrait comprendre comme membres effectifs que ceux qui sont nés de nouveau, il faut bien que ceux qui ont la responsabilité de « veiller aux portes », possèdent quelques critères qui leur permettront d’accorder ou de refuser l’entrée dans l’église locale. Le signe le plus important sera bien entendu la profession de foi du candidat-membre lui-même, mais il faut aussi que cette profession de foi soit confirmée par le témoignage d’une vie changée…

 

Alfred KUEN

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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