CLÉMENT LE COSSEC, UN APOSTOLAT MONDIAL

                        

 CLÉMENT LE COSSEC, UN APOSTOLAT MONDIAL

 

          Apôtre en Bretagne, implanteur d’Églises et pionnier parmi les Tziganes.

 

          1935

          Clément Le Cossec se convertit au Havre, dans les premières années du Réveil pentecôtiste. Il déménage ensuite à Reims, où il suit des cours de théologie biblique par correspondance à l’école biblique d’Howard Carter (ADD d’Angleterre), tout en effectuant ses études d’ingénieur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées.

 

          1940

          Il répond à l’appel pastoral, ce qui met un terme à ses études. Dès lors, il sert le Seigneur au sein de plusieurs Assemblées de Dieu en Normandie, et il ouvre pendant cette période l’Église de Torigni-sur-Vire.

 

          1944-1950

          Il se rend à Lille où il ouvre l’Assemblée de Dieu de Roubaix.

 

          1950-1958

          Il se rend en Bretagne, où il entame un travail pionnier. A partir de Rennes, avec l’aide de Douglas Scott et Bernard Clément, il participe à la création de plusieurs Assemblées de Dieu : développement de Brest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Lorient, Carhaix, Pontivy. Il engage rapidement une équipe de pasteurs stagiaires : les trois frères Guyot, Jean Lherroux, Gilbert Ringenbach, Jean Nédélec.

 

          1958

          Il transmet la direction de l’Église de Rennes à Roger Albert et Gilbert Ringenbach, ainsi que les autres Assemblées de Bretagne à plusieurs collègues, afin de se consacrer pleinement à l’évangélisation du peuple tzigane. Il prend la suite de l’appel du pasteur Alfred Gichtenaere, le premier à accueillir à Lisieux des Tziganes convertis.

          Lors d’une interview évoquant les débuts de l’œuvre, il rappelle que le peuple tzigane est un véritable champ missionnaire, car il a conservé des caractéristiques d’un peuple oriental – coutumes particulières, nomadisme.

          Il a été un véritable apôtre parmi ce peuple. En effet, le Mouvement s’est aujourd’hui largement développé et il compte environ 140.000 évangéliques tziganes en France, 200.000 en Espagne, 300.000 en Roumanie, et 765.000 au total d’après les sources officielles de René Zanellato, responsable du GATIEF – action de coordination internationale – qui a accompagné Clément Le Cossec dans de nombreux domaines.

 

 

Début des années 1960

 

          Des collaborateurs tziganes de Clément Le Cossec évangélisent le peuple tzigane dans l’est de la France. Ils constatent le manque d’Églises évangéliques pentecôtistes dans ce territoire. Il fait donc appel à son ancien stagiaire, Gilbert Ringenbach, pour venir poursuivre l’œuvre dans cette région et ouvrir des Églises adaptées aux pentecôtistes sédentaires – non tziganes. G. Ringenbach viendra donc à partir de 1963 développer tout le réseau des Assemblées de Dieu : Mulhouse, Strasbourg, Colmart, Besançon. Après le travail d’André Batté, Aldo Benzi et Laurent Van de Putte, il contribuera donc indirectement au développement d’œuvres de Pentecôte dans l’est de la France, aidé lui aussi de nombreux collaborateurs : François Forschlé, Joseph Atta N’tiamoa, Paul Ettori.

 

          1975

          Il choisit de faire entrer le Mouvement au sein de la Fédération Protestante de France, tout en restant étroitement lié aux Assemblées de Dieu qu’il visite au cours de ses voyages […]

 

          De 1940 à 1975, il est officiellement pasteur des Assemblées de Dieu. Il demandera à nouveau son rattachement comme pasteur de ce Mouvement dans les années 1990 et jusqu’à sa mort. La dernière Convention à laquelle il participe est celle de Jozerand en 2001. Il forme directement ou indirectement un grand nombre de pasteurs non tziganes et des centaines de tziganes, le premier fut Jean Duvil, dit Mandz.

          Il a créé le magazine « Lumière du monde » en 1947, devenu « Vie et Lumière » en 1960.

          Intime de Zeev Kofsmann, premier pasteur de l’Assemblée Messianique de Jérusalem, il gardera toute sa vie un regard attentif sur ce pays si cher à son cœur.

 

          Marié le 17 novembre 1941 avec Thérèse Taillois, il est père de huit enfants. Veuf, il se remarie avec Martine, ancienne missionnaire à Madagascar. Il travaillera beaucoup auprès des orphelins en Inde. Ces homes pour enfants sont désormais gérés par le biais d’un partenariat entre l’Action Evangélique de Pentecôte (AEP) et l’Indian Gypsy Works Fellowship Partners (cf. http://www.mission-inde.org/index.php).

 

          Évangéliste infatigable, Clément Le Cossec ne va cesser de travailler et d’évangéliser sur tous les continents, touchant toutes les nations… ou presque ! Ses derniers mots en 2001, avant de rejoindre la patrie céleste, ont été « Évangélisez ! », rappelant clairement les dernières paroles de Jésus : « Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création » (Marc 16.15).

          Il aimait rappeler les paroles de sa mère qui lors des offices lui disait : « N’oublie pas de saluer tout le monde et en particulier les plus pauvres. » C’était un homme humble et affable, doté d’une grande culture et de connaissances bibliques. Il aimait servir et non être servi. Il n’aimait pas les titres pompeux, sauf le titre suprême de serviteur de Dieu.

 

(Source : Pentecôte)

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Commentaires: 1
  • #1

    gimenez Lauriane (lundi, 22 janvier 2024 23:14)

    Je voudrais savoir comment clément Le Cossec de tout petit ses parents s'ils étaient chrétiens alors témoignage et comment lui ait trouvé sa route pour servir le Seigneur