L’EXCELLENCE DE JÉSUS

   

 

 L’EXCELLENCE DE JÉSUS

 

« Mon bien-aimé est blanc et vermeil; il se distingue entre dix mille. »

(Cantique des cantiques 5.10)

 

 

          Jusqu'au verset seize de ce chapitre, nous entendons la réponse de Sulamith à la question des filles de Jérusalem: « Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre ? » (v.9). Elle fait de celui qu'elle aime une description enthousiaste, tout à fait dans le goût oriental. Au moyen des images les plus splendides qu'elle puisse imaginer, la jeune fille dépeint la beauté de son bien-aimé. La fiancée est pleine d'amour, portée par un puissant émerveillement, et empreinte de la gloire de l'être chéri.

 

 

Blanc

 

          « Mon bien-aimé est blanc ». 

 

          Une autre traduction dit « brillant ». La version Chouraqui traduit par « transparent ». Le mot hébreu signifie exactement « illuminé par le soleil ».

          Rappelons-nous ce que Dieu disait des princes d'Israël: « Ses princes étaient plus éclatants que la neige, plus blancs que le lait » (Lamentations de Jérémie 4.7). Mais ici, dans le Cantique, le bien-aimé est unique. Il est LE prince par excellence. C'est ainsi que la parole de Dieu parle de  notre Seigneur: « Jésus-Christ...le prince des rois de la terre. » (Apocalypse 1.5)

 

          Le blanc est l'image de sa perfection morale sans tache. C'est d'ailleurs pourquoi il n'a aucun rival.

 

          Jésus est blanc dès sa conception, et tout au long de son enfance. L'ange dit à Marie: « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » (Luc 1.35)

 

          Il est blanc au travers des souffrances injustes. « Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude. » (1 Pierre 2.21-22)

          « Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. » (Hébreux 2.10)

          « Il a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, et, après avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel. » (Hébreux 5.8-9)

 

          Il est blanc comme victime expiatoire.  « ...Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9.14)

 

          Il est blanc comme souverain sacrificateur. « Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. » (Hébreux 7.26-27)

 

          Il est blanc comme substitut. « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5.21)

 

          Il est blanc pour l'éternité. « En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait, pour l'éternité. » (Hébreux 7.28)

          « Vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. » (1 Jean 3.5)

 

          Dans les jours de son ministère terrestre, il interrogeait ses détracteurs, en ces termes: « Qui de vous me convaincra de péché ? » (Jean 8.46). Tout au long de sa vie terrestre, il a été blanc, bien qu'il fût, en permanence, la cible de Satan. « Je ne vous parlerai plus guère; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi », disait-il à ses disciples (Jean 14.30).

 

          En Jésus, il n'y eut jamais l'une des trois choses mentionnées en 1 Jean 2.16: la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie.

 

          La gloire de Christ dans la sainteté, fut manifestée à la montagne de la transfiguration. « ...Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi. » (Marc 9.2-3)

 

          Toute cette blancheur de Christ est le trait fondamental de son excellence.

          C'est aussi le fondement du plaisir de Dieu le Père, en lui.

          C'est enfin la base de notre confiance en lui.

 

          Il nous faut comprendre que cette perfection absolue de son humanité est essentielle pour la valeur de son sacrifice, et aussi pour la place qu'il tient dans les affections de son Église.

 

          La recherche la plus minutieuse ne fera jamais trouver aucun défaut, pas une seule tache, en notre Seigneur bien-aimé. Il n'en est pas ainsi de Moïse, de Paul, de Jean, ni d'aucun homme, aussi excellent soit-il.

 

          Je peux regarder à mon Jésus. Il est blanc. Lui, peut me sanctifier. Lui, peut me rendre vainqueur sur toute forme de péché.

  

Paul BALLIERE

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