MON JÉSUS EST VERMEIL

   

 

 MON  JÉSUS  EST  VERMEIL

 

« Mon bien-aimé est blanc et vermeil;

il se distingue entre dix mille. »

(Cantique des cantiques 5.10)

 

 

          Dans notre précédente étude, nous nous sommes arrêtés sur la parole de la Sulamithe: « Mon bien-aimé est blanc ». Ces mots évoquent la perfection morale sans tache.

 

          La blancheur de Christ est le trait fondamental de son excellence. L'Écriture nous invite à considérer Jésus toujours plus intensément. Voici maintenant un autre trait du bien-aimé.

 

 

Vermeil

 

          « Mon bien-aimé est vermeil ».

 

          Cette couleur rouge parle du sacrifice, et de la consécration tout entière de Christ dans la perspective de son œuvre expiatoire sur la croix. C'est ainsi que l'apôtre Jean a vu Jésus, et qu'il le décrit dans l'Apocalypse:

 

          « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même; et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. » (Apocalypse 19.11-13)

 

          Notre Bien-aimé a été, et il demeure l'Agneau consacré et immolé. C'est en tant que tel qu'il siège au milieu du trône de Dieu. Voici à nouveau le témoignage de Jean:

 

          « Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés par toute la terre… Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation… Ils disaient d'une voix forte: L'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. » (Apocalypse 5.6,9,12)

 

          Notre Seigneur Jésus est vermeil de toute éternité. L'apôtre Pierre écrit:

          « ...vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères...par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde. » (1 Pierre 1.18-19)

 

          Il fut vermeil dans le sein de Marie. Un ange est apparu en songe, à Joseph, et lui dit:

 

          « Joseph, Fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1.20-21)

 

          Il le fut encore, âgé seulement de quelques semaines, dans les bras de Siméon, un homme juste et pieux de Jérusalem. Ce dernier vint au temple, poussé par l'Esprit. Or, les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi. Siméon le prit dans ses bras et prophétisa en ces termes:

 

          « Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même [Marie] une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. » (Luc 2.34-35)

 

          Jésus fut vermeil à l'âge de douze ans. Il dit à ses parents: « Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? » (Luc 2.49)

 

          Il fut vermeil sur les chemins d’Israël. « Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. » (Matthieu 16.21)

 

          Il fut vermeil à Gethsémané. « Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » (Luc 22.44)

 

          Il le fut lors de son arrestation, et dans les heures interminables de sa crucifixion. Qui pourra ressentir la profondeur des souffrances de Christ au calvaire ? Blanc et vermeil, l'Agneau de Dieu sans tache, couvert du sang expiatoire, meurt pour des impies.

 

          Mon Jésus sera vermeil lors de son retour, et pour l'éternité. « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, et ceux qui l'ont percé. » (Apocalypse 1.7) « Alors, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12.10)

 

 

          Parce qu'il est vermeil, parce qu'il s'est entièrement consacré à Dieu le Père, parce qu'il a été obéissant jusqu'à la mort de la croix, en lui, Jésus, se trouvent notre purification, notre justification, notre sanctification.

 

          En lui, parce qu'il est blanc, se trouve notre sainteté. Oui, mon Bien-aimé, mon Jésus, est blanc et vermeil. Alléluia !

 

Paul BALLIERE

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