PARLE, ET NE TE TAIS POINT !

    

PARLE,  ET  NE  TE  TAIS  POINT  !

 

« Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ?

De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ?

Nous le chercherons avec toi. -

Mon bien-aimé est descendu à son jardin, au parterre d'aromates,

pour faire paître son troupeau dans les jardins,

et pour cueillir des lis. »

(Cantique des cantiques 6.1-2)

 

          Dans le domaine spirituel, parler de choses que nous avons apprises n'est pas suffisant. Il faut les vivre. Les personnes qui ont marqué le plus profondément notre vie sont celles qui avaient un contact avec le Seigneur. Et nous l'avons senti. Il en a toujours été ainsi. Voici quelques exemples de l'Écriture.

 

 

La guérison

 

          Répandre la renommée de Jésus, lorsqu'on a été soi-même guéri par lui, est un privilège et une merveilleuse assurance dans le témoignage.

          Souvenons-nous de ces deux aveugles guéris par le Seigneur. « Leurs yeux s'ouvrirent...Dès qu'ils furent sortis, ils répandirent sa renommée dans tout le pays. » (Matthieu 9.30-31)

 

          Amis croyants, qui avez expérimenté dans votre corps la force guérissante de Christ, ne pouvez-vous pas parler de lui, avec foi, à ceux qui vous entourent et qui souffrent ?

 

          « Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth. Les gens de ce lieu, ayant reconnu Jésus, envoyèrent des messagers dans les environs, et on lui amena tous les malades. Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent guéris. » (Matthieu 14.34-36)

 

          Tous ces malades ont eu le désir de chercher Jésus pour leur guérison, à cause de ce qu'ils avaient entendu dire de lui.

 

          « Jésus quitta ces lieux, et vint près de la mer de Galilée. Étant monté sur la montagne, il s'y assit. Alors s'approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit; en sorte que la foule était dans l'admiration de voir que les muets parlaient,  que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d'Israël. » (Matthieu 15.29-31)

 

 

          « Jésus se retira vers la mer avec ses disciples. Une grande multitude le suivit de la Galilée; et de la Judée, et de Jérusalem, et de l'Idumée, et d'au delà du Jourdain, et des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu'il faisait, vint à lui. » (Marc 3.7-8)

 

          Ce ne fut pas l'unique fois où le témoignage des œuvres de Christ eut de telles conséquences. « Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth, et ils abordèrent. Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus, parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l'on apprenait qu'il était. En quelque lieu qu'il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris. » (Marc 6.53-56)

 

          « Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies. » (Luc 5.15)

 

          Parlons-nous de notre Bien-aimé ? En parlons-nous de manière à donner envie aux autres de le trouver et de le connaître ?

 

          « Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. » (Luc 7.2-3)

 

          « Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare qu'il avait ressuscité des morts. Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs se retiraient d'eux à cause de lui, et croyaient en Jésus. » (Jean 12.9-11)

 

          « Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage; et la foule vint au-devant de lui, parce qu'elle avait appris qu'il avait fait ce miracle. Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres: Vous voyez que vous ne gagnez rien; voici, le monde est allé après lui » (Jean 12.17-19)

 

 

La délivrance de la puissance démoniaque

 

            Après que Jésus ait délivré un homme possédé d'un esprit impur, « sa renommée se répandit aussitôt dans tous les lieux environnants de la Galilée » (Marc 1.28). Quelles en furent les conséquences ? « Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques. Et toute la ville était rassemblée devant sa porte. Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu'ils le connaissaient. » (Marc 1.32-34)

 

          Ce qui se passa ce soir-là, eut des répercussions très fortes dès le lendemain. « Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche; et, quand ils l'eurent trouvé, ils lui dirent: Tous te cherchent. » (Marc 1.35-37)

 

          Ceux qui ont été délivrés de la puissance de Satan et de ses œuvres, ne peuvent-ils pas rendre témoignage de Christ à ceux qui sont dans les mêmes liens ? Qu'attendez-vous pour le faire ?

 

          Après avoir été délivré de sa légion de démons, celui qui avait été démoniaque demanda à Jésus la permission de rester avec lui. « Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit: Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitié de toi. Il s'en alla, et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous furent dans l'étonnement. » (Marc 5.19-20)

 

 

L'impact d'une vie transformée

 

          « Jésus sortit de nouveau du côté de la mer. Toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il vit Lévi, fils d'Alphée, assis au lieu des péages. Il lui dit: Suis-moi. Lévi se leva, et le suivit. » (Marc 2.13-14) La vie de ce péager fut bouleversée par le Christ. Il devint l'apôtre Matthieu, auteur de l'évangile qui porte son nom. La suite du récit évangélique nous montre l'impact d'un tel changement de vie. « Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples; car ils étaient nombreux et l'avaient suivi. » (Marc 2.15)

 

          Bien-aimés frères et sœurs, vous dont la vie a été changée par Jésus, vous dont les péchés ont été pardonnés, vous qui avez été libérés de vos vices et de vos passions, proclamez aujourd'hui bien haut et sans honte, la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Demain sera trop tard.

 

 

Les chrétiens de la première Église

  

          Après la résurrection et l'ascension de notre Seigneur Jésus-Christ, les chefs religieux de Jérusalem, ayant appelé les apôtres « leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4.18-20) 

          Quel fut le résultat ? « La multitude de ceux qui avait cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. » (Actes 4.32) « Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en plus; en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux. La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris. » (Actes 5.14-16)

 

          « La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » (Actes 6.7)

 

          Lors de la persécution des chrétiens à Jérusalem, « ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. Philippe, étant descendu dans une ville de Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu'elles apprirent et virent les miracles qu'il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville… Quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. » (Actes 8.4-8,12)

 

          « Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde. Il y trouva un homme nommé Enée, couché sur un lit depuis huit ans, et paralytique. Pierre lui dit: Enée, Jésus-Christ te guérit; lève-toi, et arrange ton lit. Et aussitôt il se leva. Tous les habitants de Lydde et du Saron le virent, et ils se convertirent au Seigneur. » (Actes 9.32-35)

 

          Une croyante, nommée Tabitha, fut ressuscitée d'entre les morts. « Cela fut connu de tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur. » (Actes 9.36-42)

 

          Nous avons, dans tous ces textes, et dans de nombreux autres qu'il aurait été trop long de citer, une confirmation de la méthode divine par excellence, pour un grand succès dans l'évangélisation.

          Que les chrétiens authentiques partagent donc, dans un témoignage simple, vivant et puissant, les merveilles du Christ dans leur vie !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

 

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