LA PUISSANCE DES DÉMONS

 

 

 

                       En 1965, il s’est produit en Indonésie, dans l’île de Timor, un puissant Réveil. Vous en lirez la genèse, dans deux articles de cette même rubrique : « Un souffle violent », 1° et 2° partie. Lors de ce Réveil, Dieu a accompli de nombreux miracles. Des rapports sérieux relatent des miracles de même nature que ceux de la Bible. L’auteur, qui a vécu ce Réveil, fait le constat du christianisme occidental. (NDLR)

 

 

LA PUISSANCE DES DÉMONS

 

          Depuis que je suis allé en Occident, je comprends quel est le problème majeur de vos pays : vos Églises ne reconnaissent pas l’existence de la puissance des démons. Elles sont tellement aveuglées par Satan qu’elles ne voient même pas le problème.

          Combien de chrétiens se débattent dans des difficultés intérieures sans que nous sachions leur apporter le remède. En conséquence, n’étant pas libérés, ils n’ont pas la puissance de Dieu.

          Dans Esaïe 61.1 et 3, nous lisons : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, car le Seigneur m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance… Pour apporter aux affligés de Sion un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu. On les appellera « térébinthes de la justice, plantation du Seigneur », pour servir à sa gloire. »

          Ces versets nous montrent les différents objectifs que Dieu poursuivait en envoyant Jésus-Christ dans le monde. Lorsqu’il est parlé de porter de bonnes nouvelles aux malheureux, il s’agit, je crois, de la bonne nouvelle du salut, comme la parole de l’ange aux bergers : « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie… il vous est né un Sauveur. »

          Mais le salut et le pardon des péchés ne sont que la première partie du ministère de Christ sur la terre. La plupart des croyants s’arrêtent là, alors que le ministère de Jésus s’étend bien plus loin.

          Certaines Églises s’occupent beaucoup aujourd’hui de guérison. C’est une bonne chose. En Indonésie, nous avons été témoins de plus de 30 000 guérisons. Il nous faut pourtant comprendre que la guérison physique est externe. Comme ce serait tragique de guérir le corps en laissant aller l’âme en enfer ! Il vaut mieux que quelqu’un reste malade s’il peut, au travers de sa maladie, entendre la voix du Seigneur et se tourner vers Jésus.

          Christ a versé le prix de notre guérison, et nous devons nous confier en lui pour la recevoir. Toutefois son ministère va plus profond. Frères, Dieu n’a pas créé l’homme uniquement pour une vie superficielle. S’il n’y avait rien de plus, quel fardeau nous serions pour le ciel dans l’éternité ! Dieu n’a pas pour unique but de nous pardonner nos péchés et de nous guérir de nos maladies physiques, il désire que notre vie avec lui soit plus profonde, qu’elle ait un sens et soit utile à son Royaume. Ainsi, Jésus a besoin de nous pour exercer un ministère beaucoup plus en profondeur auprès de ceux qui sont dans la détresse.

          « Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé », est-il dit dans Esaïe. En voyageant à travers les pays occidentaux, j’ai pris conscience que bon nombre de chrétiens souffrent d’un brisement de cœur ou d’anciennes blessures de l’âme non cicatrisées. Une amertume, une rancœur ou une douleur se dissimule en eux et leur cause un sentiment de malaise, les privant de puissance et de joie. De par mes nombreux entretiens, j’ai découvert que cela provient d’événements du passé, qui remontent parfois à l’enfance ou à l’adolescence. Même après être devenus chrétiens et avoir pardonné à ceux qui leur ont fait du tort, ils éprouvent encore de l’amertume ou de la haine, et la plupart d’entre eux n’ont jamais pensé à apporter ces choses au Seigneur pour en être guéris.

 

 

Une guérison de l’asthme

 

          Certains tentent d’oublier leur ancienne blessure en s’efforçant d’être spirituels. Ils font de leur mieux pour connaître Dieu davantage et se consoler. Mais en fait, ils devraient plutôt ouvrir leur cœur à Jésus afin de le laisser y pénétrer et guérir leurs souffrances profondes. L’un des cas les plus frappants à ma mémoire est celui d’une dame dont j’ai fait la connaissance dans l’État de l’Ohio, en Amérique.

          Elle souffrait de crises d’asthme depuis plus de vingt ans. Nous avions prié ensemble lors d’une réunion, mais apparemment sans résultat. Je me demandais ce qui n’allait pas en elle, ou bien si je ne comprenais pas la volonté de Dieu à son sujet. Mais la veille de mon départ, alors que j’étais en conversation avec elle, le Seigneur m’a rappelé ce verset : « Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. » A ce moment-là je ne comprenais pas encore pleinement la portée de cette parole.

          - Y a-t-il quelqu’un que vous haïssiez ? lui ai-je demandé.

          - Plus maintenant. Avant de devenir chrétienne, oui, mais maintenant je ne hais plus personne.

          J’ai compris alors que ma question n’était pas la bonne. Je l’ai modifiée :

          - Quelqu’un vous a-t-il fait du mal autrefois et, bien que vous ayez pardonné, en est-il resté une blessure ?

          Elle n’a pas saisi tout de suite, mais je ne pouvais pas l’en blâmer. Pour ma part, c’était la première fois que je posais cette question. Nous avons poursuivi notre entretien, et finalement le Seigneur a mis son problème en lumière.

 

          - Oui, c’est vrai, la blessure est encore là et elle me fait très mal, a-t-elle alors avoué en s’effondrant en pleurs. Et elle m’a raconté ce qui s’était passé : sa mère était morte alors qu’elle était enfant et son père s’était remarié. Sa belle-mère la maltraitait de bien des façons et chaque fois que les propres enfants de cette femme faisaient une bêtise, c’était à elle que l’on s’en prenait. Tout cela l’avait profondément meurtrie. Elle ne rendait pas le mal qu’on lui faisait et gardait tout en elle. A sa conversion, elle a pardonné à sa belle-mère, mais sans laisser le Seigneur guérir son cœur brisé. La blessure n’était pas cicatrisée.

 

          Le même texte d’Esaïe (61.3) parle d’un « esprit abattu ». Beaucoup de gens, y compris des chrétiens baptisés dans l’Esprit Saint, en sont perpétuellement affligés à cause de certaines expériences du passé, et cela tant qu’ils ne l’ont pas présenté au Seigneur pour qu’il les guérisse.

 

          Ce soir-là, j’ai demandé au Seigneur de guérir le cœur brisé de cette dame. Après notre prière, elle s’est exclamée :

          - Alléluia ! Je suis délivrée. Je me sens libre intérieurement. Je n’arrive pas à l’expliquer, mais j’éprouve une grande joie et une grande paix.

          Le lendemain matin à son réveil, son asthme avait disparu. C’était le symptôme d’un problème intérieur.

 

 

Le grand mal de l’Occident

 

          Il me semble que la racine des maladies occidentales est en grande partie spirituelle. Il est rare qu’elle soit essentiellement physique. Les dépressions nerveuses sont en général causées par des problèmes spirituels dus à la tension, au doute, aux soucis ou à la crainte. Quand je vois la plupart des gens souffrir de tels maux, j’en suis horrifié. Les Occidentaux ont besoin de l’œuvre profonde de Jésus dans leur vie, œuvre qui dépasse l’expérience du salut.

          Vos pays comptent beaucoup de croyants en route pour le ciel, mais le nombre des combattants dans l’armée de Christ y est très faible. La plupart des chrétiens luttent par eux-mêmes, sans l’aide de Jésus. Et c’est ainsi que l’on s’attire des ennuis.

          Il ne suffit pas de chanter « Debout, sainte cohorte », puis de s’asseoir et de laisser les pasteurs faire tout le travail. Quel drame ! Mes amis, voici ce dont vous avez le plus besoin : de connaître la paix et la joie de Jésus.

          Le passage d’Esaïe nous dit aussi de proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance. C’est également un problème fondamental, me semble-t-il, car l’influence démoniaque est aujourd’hui de loin supérieure à celle qui s’exerçait il y a cinquante ans.

 

 

Les manifestations démoniaques en Occident

 

          On assiste aujourd’hui à une prolifération de manifestations démoniaques sous la forme de bonne aventure, lecture des lignes de la main, prédictions à partir de cartes, du marc de café, de tables qu’on fait tourner, du oui-ja, des religions spirites, de l’adoration des démons, etc. C’est abominable. L’horoscope est presque devenu un passe-temps général : on le trouve dans les journaux, les revues, à la télévision, et presque partout où l’on pose les regards. Il est pratiquement impossible d’échapper à cette influence démoniaque. On peut dire que partout où l’on va, on rencontre le diable.

            Les chrétiens devraient être conscients de ces terribles dangers. Ne dites jamais : « Ah ! mais tout cela n’a rien de démoniaque. Il s’agit simplement d’un engouement passager. C’est juste un changement culturel. » Si nous tenons ces propos, il ne nous reste plus de terrain où affronter l’ennemi. Nous pouvons, bien sûr, proclamer que les démons n’existent pas. Rien ne peut mieux satisfaire le diable ! Cela lui montre que nous nous sommes endormis, et il peut alors agir tout à son aise.

          Dans Deutéronome 18.10-13, Dieu nous donne ces avertissements : « Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. »

 

Mel TARI

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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