QUAND LE FEU DESCEND

 

 QUAND LE FEU DESCEND

 

          Considérons la phase finale de la confrontation entre le prophète Élie et les quatre-cent-cinquante prophètes de Baal, au mont Carmel :  

 

          « Et le feu de l'Éternel tomba, et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C'est l'Éternel qui est Dieu ! C'est l'Éternel qui est Dieu ! Saisissez les prophètes de Baal, leur dit Élie; qu'aucun d'eux n'échappe! Et ils les saisirent. Élie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea. » (1 Rois 18.38-40)

 

          « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! », déclare la Bible (Psaume 14.1). Ce miracle qui a renouvelé la foi chancelante des Israélites, a endurci le cœur incrédule de certains commentateurs. On est allé jusqu’à suggérer qu’Élie aurait versé sur l’autel du pétrole trouvé à proximité, et qu’à l’aide d’une lentille grossissante, il aurait concentré les rayons du soleil pour allumer le feu. L’incrédulité de l’homme ne craint pas le ridicule !

 

          Notons en premier lieu le petit mot qui introduit le miracle divin : « et ». Il figure à juste titre dans plusieurs versions. Dans la grammaire française, on l’appelle une conjonction de coordination, c’est-à-dire un mot qui sert à unir deux mots ou deux groupes de mots en établissant entre eux un lien logique.

          Dans le récit qui nous préoccupe, il y a donc un lien logique entre ce qui va suivre (le feu de l’Éternel qui tombe sur l’autel) et ce qui précède (toute la préparation de l’holocauste).

          Le feu de l’Éternel ne tombe que :

          * lorsque l’autel de l’Éternel est rétabli dans la vision de l’unité du peuple de Dieu.

          * lorsque le fossé est creusé autour de l’autel.

          * lorsque le bois est arrangé sur l’autel.

          * lorsque la victime est sacrifiée, coupée par morceaux.

          * lorsque l’eau est versée en abondance sur l’holocauste.

          * lorsque la prière monte vers Dieu, ardente, fervente et pure, ayant comme seuls objectifs la gloire de Dieu et son triomphe sur les âmes.

 

          Sans revenir en détails sur le contenu de mes méditations précédentes, tout cela nous parle en type, et prophétiquement, de la croix, du sacrifice de Christ, et de ses conséquences multiples dans la vie de l’Église en général, et dans celle du croyant en particulier. L’Église doit maintenir jusqu’au bout le fondement sur lequel elle a été bâtie, à savoir le sacrifice de Christ. Paul écrit : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 3.10-11) A cette même Église de Corinthe, il rappelle : « Je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » (1 Corinthiens 2.2) Et aux Galates, il déclare : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. » (Galates 6.14) Les croyants de l’Église d’Éphèse devaient constamment se souvenir qu’ils avaient « été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire ». C’est ce que Paul leur écrit au chapitre 2, verset 20 de sa lettre. Nous tous aussi, nous devons rester établis sur le fondement divin, à savoir le sacrifice et la personne de Christ. L’autel doit être dressé, si nécessaire être rétabli, et la victime doit être disposée sur l’autel. Vous comprenez l’image. Traduit devant les autorités religieuses de Jérusalem, Pierre, rempli du Saint-Esprit, a déclaré : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12) Plus tard, il écrit dans sa première lettre : « Approchez-vous de lui [Christ], pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle… Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. » (1 Pierre 2.4-6) Lorsque l’apôtre Jean a eu la vision de la nouvelle Jérusalem, l’épouse, la femme de l’Agneau ainsi que le précise l’ange – donc la cité-épouse, puisqu’elle est à la fois la femme et la ville – il en a contemplé la muraille et les fondements. Il écrit : « La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. » (Apocalypse 21.14) Nous sommes là dans l’avant-dernier chapitre de la Bible ; c’est l’accomplissement du plan divin. Nous arrivons à une fin, ou plutôt à un commencement qui sera éternel ; et nous remarquons que Dieu n’aura pas modifié les bases fondamentales de la rédemption. Jusqu’au bout l’Évangile sera le même Évangile, et les fondements ne céderont pas la place à d’autres.

          Si la génération actuelle de croyants veut voir le feu de l’Éternel tomber, elle doit apprendre ou réapprendre la grande leçon du mont Carmel. Beaucoup d’églises aujourd’hui doivent rétablir l’autel de l’Éternel. Dieu cherche des prédicateurs qui n’auront pas honte de Jésus-Christ, et de Jésus-Christ crucifié ; des hommes qui ne craindront pas de dénoncer le péché dans les vies, de prononcer les mots « repentance », « conversion » ; des hommes qui accepteront de porter l’opprobre en prêchant le sacrifice de Christ, et la valeur du sang expiatoire de l’Agneau ; des hommes qui renonceront aux approbations populaires, aux applaudissements, au vedettariat, à la célébrité et qui, selon l’ordre du Maître renonceront à eux-mêmes et se chargeront de leur croix. La croix n’est pas la honte du chrétien, c’est sa gloire ! Elle n’est pas un bijou « sanctifié » autour du cou, mais la réalité du crucifiement de la chair, et du renoncement au monde et à la souillure. A quoi sert une croix sur la façade d’un bâtiment religieux si Jésus-Christ crucifié n’est pas le centre du message de l’apôtre, du prophète, de l’évangéliste, du pasteur-docteur, et des anciens ?... S’il n’est pas le fondement concret, pratique, de la vie quotidienne du chrétien ? Beaucoup d’églises ont dénaturé l’Évangile du Seigneur. Il y avait, du temps d’Élie, les faux prophètes de Baal et d’Astarté, conduisant le peuple dans l’idolâtrie. Il y a aujourd’hui « des faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ », ainsi que le dénonce Paul (2 Corinthiens 11.13). Pierre écrit : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point. » (2 Pierre 2.1-3) Vous me direz : « Heureusement, nous n’en sommes pas encore là ! » Mais la Parole de Dieu ne nous présente aucune infidélité, aucune désobéissance, aucune déviation comme étant consolante, rassurante, ou inoffensive. Si les freins d’une voiture sont défectueux dans les premiers mètres d’une route descendante, ne vous consolez pas d’être dans les premiers mètres ! Vous allez descendre de plus en plus vite, de plus en plus loin, vers la catastrophe !

          Les églises qui n’entendent pas le son de la trompette de Dieu, les avertissant et les sommant de revenir vers lui, de s’humilier, de se purifier, ces églises-là offriront bientôt le visage repoussant de la corruption et de l’abomination de leurs membres et de leurs dirigeants. Du temps du roi Josias, « Hilkija, le souverain sacrificateur, dit à Schaphan, le secrétaire : J’ai trouvé le livre de la loi dans la maison de l’Éternel. Et Hilkija donna le livre à Schaphan, et Schaphan le lut. Puis Schaphan, le secrétaire, alla rendre compte au roi, et dit :...Le sacrificateur Hilkija m’a donné un livre. Et Schaphan le lut devant le roi. » (2 Rois 22.8-10) Je vais poursuivre cette lecture, mais dites-moi mes amis… Avant ce moment-là, où en était le peuple de Dieu ? On avait perdu la Parole de Dieu dans la maison même de l’Éternel ! Où en était donc la royauté ? Sur quelles bases spirituelles les rois gouvernaient-ils ? On ne le sait que trop bien, hélas ! Où en était la sacrificature, censée régler la vie spirituelle du peuple ? Et où en était le peuple lui-même ? Il suffit de lire les pages précédentes, extrêmement sombres pour découvrir jusqu’où l’on peut descendre lorsque l’on perd les bases, et que l’on renverse l’autel ! « Lorsque le roi entendit les paroles du livre de la loi », poursuit la Parole de Dieu, « il déchira ses vêtements. Et le roi donna cet ordre au sacrificateur Hilkija, à Achikam, à Acbor, à Schaphan, et à Azaja, serviteur du roi : Allez, consultez l’Éternel pour moi, pour le peuple, et pour tout Juda, au sujet des paroles de ce livre qu’on a trouvé ; car grande est la colère de l’Éternel, qui s’est enflammée contre nous, parce que nos pères n’ont point obéi aux paroles de ce livre et n’ont point mis en pratique tout ce qui nous y est prescrit. » (2 Rois 22.11-13) Je conseille à mes lecteurs de découvrir la suite du récit qui nous convainc de rétablir l’autel de l’Éternel et d’y offrir l’holocauste ! Des pasteurs et des églises ont travesti la merveilleuse grâce de Dieu. Jude parle d’infiltrations pernicieuses au sein de l’Église de Jésus-Christ : « il s’est glissé parmi vous certains hommes », écrit-il, « dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. » (Jude, v.4) Remarquez bien que Jude ne dénonce pas ici un mal dans le monde, mais au sein même de l’Église : « Il s’est glissé parmi vous », précise-t-il. Ils se bercent d’illusions, ceux et celles qui pensent faire tomber le feu de l’Éternel sur un autel démoli, un autel sans victime immolée, un autel autour duquel aucun fossé n’a été creusé ! Et sur un mont Carmel où l’on n’entend aucune prière ardente monter vers le trône de Dieu.

          Oui, le jour de la Pentecôte, le feu de l’Éternel est tombé. Savez-vous pourquoi ? Les conditions étaient remplies pour recevoir la puissante bénédiction divine.

          * l’autel avait été construit solidement dans les cœurs par Christ lui-même, et la réalité du sacrifice expiatoire était bien au centre de leur foi. Il avait ouvert l’esprit des deux disciples allant vers Emmaüs, et des autres un peu plus tard, pour qu’ils comprennent les Écritures, sachent et croient que le Christ devait souffrir la croix.

          * le fossé avait été creusé et accepté par les disciples. Ils avaient tout quitté pour suivre le Maître, et Jésus leur dit un jour : « Vous, vous êtes ceux qui ont persévéré avec moi dans mes épreuves. » (Luc 22.28) ; et encore : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. » (Jean 15.18-19)

          * Quant à la prière avant le feu… Jésus leur avait donné des directives précises : « Voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. » (Luc 24.49) Juste après l’ascension de Jésus, les disciples « retournèrent à Jérusalem avec une grande joie ; et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu. » (Luc 24.52-53) Le livre des Actes des apôtres précise : « Alors ils retournèrent à Jérusalem… Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire...Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière... » (Actes 1.12-14)

          Que s’est-il passé alors ? Le feu de l’Éternel tomba ! « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit... » (Actes 2.1-4) Au bruit qui eut lieu, une foule s’assembla. Pierre, rempli du Saint-Esprit, prêcha l’Évangile. Et trois mille personnes proclamèrent que Jésus-Christ est Seigneur. Ils se repentirent et furent baptisés.

          Quand la Bible nous dit « et le feu de l’Éternel tomba », c’est tout cela qui est contenu dans ce mot de deux lettres. Il contient toutes les conditions requises par Dieu, et remplies par l’homme, pour que la bénédiction vienne avec une grande puissance et avec une impressionnante efficacité.

 

          Ce qui s’est passé ensuite au Carmel relève de la toute-puissance divine.  Le feu consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé.  Notre Dieu n’est-il pas un feu dévorant, ainsi que le déclare l’épître aux Hébreux (12.29) ? La démonstration de la puissance du Seigneur fut extrêmement convaincante ! Le miracle fut irréfutable. Tout fut brûlé, même les matériaux incombustibles (la terre et les pierres) et l’eau fut absorbée. Le peuple est tombé sur sa face, confessant que c’est l’Éternel qui est Dieu. Ce fut un cri d’adoration arraché au cœur d’un peuple stupéfait et courbé devant Dieu. Comment ne pas reconnaître la grandeur de l’Éternel ? Dans cette période-là, ce fut là l’un des moments les plus sublimes de l’histoire d’Israël.

          Il n’est pas question de spiritualiser un fait historique incontestable. Ce qui s’est passé au Carmel n’est pas une image prophétique, une parabole, un songe, mais bien un fait réel.

          Cependant, je voudrais encourager chacun de vous. Quand le feu de l’Esprit tombe sur une vie, un foyer, une église, une nation même, ce feu est irrésistible. Il est capable de tout dévorer : il triomphe des cœurs les plus durs (semblables à de la pierre), il rompt les liens les plus forts, il brise le pouvoir des passions les plus dominatrices et avilissantes, il affranchit du péché le plus abject ; comme le feu absorba l’eau du fossé, le feu de l’Esprit absorbe ce qui est contre nature, ce qui est opposé à la nature de Dieu, à son caractère, à son essence divine, à ses lois immuables pour la vie sociale, professionnelle, familiale, sentimentale.

          L’espoir de l’Europe, l’espoir de notre pays, résident dans la venue du feu divin. Où sont les cœurs pleinement persuadés de cette vérité et qui prendront le chemin permettant à la toute-puissance divine de se manifester, et ramenant un grand nombre d’âmes au Seigneur leur Dieu ?

          Je termine avec le sort réservé aux prophètes de Baal. Élie profite du saisissement qui s’est emparé du peuple et du roi pour appliquer la loi du royaume à ces prêtres idolâtres, coupables d’un très grand péché : « Saisissez les prophètes de Baal, leur dit Élie ; qu’aucun d’eux n’échappe ! Ils les saisirent. Élie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea. » (1 Rois 18.40)

          Le feu avait tout consumé sur l’autel et autour de l’autel. Il fallait maintenant que Dieu consume dans le cœur du peuple tout ce qui déplaisait à ses yeux. C’est pourquoi Élie prêche un message de consécration totale et demande l’exécution des faux prophètes.  Il se borne à appliquer la loi divine qui exigeait la mort des « visionnaires » détournant le peuple vers l’idolâtrie.

          Certains diront : « Quelle mesure extrême ! » Que penseriez-vous si un chirurgien, en découvrant une tumeur maligne dont les cellules prolifèrent à grande vitesse dans l’abdomen d’une personne, lui disait : « Je pense que nous ferions bien d’en enlever une partie » ; ou : « J’aimerais me contenter d’une opération minimale » ? Un bon chirurgien, face à cette tumeur mortelle, doit dire : « Il faut que nous extirpions toutes les cellules malignes, et que nous traitions les organes périphériques, qui ont peut-être été touchés ». Mes amis, ce n’est pas une mesure extrême. C’est seulement une décision sage et nécessaire. Les prophètes de Baal étaient comme une tumeur maligne au sein du peuple d’Israël ; ils étaient immoraux, hostiles, opposés à Dieu. Élie savait qu’il devait extirper toutes les traces d’une telle menace impie.

          Y a-t-il un prophète de Baal dans votre cœur ? Vous me comprenez, n’est-ce pas ? Un péché secret, une mauvaise habitude, une mauvaise compagnie, un refus de pardon, une jalousie persistante, et je ne sais quoi d’autres encore (il y avait 450 prophètes de Baal…) Eh bien, égorgez ce prophète dès maintenant. Après m’avoir entendu, mettez-vous à l’œuvre. Peut-être aurez-vous une lettre à écrire, un coup de téléphone à passer, un mauvais livre à brûler, des CD à détruire ?

          On a coutume de dire qu’il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. La réforme en profondeur était maintenant possible à cause du miracle divin ; mais qu’en serait-il le lendemain ? Quand l’Esprit de Dieu nous convainc, nous conduit à la purification de nos cœurs, à des mises en ordre, à des réparations, à des séparations, n’attendons pas pour lui obéir. Tout retard, toute obéissance différée peut s’avérer extrêmement dangereuse. C’est pourquoi la Bible dit : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. »

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

 

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