ÊTES-VOUS PLEINS A ÉCLATER ?

 

 

 ÊTES-VOUS  PLEINS  A  ÉCLATER ?

 

 « Ton sein est une coupe arrondie, où le vin parfumé ne manque pas. »

(Cantique des cantiques 7.3)

 

« Ton sein » ne désigne pas la poitrine de Sulamith. D'ailleurs le mot hébreu a été traduit très différemment. Certains traduisent « ton ventre ». Voici d'autres traductions de notre verset:

  « Ton nombril est une coupe arrondie. » (Darby, Semeur)

« Ton nombril est une coupe en demi-lune. » (TOB).

« Ton nombril forme une coupe. » (Jérusalem)

  « Ton nombril est un bassin arrondi. » (Emile Osty)

  « Ton bassin est une coupe arrondie. » (traduction littérale)

« Ton giron est comme une coupe arrondie. » (traduction du Rabbinat français, Zadoc Kahn)

 

 

Une plénitude de satisfaction

 

            Sulamith avait été appelée par les jeunes filles: « fille de prince. » (7.2) Notre texte d'aujourd'hui révèle ce qui la caractérise intérieurement. En effet, le nombril et le ventre représentent l'être intérieur de la Sulamithe. Elle est incontestablement marquée par une plénitude, la plénitude de satisfaction.

 

          A la femme samaritaine, près du puits de Sychar, le Seigneur Jésus parle d'une eau qui deviendrait en elle « source d'eau jaillissant en vie éternelle. » (Jean 4.14, traduction littérale du grec). Celui ou celle qui boit de l'eau que donne Jésus n'aura plus jamais soif; au contraire, cette eau deviendra une source d'où jaillira la vie éternelle.

 

          A propos du croyant véritable, Jésus dit: « Des fleuves d'eau vivante couleront de son sein. » (Jean 7.38) Bien-aimés, entrons par une foi vivante du cœur, dans une communion intime avec Jésus. C'est le seul moyen de nous approprier les trésors de grâce, de vie et d'amour dont il est la source. A celui ou celle qui croit en lui, Christ procure des bienfaits inestimables, une effusion puissante de son Esprit, Esprit de lumière et de vie. Ce dernier se répandra dans notre être intérieur, dans notre cœur, et en rejaillira sur d'autres, avec l'abondance de fleuves qui arrosent et vivifient des contrées entières. « Vous avez tout pleinement en lui », dit l'Écriture (Colossiens 2.10). Unis à Christ, nous deviendrons pour d'autres ce que Christ est pour nous, un rocher duquel jaillit une eau vive (voyez Exode 17.6;  Nombres 20.11).

 

          Elihu vivait cette plénitude intérieure. Il déclara: « Je suis plein de paroles, l'Esprit me presse au-dedans de moi; mon intérieur est comme un vin qui n'a pas d'issue, comme des outres neuves qui vont éclater. Je parlerai pour respirer à l'aise... » (Job 32.18-20) Il était si rempli de ce qui était de Dieu qu'il ne pouvait plus le garder.

          Dans les circonstances favorables ou défavorables, dans l'humiliation ou l'abondance, rassasié ou affamé, comblé ou dans la disette, Paul connaissait une plénitude intérieure de satisfaction. Il dit: « J'ai appris à être content de l'état où je me trouve. » (Philippiens 4.12) Et nous ?

 

 

Le vin de la Nouvelle Alliance

 

          « … Où le vin parfumé ne manque pas ». Soulignons ici encore les diverses traductions : « vin épicé » (traduction littérale de l'hébreu), « le mélange » (TOB), « vin aromatique ».

          Le vin du Nouveau Testament, c'est le sang de notre Seigneur Jésus-Christ. Qui pourrait le nier ? Le vin de notre texte nous rappellent les paroles du Seigneur, quelques siècles plus tard: « Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui… Celui qui me mange vivra par moi. » (Jean 6.55-57)

          La vie de Jésus qui est un Esprit vivifiant ne doit jamais manquer à l'âme qui le sert, si elle veut être puissante de sa puissance. Il est le cep. Le cep communique la vie aux sarments.

          Fortifiés par le breuvage céleste, et l'assimilant quotidiennement, nous découvrons que nous sommes nourris en accomplissant la volonté de Dieu, comme l'était aussi le Fils de Dieu « aux jours de sa chair ». Fatigué, las du chemin, il était fortifié par une nourriture céleste, tandis qu'il s'occupait du salut d'une pauvre femme pécheresse. « Les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange ! »; mais il leur dit: « J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas… Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. » (Jean 4.31-32,34)

          Ce vin aromatique du Cantique des cantiques ne peut-il pas être une référence aux joies variées dont nous bénéficions dans la personne et le ministère du Saint-Esprit ? Ne redoutons, ni l'incompréhension, ni les moqueries d'un monde étranger aux richesses de la grâce divine. Buvons à longs traits le « vin doux » coulant du ciel jusque dans nos âmes. Connaissons la sainte ivresse dans l'Esprit. Paul écrit: « Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit. » (Éphésiens 5.18) Cherchons à posséder intérieurement la substance divine dans sa plénitude.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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