LE FACTEUR ISRAÉLIEN

 

 LE FACTEUR ISRAÉLIEN

 

          « Qui a jamais entendu rien de tel ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? » (Esaïe 66.8)

 

          Cela faisait des siècles que les chrétiens et les Juifs attendaient ce miracle – le rétablissement de la nation d’Israël sur la terre ancestrale. Les raisons de cette attente résident dans les nombreuses prophéties et promesses divines de la Bible, qui montrent clairement que les Juifs retrouveront une patrie dans les derniers jours. Ce miracle eut lieu le 14 mai 1948, jour où les Nations Unies reconnurent officiellement l’État d’Israël.

          Pour comprendre la signification de cet événement, il est nécessaire de faire un retour en arrière sur l’histoire de ce pays. Pont de par sa position géographique entre l’Asie au nord, l’Iran à l’est, l’Afrique au sud et la Méditerranée à l’ouest, Israël a longtemps été un territoire sur lequel se sont affrontées toutes les armées d’invasion du monde.

          Neboukadnetsar de Babylone, Cyrus de Perse et Alexandre le Grand ont tous piétiné le sol que Dieu avait donné initialement aux Juifs. Les Romains ont fini par conquérir toutes les terres à l’ouest de l’Euphrate depuis l’Europe et jusqu’à l’Afrique et ils étaient au pouvoir à l’époque de Christ. Depuis, les conflits se sont succédé en Terre sainte.

          A ce jour, la question du contrôle du Pays promis reste le sujet le plus délicat en matière de politique internationale. Pas plus tard qu’en juillet 2000, le premier ministre israélien de l’époque, Ehoud Barak a proposé de céder Jérusalem-Est et toute la Cisjordanie au président de l’OLP Yasser Arafat. Pour la première fois depuis la prise de Jérusalem par les forces israéliennes en 1967, un chef d’état israélien, sous la pression de Bill Clinton, évoquait  une éventuelle redivision de la Ville sainte. Dore Gold, ancien ambassadeur israélien aux Nations Unies, explique : « Barak se livrait à une partie d’échecs dangereuse avec… l’héritage et l’histoire de son propre peuple. Son offre envers Arafat est inexplicable, car il sait parfaitement que le président de l’OLP n’a aucune intention quelle qu’elle soit de faire la paix. » (1)

          Au sommet de Camp David, Barak a fait d’énormes concessions, qu’Arafat a toutes refusées. Certains continuent à voir dans l’attitude de Barak une façon de mettre en lumière la mauvaise volonté des Palestiniens de parvenir à une solution pacifique. Au final, le sommet de Camp David a été un échec total. « Le 29 septembre 2000, à peine un mois après la fin du sommet, fait remarquer Gold, Arafat prit prétexte d’une visite d’Ariel Sharon, alors chef de l’opposition parlementaire à Barak, au Mont du Temple pour déclencher une longue et violente insurrection… appelée l’intifada d’Al-Aqsa. » (2)

          Devant la communauté internationale, les Palestiniens ont affirmé que les émeutes s’étaient déclenchées spontanément en réaction à la visite de Sharon. Mais Imad Faludji, le ministre des communications de Yasser Arafat, avait confié entre-temps à un journal libanais : « L’intifada était prévue d’avance, en fait depuis que le président Arafat était rentré de Camp David. » (3) Ce qui n’est désormais que trop évident pour tout l’Occident, c’est que le monde arabe ne désire pas de solution pacifique au conflit israélo-palestinien. Ce qu’il veut, c’est l’élimination pure et simple de l’État d’Israël, comme l’ont montré les déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a estimé que l’État hébreu était une « tache disgracieuse » qui devait être « rayée de la carte ». (4)

 

Tim LAHAYE, Ed HINDSON

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(1) Dore Gold, The Fight fot Jerusalem

(2) Ibid, p.5

(3) Al-Safir, 3 mars 2001, cité par Gold, op.cit., p.329

(4) Time, 26 septembre 2006, p.32

 

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