LE TRÔNE DE DIEU (1) UNE PORTE OUVERTE DANS LE CIEL

 

 

 

 

 LE TRÔNE DE DIEU (1) UNE PORTE OUVERTE DANS LE CIEL                 

 

          « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. Celui qui était assis avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à de l'émeraude… Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d'yeux devant et derrière. »  (Apocalypse 4.1-3, 5-6)

                                                                                                                                   

          Avec le chapitre 4 de l’Apocalypse, s’ouvre la troisième partie de ce livre. Au chapitre premier, verset 19, le Seigneur dit à l’apôtre Jean : « Écris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles. »

          « les choses que tu as vues » : elles sont décrites au chapitre premier ; il s’agit de la révélation de la gloire de la personne de Christ.

          Il est ensuite question des « choses qui sont » : ce sont celles dont parlent les chapitres deux et trois, à savoir les lettres adressées aux sept églises d’Asie mineure, et qui sont le bilan spirituel de ces sept églises, bilan établi par Jésus-Christ.

          Et enfin, « les choses qui doivent arriver » : ce sont tous ces événements annoncés prophétiquement par Jean à partir du chapitre quatre.

 

          Ce chapitre est centré sur le trône de Dieu : il en est fait mention douze fois dans ce chapitre (de plus, la mention du trône des vingt-quatre anciens figure deux fois).

 

          Avant de faire passer devant l’apôtre Jean des visions terrifiantes, le Seigneur fortifie l’âme de son serviteur en lui montrant les splendeurs divines. C’est la façon d’agir de Dieu. C’est un puissant encouragement pour chacun de nous, lorsque nous devons passer par des temps difficiles. Le Seigneur nous fait porter les regards sur sa grandeur, sur sa magnificence, sur sa puissance, sur son contrôle de toute chose, sur son gouvernement. Nous pouvons ainsi nous fortifier en lui, selon ce qu’écrit Paul, dans sa lettre aux Éphésiens : « Au reste, dit-il, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. » (6.10)

 

          Nous parlerons de trois choses :

          1. la porte ouverte dans le ciel

          2. l’enlèvement de l’Église

          3. le trône de Dieu.

 

 

Une porte ouverte dans le ciel

 

          v.1 : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel ».

          Ce n’est pas la première fois que l’Apocalypse parle d’une porte :

          Déjà au chapitre 3, versets 7 et 8, il est question de la porte que le Seigneur ouvre à l’Église de Philadelphie, pour le témoignage : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira… J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut ferme.r »

          Au chapitre 3, verset 20, le Seigneur frappe à la porte de l’Église de Laodicée : « Voici, dit-il, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

 

          Mais dans notre texte d’aujourd’hui, c’est différent : c’est ici que s’ouvre la vision des sept sceaux (dont il est fait mention dans les chapitres 4 à 7). C’est le ciel qui s’ouvre pour donner une révélation.

          Rappelez-vous : lorsque Jacob fuyait son frère, et qu’il partit loin, en un lieu où il passa la nuit, il eut un songe. Lorsqu’il s’éveilla, il dit : « Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux ! » (Genèse 28.17)

          Le livre du prophète Ézéchiel débute ainsi : « La troisième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s’ouvrirent, et j’eus des visions divines. »

          Rappelez-vous encore, lors du baptême de Jésus, au moment où Christ sortit de l’eau, l’évangéliste Matthieu écrit : « Et voici, les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre et venir sur lui. » (Matthieu 3.16)

          Étienne, sur le point d’être lapidé dit : « Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » (Actes 7.56)

          Et lorsque le Seigneur voulut conduire Pierre vers le centenier Corneille, et ouvrir ainsi l’Évangile aux païens, la Parole de Dieu déclare : « Pierre vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre... » (Actes 10.11)

          N’avez-vous pas le sentiment que nous avons besoin de connaître une communion plus intense et plus intime avec le Seigneur, pour que le ciel s’ouvre davantage pour nous ? Je ne parle pas ici de songes, ou de visions célestes (s’il plaît à Dieu de nous conduire vers une telle expérience, qu’il en soit béni), mais je parle d’abord d’une révélation intérieure, spirituelle, de notre Dieu, de sa personne, de sa gloire, de son pouvoir. Quelle victoire ce serait sur nos découragements, nos impatiences, nos questions inutiles, notre perplexité !

 

          A partir de chapitre quatre, l’Apocalypse (le livre de la révélation) signale chaque étape nouvelle du plan de Dieu pour le monde et ce, en parlant d’une « ouverture ».

          Dans notre texte d’aujourd’hui : 4.1 : « une porte était ouverte dans le ciel », écrit Jean. Cette porte laisse entrevoir le trône du jugement où se décide le sort futur de l’humanité. Cette destinée n’est pas dans les mains de Satan, ni dans celles d’un homme, ni même d’un super-homme, ni d’un peuple ou d’une nation, mais de Dieu. D’ailleurs le verset 2 montre le contexte : « Aussitôt je fus ravi. Et voici, il y avait un trône dans le ciel... » Il est question ici de l’enlèvement de l’Église et de l’intronisation du grand Juge.

          Au chapitre 9, verset 2 : Il est question d’une étoile qui était tombée du ciel sur la terre et « qui ouvrit le puits de l’abîme ». Cette ouverture correspond à l’irruption d’esprits démoniaques venus pour tourmenter les hommes, et au « triomphe » momentané de l’ennemi. Là encore, nous remarquons que Dieu a le contrôle de tout. Il domine sur toutes les forces de l’enfer, sur tous les démons, et les dominations sataniques.

          Au chapitre 11, verset 19, nous lisons : « Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de l’alliance apparut dans son temple ». Dans la période de la grande tribulation et de la suprématie de l’antéchrist, l’avenir, un avenir glorieux, est là aussi, dans les mains de Dieu, comme la grande revanche divine sur toutes les œuvres de Satan.

          Au chapitre 15, verset 5 : « Après cela, écrit encore l’apôtre Jean, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel ». Cette ouverture surviendra au moment où les plus terribles jugements séviront sur le monde : le jugement de l’humanité et de la grande Babylone. Cette ouverture assure la protection du Tout-Puissant à ceux qui seront fidèles au Seigneur à ce moment-là .

          Et enfin, au chapitre 19, verset 11 : « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice ».  Le ciel lui-même s’ouvrira le chemin de gloire pour le retour de Jésus-Christ et de ses armées victorieuses.

          Vous le voyez, le livre de l’Apocalypse est jalonné de cinq ouvertures, auxquelles correspondent cinq événements d’une très grande ampleur, et de la plus haute importance.

          A plus petite échelle, ayons foi dans notre Dieu qui, je le répète, a le contrôle parfait de notre vie face à tout ce qui peut survenir autour de nous, ou contre nous.

          Au début du chapitre quatre, qui nous préoccupe maintenant, Jean écrit : « Après cela, je regardai... »  Mon frère, ma sœur, où se dirigent tes regards ? Que regardes-tu ? Qui regardes-tu ? La Parole de Dieu déclare : « Quand on tourne vers lui (l’Éternel) les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte. »

 

 

 L’enlèvement de l’Église

 

          Il est écrit au verset 1 : « La première voix que j’avais entendue... » De quoi s’agit-il ? Il suffit de nous reporter au chapitre 1, versets 10 et 13 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte... après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme... » Il est question ici de notre Seigneur Jésus-Christ.

          Entre les chapitres trois et quatre, le « paysage » se transforme. Une vision nouvelle s’impose à nous.

          Jusqu’ici, il était question de l’Église de Jésus-Christ; une église qui devait être militante et remplir sa mission sur la terre.

          Désormais, elle sera au ciel, aux côtés de Christ, avec qui elle reviendra sur terre pour régner.

          Comment ne pas voir en ce début du chapitre quatre, une allusion évidente à l’enlèvement de l’Église, qui sera le premier grand acte des temps de la fin. L’Église sera en effet enlevée avant le jugement, échappant ainsi à la grande tribulation et à la domination universelle de l’antéchrist. A ce sujet, Jésus-Christ avait déclaré à l’église de Philadelphie (3.10) : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi de l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »

 

          Revenons sur le verset premier de notre chapitre : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. »

          La voix du Seigneur se fait entendre à Jean. L’apôtre va recevoir la révélation de ce qui doit arriver dans la suite. Nous trouvons cette pensée dès le début du livre, 1.1 : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt... » ; et au chapitre premier, verset 19 : « Écris donc les choses qu tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elle. »

          « Dans la suite » : c’est la traduction du grec « meta tauta » qui signifie « après cela ». Expression que nous trouvons également au début du verset : « Après cela, je regardai... » ; donc après le temps de l’Église dont parlent les chapitres deux et trois.

          Que se passe-t-il donc après le temps de l’Église, ou plus exactement à la fin du temps de l’Église ? La voix qui parle à Jean, lui dit : « Monte ici ». Il s’agit donc de l’enlèvement de l’Église.

          Et la fin du verset 1 : « … Et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite », ou « après cela », c’est-à-dire, ce qui va survenir après l’enlèvement de l’Église.

          Nous comprenons donc que cette nouvelle section du livre de l’Apocalypse est directement reliée aux chapitres deux et trois. Les événements qui bouleverseront le monde « dans la suite » n’auront pas lieu avant que n’ait retenti l’ordre adressé à l’Église : « monte ici ».

 

 

Le trône de Dieu

 

          Tout d’abord, l’apôtre Jean dit : « Aussitôt je fus ravi en Esprit ». Une autre traduction dit : « Je fus saisi par l’Esprit ». Le texte grec dit littéralement : « Je fus en Esprit », ou encore « je devins en Esprit »

          Nous trouvons cette même expression au chapitre premier, verset dix.

          Il y a, ici, ce que nous pourrions appeler une extase prophétique, un rapport plus intime avec le monde invisible, et avec Dieu lui-même.

          Dans cet état d’extase prophétique, toutes les facultés de l’âme sont dégagées de leurs entraves physiques. On peut avoir une vision sans être pour autant dans l’esprit, comme ce fut le cas pour Étienne, par exemple ; mais celui qui est ou qui devient en esprit (pour reprendre littéralement le texte grec) perd contact avec la réalité matérielle. Ici, Jean ne voit plus avec ses yeux, il n’entend plus avec ses oreilles ; son âme est détachée de tous les objets qui l’entourent et elle est entièrement absorbée par ce qu’il contemple. Il est « transporté » auprès du trône tel qu’il lui apparaît.

          C’est ce que Jean a vécu plus tard encore, et qu’il écrit au chapitre dix-sept, verset trois : « Et il me transporta en esprit dans un désert. »

          Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse. Dans le domaine de notre vie spirituelle, cherchons à « devenir en esprit », à « être en esprit ». Et ici, je ne parle pas de ce que Jean a vécu, mais d’une qualité de vie et de marche chrétienne dont parle l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains (8.8-14), par exemple : « Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » 

 

          Mais revenons au trône dans le ciel. Le trône évoque l’autorité et le jugement. Un roi y monte seulement dans certaines circonstances solennelles, particulièrement lorsqu’il s’agit de proclamer d’importantes décisions de sa justice et de son gouvernement.

          La vision du trône de Dieu indique que le temps de la grâce est révolu, et que la justice divine est prête à intervenir. Pendant des siècles, le Seigneur aura siégé sur le trône de la grâce. Pensez à ce que nous dit l’épître aux Hébreux (4.16) : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Dieu aura dispensé sa miséricorde aux hommes. Désormais le trône du jugement va remplacer celui de la grâce. Et l’apôtre Jean découvre ce trône dressé dans la gloire.

          A ce propos, je vous rappellerai le texte d’Esaïe 61.1-2 : « L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance; pour publier une année de grâce de l'Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu. »

          Vous savez qu’au début de son ministère, dans la synagogue de Nazareth, Jésus a lu ce texte. Que nous dit l’évangéliste Luc ? « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit: L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. »

          Avez-vous remarqué une différence entre les deux textes ? Jésus n’a pas été jusqu’au bout du texte d’Esaïe. Il n’a pas lu la seconde partie du verset deux : « et un jour de vengeance de notre Dieu ». Il s’est arrêté à la parole du prophète : « pour publier une année de grâce du Seigneur ». Pourquoi ? Jésus est venu inaugurer le temps de la grâce. « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père… la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » (Jean 1.14, 17)

          Le « jour de vengeance », comme l’annonce Esaïe, était à venir. Dans notre texte, il y a donc dans le verset deux du chapitre soixante-et-un d’Esaïe, une toute petite virgule qui vaut des siècles, les siècles du temps de la grâce. Jésus le savait. Il a su arrêter la lecture au bon endroit.

          Le moment vient où les hommes, bon gré, mal gré, vont apprendre ce qu’est la justice de Dieu. La Bible dit : « Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice ? » (Genèse 18.25)

 

          Si nous, enfants de Dieu, nous nous contentons d’avoir une connaissance intellectuelle, doctrinale de la Parole de Dieu, nous ne produirons aucun fruit pour Dieu. La Parole de Dieu doit s’implanter dans notre cœur, nous sanctifier, nous réveiller. Prenant conscience de l’avenir de l’humanité, prions pour le salut du plus grand nombre, saisissons toutes les occasions pour parler de Jésus, cherchons à en arracher le plus grand nombre à la perdition. Que Dieu nous y aide par la puissance du Saint-Esprit !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Adrien Konan (vendredi, 09 juillet 2021 00:09)

    Je suis ébloui par ce message, merci homme de Dieu,soyez beni d'avantage.Amen!