L’ÉPOUSE CHRÉTIENNE 2e partie

 

L’ÉPOUSE CHRÉTIENNE

 

2° partie : la nécessité de la soumission

 

          La Bible dit : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef [la tête] de la femme, comme Christ est le chef [la tête] de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » (Éphésiens 5.22-24)

 

          Pour bien comprendre la nécessité de la soumission de l’épouse, il est indispensable de nous souvenir de tout ce qui a été dit dans un précédent article. La soumission de l’épouse chrétienne n’est ni un devoir, ni une contrainte, ni une soumission pour le péché ; elle n’est en aucun cas synonyme d’infériorité par rapport au mari ; elle ne veut pas dire non plus esclavage, ni maintien permanent dans le silence.

 

          Cela étant, considérons qu’aucune organisation humaine ne peut fonctionner correctement si elle a deux chefs. L’un des plus grands obstacles au bonheur des foyers est la conception moderne, erronée, selon laquelle la femme n’a plus à se soumettre à son mari. L’éducation actuelle vise à faire croire à la femme qu’elle doit se libérer de ce « joug primitif ». Le résultat ? Le bonheur et l’harmonie du couple disparaissent.

 

          Nous sommes face à un fait social indéniable. L’image du père se dégrade de plus en plus, au profit du rôle toujours plus dominateur de la mère. Les spécialistes en constatent les conséquences : croissance alarmante de la délinquance, de la rébellion, des divorces, et perte du sens de la responsabilité.

          Or, ce n’est pas le plan de Dieu pour la famille. Bien au contraire : l’homme doit être le chef (la tête) du foyer. Un homme qui n’a pas ce rôle est en quelque sorte marié à une seconde mère. Les enfants découvrent alors que le père n’est pas le chef, et à l’adolescence, et même avant parfois, ils perdent tout le respect qu’ils doivent au père – respect indispensable pour un bon départ dans la vie.

 

          Un foyer dirigé par l’épouse est souvent un lieu de disputes, de tensions continuelles, jusqu’au jour où le mari « cède ».

          Le foyer n’est pas heureux. L’épouse ou le mari, ou les deux le reconnaissent, sans savoir parfois l’expliquer ; mais ils sont conscients de « quelque chose d’anormal ».

          Le mari se recroqueville sur lui-même, jusqu’à perdre graduellement, dans certains cas, sa personnalité. Il fuit toute responsabilité et cherche à l’établir ailleurs : dans les bars (l’alcool aidant), dans un comité de société, en compagnie de gens simplistes et vulgaires...C’est là un phénomène de compensation.

          Tôt ou tard, et c’est le plus tragique, l’épouse finit par mépriser le mari qu’elle a dominé.

          Par ailleurs, un danger guette tous les mariages entre un jeune homme et une femme plus âgée. Inconsciemment parfois, le jeune homme ne cherche pas une compagne, mais une mère. La femme se prête au jeu, mais lorsque le mari arrive à la pleine maturité, il abandonne sa « mère » en faveur d’une femme plus jeune. C’est alors l’adultère, ou le divorce.

 

          La soumission fait partie du prolongement de notre vie spirituelle. La Parole de Dieu déclare : «Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur. » (Éphésiens 5.20-22). Certaines épouses ont eu des réactions d’auto-défense, d’indiscipline, à cause des abus d’autorité masculine. Ces réactions les ont empêchées d’écouter avec sérieux et respect l’enseignement précis du Seigneur.

 

          L’ordre de soumission de la femme à son mari correspond à un plan qui dépasse de beaucoup le cadre du mariage. C’est une volonté de Dieu pour rétablir une condition de vie que la « chute », comme on l’appelle, a désagrégé. La Bible déclare : « L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme » (Genèse 2.22) ; et encore : «...L’homme est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tirée de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme » (1 Corinthiens 11.7-9) ; et encore : « car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. » (1 Timothée 2.13).

          Toute femme fidèle à sa nature profonde de femme, aime naturellement à s’appuyer sur l’homme. Elle peut être heureuse quand cet appui lui est donné dans le respect de sa liberté et de sa personnalité. La Parole de Dieu exhorte les maris en ces termes : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un vase plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » (1 Pierre 3.7) La sensibilité de la femme, son intuition, son pouvoir de sympathie, son émotivité, son caractère impressionnable font d’elle un être plus fragile, plus « faible » - pour reprendre l’expression biblique – auquel l’autorité masculine est en bénédiction. Autorité, et non autoritarisme.

 

          La soumission de l’épouse chrétienne est voulue de Dieu, et elle correspond à la vraie nature de la femme. Dieu veut sauvegarder les qualités distinctives de la femme, les mettre en évidence, permettre qu’elles soient développées et mises au service du couple et de la famille. Dieu veut rendre à la femme la place qui lui est due, celle où elle sera le mieux.

          Prenons l’image de notre corps. On ne peut changer de place les membres ni leurs fonctions. Il en est de même du foyer. C’est une sottise de vouloir bouleverser l’ordre établi par Dieu dans la famille, sous prétexte d’égalité des conjoints. Ces derniers ne sont pas interchangeables dans leurs charges respectives. L’épouse et le mari ont chacun leur place et leur responsabilité.

 

          Le monde va de mal en pis dans ce domaine. L’autoritarisme – condamnable - d’autrefois a fait place, dans certains foyers, à une absence d’autorité maritale qui s’est soldée par une forme d’anarchie destructrice.

 

          Dieu a toujours raison. Revenons à sa Parole, et construisons nos foyers sur ce roc inébranlable.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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