L’ADULTÈRE (suite)

 

L’ADULTÈRE

(suite)

 

L’idée de jugement qui s’y rattache…

 

          La loi de Moïse était impitoyable à l’égard de ce péché : « Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort » (Lévitique 20.10) ; et encore : « Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël. » (Deutéronome 22.22)

 

          Cette idée de jugement divin sur ce péché se retrouve dans le Nouveau Testament : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères...n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6.9-10) ; et encore : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. » (Hébreux 13.4)

 

          Malheur à ceux qui s’embourbent délicieusement dans le vase infecte de l’adultère, qui est une trahison odieuse !

 

Quelques remarques…

 

          Ce péché est largement répandu aujourd’hui. Le pourcentage de personnes adultères est effrayant.

          Trois catégories de personnes sont plus facilement susceptibles de tromper leur conjoint :

          1) ceux qui ont eu des relations sexuelles avant le mariage.

          2) ceux qui sont malheureux en ménage, spécialement dans le domaine sexuel.

          3) ceux qui ne sont ni croyants, ni régénérés.

 

          Un éminent psychologue a déclaré, à propos des relations extra-conjugales : « J’ai conseillé des centaines de personnes adultères et je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un d’heureux parmi elles. » Ce constat s’accorde avec la Parole de Dieu qui nous montre avec clarté qu’il n’y a pas de bonheur durable dans la voie du péché.

 

De terribles conséquences…

 

          A l’égard de Dieu : son amour, et l’œuvre de Jésus à la Croix sont bafoués : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » (1 Corinthiens 6.19-20) L’apôtre Paul déclare : « En lui [Jésus] Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui. » (Éphésiens 1.4)

 

          A l’égard du conjoint trompé : la fidélité promise est bafouée. A propos du couple, Jésus a rappelé : « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seul chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matthieu 19.6) Ceci est vrai au sens moral avec la concrétisation dans le divorce.

 

          A l’égard de la personne avec laquelle l’adultère a été commis. Elle a peut-être davantage subi la passion de l’autre que donné véritablement son accord. Ou bien, si elle a été pleinement consentante, quels risques de remords peuvent résulter de ce péché ! C’est le comble lorsque c’est un chrétien infidèle qui engendre une telle situation ! Le sel a vraiment perdu sa saveur et devient infect.

 

          A l’égard du conjoint de la personne avec qui l’adultère a été commis (si il, ou elle, en a un). La Parole de Dieu dit : « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » (Romains 13.8-10) ; et aussi : « Pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » (Romains 14.13)

          Si ce conjoint est chrétien, quel trouble dans l’église ! S’il ne l’est pas, quel scandale pour l’évangile !

 

          A l’égard de l’enfant, ou des enfants (de l’un, ou des deux couples). Qui pourra mesure le traumatisme, la frustration, le déchirement, le scandale pour ces « enfants de la déchirure » ? Jésus a dit : « Si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le jette au fond de la mer...Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 18.6, 10)

          « Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partit de là. » (Matthieu 19.13-15) N’avez-vous jamais remarqué que ce texte fait immédiatement suite à l’entretien de Jésus avec les Pharisiens, à propos du divorce et de l’adultère ?

 

          A l’égard de l’Église ; l’apôtre Paul a écrit aux Corinthiens : « On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens ; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père. Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous !...Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous. » (1 Corinthiens 5.1-2, 11-13) ; « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartienne à Dieu. » (1 Corinthiens 6.15-20) Ceci est vrai pour la prostitution comme pour l’adultère.

          La Bible dit : « Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu. » (1 Corinthiens 10.32)

 

          A l’égard des non-convertis : « Nous recherchons ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes. » (2 Corinthiens 8.21) Que dit encore l’Écriture ? « Toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-même ! Toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes ! Toi qui dis de ne pas commettre d’adultère, tu commets l’adultère ! Toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges ! Toi qui te fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi ! Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit. » (Romains 2.21-24)

 

          Enfin, à l’égard de soi-même, car par nature, nous désirons nous sentir bien vis-à-vis de nous-mêmes. D’autre part, le respect de notre personne est important. Quelle honte alors, et quel trouble pour soi-même, dans le péché d’adultère ! « Ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps », dit la Parole de Dieu. » (Romains 1.24)

          La Bible dit encore : « Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. » (1 Corinthiens 6.18)

 

          Sachons, avec l’aide du Saint-Esprit, nous conduire comme il convient et plaire à Dieu. Marchons à cet égard de progrès en progrès. « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. » (1 Thessaloniciens 4.3-5).

 

          Bien-aimés frères et sœurs, « que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5.23)

 

Paul BALLIERE

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