L’HARMONIE DU COUPLE

 

L’HARMONIE DU COUPLE

 

          Beaucoup de mariages se terminent par la séparation. Malheureusement, le mal s’étend aussi à l’Église de Jésus-Christ.

          Pourquoi ?

          Pourquoi tant de conflits, parfois incessants, entre les époux ? Ne serait-ce pas, entre autres, parce que de nombreux jeunes ne se sont pas préparés pour la vie conjugale ?

          « On » a fait un mauvais choix du conjoint.

          « On » a pensé que la condition principale pour être heureux et avoir une union stable était d’être amoureux. Or, si ces éléments ont leur place, bien évidemment, ils sont néanmoins insuffisants. C’est une erreur de dire : « On s’aime, et on pourra tout arranger ». Répétons-le, les sentiments sont importants, mais ils ne sont pas suffisants. (Voyez, sur notre site, les études précédentes sur le sujet)

 

          Parmi les facteurs conduisant à l’harmonie conjugale, en voici trois, qui ont leur importance (nous en évoquerons d’autres ultérieurement) :

 

1) L’accord des époux concernant les finances

 

          Dans les couples malheureux, le manque d’argent et les désaccords sur la façon de le dépenser sont des problèmes courants.

          Des questions importantes se posent :

                    * Qu’est-ce qui est nécessaire ?

                    * Qu’est-ce qui est superflu ?

                    * Combien doit-on dépenser pour la maison ? Pour la voiture ? Pour les vêtements ? Pour l’alimentation ?

                    * Quels sont les ustensiles et les meubles indispensables pour les nouveaux mariés ?

                    * Faut-il contracter des dettes ?

 

          Les pressions financières sont surtout ressenties dans les premières années de mariage, d’où la nécessité d’une consultation mutuelle des époux pour arriver à un accord sur les questions de budget. On a dit que pour réussir la vie conjugale, il faut quelqu’un qui gagne le pain de la famille et deux qui dépensent sagement ce qu’il gagne. Si l’un dépense l’argent de façon inconsidérée, il s’ensuivra des problèmes financiers sérieux et des frictions graves dans le couple.

 

          Il est nécessaire que les époux établissent un budget et s’y tiennent dans une ferme discipline ; ils éviteront ainsi les dettes et une mauvaise gestion financière. Un achat coûteux doit être le résultat d’une décision mutuelle. Lorsqu’il y a désaccord sur le projet, il vaut mieux attendre, et ne pas acheter, plutôt que d’aller au devant des tensions. Des problèmes surgissent quand l’un des deux est trop dépensier…ou trop « radin » !

 

          Si les deux travaillent, il conviendra de rejeter vigoureusement l’esprit du monde, à savoir : la femme indépendante du mari, et pouvant se suffire à elle-même. Il est infiniment plus sage de mettre les deux salaires dans un fond commun et de décider ensemble la manière de dépenser l’argent. Dieu n’a-t-il pas dit : « les deux deviendront une seule chair ? »

 

2) Les bons rapports avec les beaux-parents

 

          Le couple chrétien doit maintenir, dans la mesure du possible, de bonnes relations avec les beaux-parents, avec respect et amour. La Parole de Dieu déclare : « S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » (Romains 12.18) ; et encore : « Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse) » (Éphésiens 6.2).

 

          Il est bon que les époux rendent visite, de temps en temps, à leur famille respective. Mais il est malsain de vivre avec eux. Si les époux vivent avec ou chez les parents de l’un des deux conjoints, ils vont au devant de sérieuses difficultés. Rappelons ce que dit l’Écriture : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Genèse 2.24)

 

          Par ailleurs, les beaux-parents ne devraient pas se mêler, même avec de bonnes intentions, des affaires du « couple-enfants », les empêchant de prendre leurs propres décisions et de vivre leur vie. Nous aurons l’occasion de revenir plus en détails sur ce point là dans un prochain article.

          Les beaux-parents ne devraient pas, non plus, prendre parti dans les disputes éventuelles du couple. C’est d’ailleurs là qu’intervient le rôle du pasteur. Les époux doivent apprendre à régler leurs différends sans dépendre des parents. Sinon, des ressentiments peuvent surgir à l’égard des beaux-parents, et les tensions peuvent s’intensifier dans le couple. Que les parents et beaux-parents se souviennent des conseils de la Parole de Dieu : « Nous vous exhortons...à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires... » (1 Thessaloniciens 4.11) ; « que nul de vous, en effet, ne souffre...comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. » (1 Pierre 4.15)

 

3) Cultiver des intérêts communs et participer aux mêmes activités

 

          La vie présente beaucoup d’aspects différents, et il faut apprendre à équilibrer sa vie entre la piété, le travail, les loisirs, les activités sociales…

          Si Dieu, qui doit avoir la première place dans le couple, est mis dans un coin de la vie familiale ; si l’on se consacre au travail sans laisser de place au reste, on va tout droit à la catastrophe !

          Concrètement, nous l’avons déjà souligné dans d’autres articles, les conjoints peuvent avoir des goûts différents. Comment choisir quand l’un aime les promenades en forêt, et l’autre la lecture au soleil, ou au coin du feu ? Il sera nécessaire de faire alors des concessions, mais pas toujours à sens unique ! Ou bien, les époux peuvent trouver une troisième voie médiane. Quoi qu’il en soit, il faut impérativement fuir l’égoïsme, véritable carie conjugale. Que dire alors de l’attitude « machiste » de bien des maris, et de leur esprit dominateur ?

          La « guérison » de bon nombre de couples passe par la confession et l’abandon du péché. « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » (Romains 13.10)

          « L’amour ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal. » (1 Corinthiens 13.5)

 

Paul BALLIERE

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