LE MARIAGE : LA RÉFLEXION AVANT L’ENGAGEMENT

 

LE MARIAGE : LA RÉFLEXION AVANT L’ENGAGEMENT

 

          Le mariage est un engagement sérieux. Au cours de notre vie, nous prenons beaucoup de décisions, dans tous les domaines. Dans certains de nos choix, nous engageons notre parole, notre honneur, notre avenir, nos biens.

 

          Dans un engagement, nous nous lions ; c’est donc un acte sérieux. Certaines décisions sont irréversibles. Il faudra aller jusqu’au bout. Il en est ainsi du mariage selon la pensée de Dieu.

 

          Le mariage est un engagement l’un envers l’autre, sous le regard de Dieu, et au nom de Dieu. Or, la Parole de Dieu nous exhorte à ne pas prendre le nom de Dieu en vain. « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain » (La Bible, Exode 20.7). Par ailleurs, Jésus a rappelé : « Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (La Bible, Évangile de Matthieu 19.6).

 

          Les conséquences d’un engagement pris à la légère sont plus que néfastes. La Bible dit : « C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu. » (Proverbes 20.25)

 

          Jeunes gens qui lisez ces lignes, sachez que le mariage n’est pas une aventure, mais un engagement sacré qui mérite votre respect.

          Vous devez réfléchir…

                    ...à votre bonheur mutuel,

                    ...au bonheur de vos enfants,

                    ...à l’honneur de Dieu mis en jeu.

 

Réfléchir avant de s’engager

 

          « Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs », dit-on. C’est vrai et c’est sage dans bien des domaines. Dans nos affaires financières, par exemple, n’agissons-nous pas avec réflexion ? Il doit en être ainsi pour le mariage. Ne nous laissons pas facilement ébranler dans notre bon sens. Soyons sages.

          « Moi, la sagesse, j’ai pour demeure le discernement, et je possède la science de la réflexion » (La Bible, Proverbes 8.12).

 

          Jésus dit : « Lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ? » (La Bible, Évangile de Luc 14.28.30)

 

          Les principes enseignés ici par Jésus-Christ, sont empreints de bon sens et d’une profonde sagesse. Ils peuvent s’appliquer à la préparation au mariage. Voyez plutôt…

 

          « Lequel de vous... ». Les principes divins sont donc pour chacun, à tous les niveaux, dans tous les domaines, pour tous les temps, et sous tous les cieux.

 

          « ...s’il veut bâtir », y compris son foyer !

 

          « ...ne s’assied d’abord ». « D’abord » ! C’est la première attitude, image de calme et de contrôle de soi ; image de maîtrise et de lucidité. La préparation au mariage ne doit pas se faire dans la précipitation, la tête baissée dans un piège parfois habilement camouflé, générant des regrets à vie. Il ne convient pas, pour une telle « construction », de se laisser éblouir par des artifices.

 

          « ...pour calculer la dépense ». Car « dépense » il y a ! Des efforts devront être soutenus au fil des jours, tout au long de la vie, pour être à la hauteur des exigences du mariage.

 

          « ...et voir s’il a de quoi la terminer ». Il est indispensable de prendre conscience de l’insuffisance de nos ressources personnelles devant l’ampleur des problèmes futurs à affronter. Il faut tout mesurer, tout calculer, nous mesurer nous-mêmes, reconnaître humblement notre manque de maturité, d’expérience ; non pour reculer mais pour dépendre de Dieu dans le choix du conjoint, et pour notre propre perfectionnement.

          Puiser dans l’expérience des aînés ne sera pas un luxe, mais une preuve d’équilibre et d’humilité.

          Oui, il faut se préparer, s’équiper. Pour ne pas l’avoir fait et s’être engagés de façon inconsidérée, combien de couples ont fait naufrage !

 

          « ...après avoir posé les fondements ». La pierre fondamentale du foyer chrétien, c’est Christ. Bâtir sur lui, c’est bâtir sur le roc. Les foyers construits sur Jésus ont tenu, et tiendront. Par contre, construire son foyer uniquement sur la base des sens, c’est construire sur du sable mouvant. La Bible dit : « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. » (Psaume 127.1)

 

          « ...il ne puisse l’achever ». Le mot est lâché ! Il convient d’achever la tour. La construction d’un foyer, elle, n’est jamais achevée. Elle se poursuit tout au long de la vie. Quelqu’un a dit : « le mariage est une maison qu’on bâtit sans cesse ». C’est cette vision, bien implantée dans l’esprit des deux futurs époux, qui leur permettra de rendre leur foyer plus beau, de jour en jour.

          Dans une maison, il y a toujours quelque chose à faire ou à refaire. Il faut réparer, entretenir, parfois agrandir, décorer, enjoliver...Il en est ainsi du foyer.

          La « conquête » totale de l’autre n’est jamais terminée, même après le mariage. Chacun découvre les facettes cachées de l’âme du conjoint. Chacun travaille à réparer ses propres erreurs, et à parfaire sa propre éducation conjugale.

          Faute de cette vision spirituelle, morale, et affective, bien des foyers se sont déchirés, brisés. La belle construction d’antan n’est plus aujourd’hui qu’une ruine.

 

          « ...tous ceux qui le verront ». Nous sommes vus des autres. Devant les ruines familiales, certains seront scandalisés ; d’autres se livreront aux railleries. Quel déshonneur pour notre Seigneur Jésus-Christ, pour l’église locale, pour le mariage chrétien aux yeux des païens !

          Les enfants verront aussi, hélas ! Ce sont eux, les « enfants de la déchirure », qui en souffriront le plus !

 

          Savez-vous que la discorde conjugale est la cause première de la délinquance juvénile ? Le déséquilibre psychique des enfants est l’indicateur fidèle de la tenue morale du foyer. L’affection, l’harmonie, l’entente des parents, contribueront à l’épanouissement, l’ordre et l’équilibre de leurs enfants.

          La tricherie, à peine déguisée des parents, ne peut que traumatiser à vie les enfants.

          Un manque d’affection, d’attention, de soutien, de discipline aimante ; le fait de ne pas pouvoir admirer leurs parents, frustrent les enfants et les poussent à la révolte.

          La drogue, le dévergondage moral ne sont, chez beaucoup de jeunes, qu’une échappatoire et une compensation. Jésus nous a prévenus : « Si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le jette au fond de la mer. » (La Bible, Évangile de Matthieu 18.6) N’accusons pas trop vite la société contemporaine, ni le siècle présent qui, certes, ont les mains souillées ; regardons plutôt, en priorité, l’atmosphère du foyer.

          Le manque de discipline intérieure, l’absence d’autorité, l’abus d’autorité, les discordes intestines, l’absence ou le mépris de Dieu, l’indifférence spirituelle, l’immoralité, sont autant de péchés familiaux qu’il convient de reconnaître au plus vite, de confesser et d’abandonner aux pieds du Sauveur.

 

          « ...il n’a pu achever ». Dans un tout autre domaine, Jésus a pu dire au Père : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. » (La Bible, Évangile de Jean 17.4)

 

          Pour ce qui est de notre foyer, pourrons-nous reprendre à notre compte ces paroles du Christ ?

 

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