MARIAGE A L’ESSAI ET AMOUR LIBRE 1° partie

 

MARIAGE A L’ESSAI ET AMOUR LIBRE

 

(1° partie)

 

          « C’était une jeune fille très belle de figure ; elle était vierge, et aucun homme ne l’avait connue. » (La Bible, Genèse 24.16). Aux yeux de beaucoup aujourd’hui, cette remarque de l’Écriture au sujet de Rebecca, pourrait paraître désuète et ringarde à défaut d’être extraordinaire. Rebecca était vierge ! Et au cas où nous n’aurions pas compris, ou que nous restions sceptiques, la Bible précise : « et aucun homme ne l’avait connue. »

          De nos jours, on a changé tout ça ! Ceux et celles qui arrivent vierges au mariage sont rares, voire arriérés ! Selon l’opinion moderne banalisée, il ne faut pas se marier avant « d’avoir essayé» !

          Qu’y a-t-il derrière cette sagesse ? Sagesse...ou simple aberration ?

          Le mariage peut être vécu selon la volonté de Dieu, ou conditionné par le nouveau code d’une génération à la dérive. L’apôtre Jacques nous parle d’une certaine sagesse, celle « d’en bas », et il écrit : « Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. » (Jacques 3.15)

 

Les erreurs d’une telle sagesse

 

          A quels mobiles obéissent ceux et celles qui s’engagent dans une telle voie ? Quelle sorte de sagesse dictent leur comportement et leur style de vie ?

          Beaucoup de jeunes sont les victimes d’une forme d’impatience. Or, la Bible déclare : « La charité est patiente. » (1° épître aux Corinthiens 13.4)

          La réalité sexuelle n’est pas un vain mot. Or, beaucoup de choses, aujourd’hui, contribuent à affaiblir la maîtrise de soi : les images très suggestives, bombardées sans relâche par la publicité, une certaine littérature, la promiscuité au travail, la façon de se vêtir (ou de se dévêtir), sans parler du comportement de ceux qui nous entourent.

          Céder à des pulsions débridées, c’est perdre sa liberté. C’est la démonstration qu’en donnent ceux qui ont succombé. Leur apparence de libération provocatrice n’est qu’un leurre. Au fond d’eux-mêmes, ils sont profondément malheureux, même s’ils n’osent se l’avouer à eux-mêmes. Certains tenteront de justifier leurs faiblesses à leurs propres yeux ; d’autres se vanteront de leurs « exploits » devant les autres, mais rien de tout cela ne les guérira d’un mal-être profond.

 

Une fausse compréhension de la sexualité

 

          Pour les animaux, l’accouplement temporaire est un acte purement biologique, une expression de l’instinct de reproduction. L’homme est plus qu’un animal. Il est un être spirituel. Lorsqu’une personne est en relation avec Dieu, même ses fonctions biologiques les plus fondamentales reçoivent une nouvelle signification, et une nouvelle valeur. La parole de Dieu déclare que le corps du chrétien est le temple du Saint-Esprit.

 

          La fonction sexuelle possède une signification psychologique, sociale, et spirituelle. Elle est une expression symbolique d’autres valeurs, l’image d’un homme et d’une femme qui sont « une seule chair » à tous points de vue. En dehors de l’amour mutuel et de l’engagement conjugal, la sexualité perd son sens divin et sa valeur.

 

          Le mariage à l’essai et l’amour libre, sont un détournement du but de la sexualité selon la pensée de Dieu. Ils sont la manifestation d’une recherche purement égoïste d’un plaisir physique, certes partagé, mais qui reste néanmoins individuel. Le flirt en est un exemple. Chacun sert au plaisir de l’autre dans un jeu qui n’engage en rien, et qui dure le temps d’un été, même s’il est indien.

 

          Derrière ce jeu impatient, il est vrai qu’il peut y avoir un réel désir d’aimer. La faim d’amour, de tendresse, d’affection, de don, est profondément enracinée dans le cœur de tout être humain ; mais ce n’est pas une raison pour la satisfaire à n’importe quelle condition. Si une personne a soif, il est préférable qu’elle sache attendre le moment où elle pourra boire de l’eau fraîche et pure, plutôt que de se précipiter vers l’eau stagnante du fossé.

          Luther a dit : « Prendre une femme, c’est vite fait. L’aimer toujours est une autre affaire ».

 

(à suivre)

 

Paul BALLIERE

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