QUAND L’ENFANT PARAÎT

 

QUAND L’ENFANT PARAÎT

 

« Manoach fit cette prière à l’Éternel : Ah ! Seigneur, que l’homme de Dieu

que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu’il nous enseigne ce que nous

devons faire pour l’enfant qui naîtra ! » Juges 13.8

 

          C’est une prière selon le cœur de Dieu. Elle est accompagnée d’une question pertinente : « Manoach dit : Maintenant, si ta parole s’accomplit, que faudra-t-il observer à l’égard de l’enfant, et qu’y aura-t-il à faire ? » (Juges 13.12). Tous les parents devraient chercher le conseil de Dieu de la même manière.

          Après avoir enfanté Caïn, Eve dit : « J’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel. » (Genèse 4.1) Que toutes les mamans puissent le dire, non seulement dans le domaine physique, mais aussi moral et spirituel !

          Le psalmiste priait en ces termes : « Fais-moi dès le matin entendre ta bonté ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j’élève à toi mon âme...Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise sur la voie droite ! » (Psaume 143.8 , 10) N’est-ce pas une requête qui devrait monter vers le trône de la grâce pour nos foyers ?

 

          A moins d’accident physiologique, l’enfant est l’aboutissement logique et la conclusion souhaitable du mariage.

          La société d’aujourd’hui, parée d’égoïsme, d’égocentrisme et d’insensibilité – pour ne pas dire plus – a fait de l’enfant, dans certains foyers, l’élément gênant, l’être encombrant. La pensée de Dieu est tout autre. L’enfant est le fruit, le gage et la confirmation de l’amour des parents. Ainsi, les liens familiaux se resserrent encore plus. L’enfant est une grâce de Dieu.

 

          Dès la conception, la mère expérimente au plus profond de son être un bouleversement physiologique et psychologique, en fonction de la naissance future de son enfant. Dieu prépare le corps de la maman pour abriter, protéger et nourrir l’être fragile à venir. C’est ainsi que se déclenche et s’épanouit l’instinct maternel au service du bébé. Faut-il que le monde soit sous la puissance du Malin pour avoir fait, si souvent, du ventre de la mère, l’endroit le plus dangereux pour l’enfant ! Aujourd’hui, si vous n’avez pas dit trente fois le mot « connexion » dans une journée, vous êtes « déconnectés » du modernisme. Vous n’êtes pas dans les clous des nouveaux « codes » de la société. Pourquoi alors certains sont-ils dépouillés d’un des plus primitifs et admirables sentiments ? La Bible dit : «...dépourvus d’affection naturelle. » (Romains 1.31)

 

          Pour le père, la venue de l’enfant sera source de joie et de saine fierté. Sa paternité développera le sentiment d’une responsabilité accrue au sein du foyer. Il sera animé de nouvelles motivations pour être au service de son enfant.

 

          En un mot, quand l’enfant paraît, Dieu nous fait confiance pour que le bébé, nouveau venu, soit formé à son image. Les parents peuvent seconder Dieu, qui forme spirituellement, inspire, motive, dirige, équipe, épure, fortifie, éduque, sanctifie. Mais ils peuvent aussi, malheureusement, neutraliser le Seigneur dans ses desseins bienveillants.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

Prochain article : « Instruire l’enfant dans le Seigneur ».

 

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