LE TROISIÈME CAVALIER DE L’APOCALYPSE : LA FAMINE

 

LE TROISIÈME CAVALIER DE L’APOCALYPSE : LA FAMINE

        

          « Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin. » (Apocalypse 6.5-6)

 

 

Le cheval noir

 

          Ce troisième cavalier est monté sur un cheval noir, symbole de deuil dans lequel les habitants de la terre vont être plongés. Mais pas seulement...

          Il tient une balance dans sa main, signe de rationnement. La famine et la disette suivront la guerre universelle ; une guerre au cours de laquelle les armes atomiques et bactériologiques seront très probablement employées. Ce troisième fléau est particulièrement sinistre. Après le cheval rouge-feu, le cheval noir. Le spectre noir de la famine apparaît donc. A propos des maux qui frappaient Israël, le prophète Jérémie disait en son temps : « Nous cherchons notre pain au péril de notre vie, devant l'épée du désert. Notre peau est brûlante (littéralement : noire) comme un four, par l'ardeur de la faim. » (Lamentations de Jérémie 5.9-10) ; et encore : « Leur aspect est plus sombre que le noir; on ne les reconnaît pas dans les rues; ils ont la peau collée sur les os, sèche comme du bois. Ceux qui périssent par l'épée sont plus heureux que ceux qui périssent par la faim. » (Lamentations de Jérémie 4.8-9)

          Ce que la Parole de Dieu nous dit ici dans l’Apocalypse sur les temps qui viennent, s’accorde avec le message prophétique de Jésus : « il y aura, en divers lieux, des famines. » (Matthieu 24.7)

          Le second cavalier a reçu le pouvoir d’enlever la paix de la terre. Le troisième évoque la famine. La guerre engendre souvent la famine. Voici ce que nous lisons dans le prophète Jérémie (4.26-29) : « Je regarde, et voici, le Carmel est un désert; et toutes ses villes sont détruites, devant l'Éternel, devant son ardente colère. Car ainsi parle l'Éternel: tout le pays sera dévasté; mais je ne ferai pas une entière destruction. A cause de cela, le pays est en deuil, et les cieux en haut sont obscurcis; car je l'ai dit, je l'ai résolu, et je ne m'en repens pas, je ne me rétracterai pas. Au bruit des cavaliers et des archers, toutes les villes sont en fuite; on entre dans les bois, on monte sur les rochers; toutes les villes sont abandonnées, il n'y a plus d'habitants. »

          Aux temps apocalyptiques, les peuples concentreront sans doute tous leurs efforts sur la production d’armements aux dépens de l’agriculture. La célèbre prophétie de Joël ne se réalisera que trop fidèlement : « De vos socs, forgez des épées, de vos serpes, forgez des lances. » (3.10) On peut aisément imaginer que les usines d’armements produiront nuit et jour tandis que les champs resteront en friche, que les récoltes pourriront sur pied  ou dans les ports, et que les moyens de transport seront réquisitionnés par les armées.

          Cette balance tenue par le troisième cavalier est destinée à peser les denrées avec exactitude et avec une économie extrême. Ce genre de fléau accompagne les jugements de Dieu. Le prophète Ézéchiel annonçant, en son temps, la destruction de Jérusalem, déclarait : « Il [l’Éternel] me dit encore: Fils de l'homme, je vais briser le bâton du pain à Jérusalem; ils mangeront du pain au poids et avec angoisse, et ils boiront de l'eau à la mesure et avec épouvante. Ils manqueront de pain et d'eau, ils seront stupéfaits les uns et les autres, et frappés de langueur pour leur iniquité. » (4.16-17) Dans la Loi de Moïse, Dieu annonçait les malédictions qui s’abattraient sur Israël s’il n’écoutait pas son Dieu et ne mettait pas en pratique ses commandements. Il dit : « Lorsque je vous briserai le bâton du pain, dix femmes cuiront votre pain dans un seul four et rapporteront votre pain au poids; vous mangerez, et vous ne serez point rassasiés. » (Lévitique 26.26)

 

          Jean entend « comme une voix », ainsi que le dit le texte original, parce qu’il ignore à ce moment précis qui prononce les paroles proférées. La voix sort du milieu des quatre êtres vivants.

 

 

Une détresse mondiale

 

          Pour avoir une idée de la détresse mondiale due à la famine, il convient de donner ici quelques précisions. La voix dit : «  Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier ». Le mot grec « choinix », traduit par « mesure », désigne une mesure pour les matières sèches, de la capacité d’un litre environ. Selon certains, elle correspondait à la ration strictement nécessaire pour la nourriture quotidienne d’un homme. Un denier était, à l’époque, ce qu’un ouvrier gagnait par jour.  En effet, dans l’une de ses paraboles, Jésus dit : « Le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne. » (Matthieu 20.1-2)

          « Une mesure de blé pour un denier » revient à dire que tout le salaire sera donc employé pour acquérir la nourriture d’une personne. Un homme recevra, pour prix de son travail, le minimum indispensable pour lui-même. Mais, s’il est marié, comment, dans ces conditions, nourrira-t-il et sa femme et ses enfants ? Ne faut-il pas aussi tenir compte des jours sans travail ? Des familles vont être ruinées. Et que dire de la sous-alimentation des non travailleurs ?

          Je voudrais encore donner une précision. En temps normal, selon Cicéron, aux prix ordinaires, on pouvait acquérir pour un denier, douze mesures de froment. Dans le fléau de l’Apocalypse, les ressources seront réduites à un douzième ! L’augmentation considérable du coût de la vie prendra de plus en plus des proportions alarmantes.

          Nous comprenons bien qu’il ne s’agira pas d’une famine totale, absolue, mais d’une pénurie entraînant le rationnement le plus sévère, la sous-alimentation et toutes ses conséquences. Les expériences de la dernière guerre mondiale peuvent nous aider à nous représenter cet état de choses ; un état de choses qui, d’ailleurs, n’est pas tellement loin de nous. Il y a quelques dizaines d’années en arrière, quand on parlait de famines dans l’avenir, les incroyants riaient, en disant : « Des famines ! Mais elles deviendront de plus en plus rares ! Elles seront rendues totalement impossible par le développement des moyens de communication, comme aussi par les progrès techniques dans l’agriculture. Votre apôtre, ajoutaient ces mêmes incroyants, voyait les choses, comme il y a vingt siècles ! S’il avait été un vrai prophète, il aurait dû savoir qu’il n’y aurait plus de famine ! » Pareille absurdité ne peut plus être dite aujourd’hui. Le problème de l’alimentation mondiale est devenu un véritable cauchemar pour les économistes ; et sa solution est loin d’être en vue.

          La situation actuelle justifie la Parole de Dieu et la véracité de la révélation prophétique de l’apôtre Jean.

          Revenons à notre texte. Il est dit : «  trois mesures d'orge pour un denier ». Pourquoi sera-t-il attribué trois fois plus d’orge ? Selon certains commentateurs, la raison est simple. L’orge est beaucoup moins nourrissante que le blé. Elle fait un pain lourd et grossier qui était, et qui demeure en Orient, la nourriture des pauvres.  C’est une injure, chez les Bédouins, par exemple, de traiter quelqu’un de « mangeur de pain d’orge » !

          De nos jours, la faim règne déjà dans une grande partie du monde. Or ce problème de la faim, loin de disparaître, ira en s’accentuant du fait de l’égocentrisme dont l’homme fait preuve pour organiser son existence, aussi bien dans la violation de l’intégrité territoriale que dans le non-respect des lois écologiques et météorologiques. Par ailleurs, Dieu interviendra sur notre terre, et nous le voyons déjà (mais le phénomène va s’accentuer, s’amplifier de façon effrayante) en permettant des modifications climatiques, des sécheresses anormales, des inondations catastrophiques, des fléaux dévastateurs. Ce que nous voyons aujourd’hui n’est rien, malheureusement, en comparaison de ce qui va arriver demain. C’est ainsi que le cavalier du cheval noir sera autorisé à brandir le spectre de la disette, symbolisée par la balance.

          La famine entraînera le déséquilibre de l’économie, l’écroulement des monnaies et l’inflation à l’échelle mondiale. C’est ce qu’annonce notre texte.

 

 

L’huile et le vin

 

          Nous remarquons cependant que tous les produits du sol ne seront pas également frappés. La voix provenant des quatre êtres vivants déclare en effet : « Mais ne fais point de mal à l'huile et au vin. » Cette précision de la Parole de Dieu appelle plusieurs remarques :

          Premièrement, la récolte du printemps et de l’été est insuffisante (le blé et l’orge) ; celle de l’automne (l’huile et le vin) est, par contre, normale. Ce qui signifie que Dieu tempérera ses jugements par des marques de sa fidélité, invitant les êtres humains à la repentance. Dans sa colère, il se souviendra de ses compassions et il préservera les remèdes servant au soulagement des plaies (l’huile et le vin ont été appliqués sur les plaies du blessé du chemin par le Samaritain, en Luc 10.34). Nous pensons ici à la prière du prophète Habakuk : « Éternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton œuvre dans le cours des années, ô Éternel ! Dans le cours des années manifeste-la ! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions ! » (3.2)

 

          Secondement, le fait que l’huile et le vin ne soient pas touchés, alors qu’ils sont souvent symboles d’abondance dans l’Écriture, souligne tout le caractère tragique de la situation : les produits de première nécessité feront défaut, et l’inflation empêchera l’acquisition des produits secondaires, chacun gardant son argent pour la farine et l’orge.

 

          Troisièmement, certains ont souligné que l’huile et le vin sont deux aliments considérés ici, dans ce contexte, sous l’aspect de denrées de luxe. Elles sont réservées aux riches qui pourront aisément se les procurer, alors que les pauvres en seront incapables. Il y aura donc encore des pays nantis où la surproduction et la surconsommation seront la règle, en contraste avec la disette des pays en voie de développement. L’économie mondiale continuera d’être régie pour le seul profit des plus favorisés.

 

 

Une prise de conscience

 

          Avertis, instruits par l’Esprit de Dieu de tout ce qui va déferler sur notre terre, une profonde réflexion spirituelle et une prise de conscience s’imposent. Aux pieds du Seigneur, nous devons considérer certaines réalités, et agir, réagir en conséquences.

 

 

La fidélité de Dieu

 

          Dieu, comme toujours, saura prendre soin des siens. Nous devons réagir dans la foi, et ne pas nous laisser envahir par l’angoisse, la panique, la dépression spirituelle. Les promesses du Seigneur sont toujours vraies. La Bible déclare :

          « Voici, l’œil de l'Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté, afin d'arracher leur âme à la mort et de les faire vivre au milieu de la famine. » (Ps 33.18-19)

          « L'Éternel connaît les jours des hommes intègres, et leur héritage dure à jamais. Ils ne sont pas confondus au temps du malheur, et ils sont rassasiés aux jours de la famine. » (Ps 37.18-19)

          « Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, mais ceux qui cherchent l'Éternel ne sont privés d'aucun bien. » (Ps 34.11)

          « Ne vous inquiétez donc point, dit Jésus, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6.31-34)

          Mais nous devons aussi être attentifs à une autre réalité, qui n’est nullement contradictoire avec ce que je viens de dire.

 

 

Des temps d’épreuve, des temps de tests spirituels

 

          Dieu permettra que son peuple passe par un temps d’affliction.

          Sommes-nous attachés à Dieu pour ce qu’il donne, pour ce qu’il nous donne, ou pour ce qu’il est ? Servons-nous le Seigneur ou nous servons-nous de lui ? C’est ce que Dieu aimerait savoir, et c’est ce que nous devons savoir. Et pour cela, il nous faut descendre jusqu’au plus profond de notre cœur, jusque dans nos entrailles spirituelles.

          L’Évangile est-il pour nous une source de rapports, à tous les niveaux ? En un mot, sommes-nous des consommateurs de grâces et de bénédictions, ou sommes-nous prêts à suivre le Seigneur, sans condition ? C’est ce que Satan voulait savoir à propos de Job. Et c’est la raison pour laquelle Dieu permit que son serviteur passe par une série de tests effroyables. Dans les temps qui viennent, je vous prophétise que Dieu va purifier son peuple de ses motivations impures en permettant toutes sortes d’afflictions.

          Nous n’aimons pas, avouons-le, certains textes de l’Écriture. Quand ils sont placés sous nos yeux, et devant notre cœur, nous les réexpédions volontiers, en précisant sur l’enveloppe : « N’habite pas à l’adresse indiquée ». Mais Dieu ne se trompe pas d’adresse.

          « Qui nous séparera de l'amour de Christ, demande l’apôtre Paul aux Romains ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 8.35-39)

          La mauvaise manière de comprendre ce texte est de penser que, parce que Dieu Christ nous aime, nous serons épargnés de tous ces fléaux. Mais non, pas du tout ! Parce que Christ nous aime, nous traverserons ces fléaux en vainqueurs !

          Paul lui-même le savait par expérience. Il a écrit : « J’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Philippiens 4.12-13) Nous prenons souvent ces dernières paroles (« je puis tout par celui qui me fortifie ») pour les appliquer à bien d’autres circonstances de notre vie. Et ce n’est pas une faute de le faire. Mais il est bon de les replacer dans leur contexte. Nous pourrons tout par celui qui nous fortifie, lorsque Dieu permettra l’humiliation, la faim, la disette, pour nous éprouver et sonder la profondeur, l’épaisseur de notre amour pour lui.

          Paul écrit aux Corinthiens : « Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà et là; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains » (1 Corinthiens 4.11-12) C’est un Évangile qui n’est plus prêché aujourd’hui, tellement il y a de prédicateurs qui bercent le peuple de Dieu d’illusions, offrant chaque dimanche des friandises bien sucrées, pour ne pas  effrayer les brebis du Seigneur, et les empêcher de déserter les rangs de l’église. Les apôtres du premier siècle affermissaient les croyants de la bonne manière. Ils leur disaient « que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. » (Actes 14.22) On ne fortifie pas l’Église de Jésus-Christ en laissant croire à ses membres que tout ira toujours bien et que la voie qui mène au ciel est une route bien goudronnée et parsemée de pétales de roses. Ce genre d’évangélisation et d’enseignement a engendré une race de croyants faibles, infirmes, souffrant de diabète et de cholestérol spirituels. Et dès qu’une tribulation survient, ces chrétiens murmurent, s’effondrent. Certains blasphèment et retournent à ce qu’ils avaient pourtant vomi.

 

 

Le jugement de Dieu va s’abattre sur les serviteurs de Dieu corrompus

 

          Par les temps difficiles qui viennent, Dieu va juger de façon sévère une corruption du message évangélique, le travestissant en évangile de la prospérité matérielle. C’est ainsi que certains serviteurs de Dieu corrompus invitent le peuple à donner, à donner toujours plus, jusqu’à s’endetter, proclamant toutes sortes de promesses en tordant le sens des Écritures. Ces hommes vivent dans l’opulence, dans un luxe insolent, bâtissent des cathédrales évangéliques, dénaturent la grâce de Dieu. Que dit la Parole de Dieu ? Paul parle « d'hommes corrompus d'entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain. C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. » (1 Timothée 6.5-10) Le temps vient où Dieu va plonger ces hommes dans la confusion et la honte. Les ministères corrompus seront en scandale au monde. Les projets immobiliers seront stoppés, des églises endettées, et les brebis qui se seront délectés d’un évangile frelaté seront livrées à une profonde détresse.

          Mes amis, ceux qui ont une oreille exercée, entendent déjà les sabots du cheval noir de la famine venir sur le monde. L’Esprit de Dieu me presse de vous laisser ces paroles :

          « Voici ce que je dis, frères, écrit Paul, c'est que le temps est court; que désormais...  ceux qui achètent soient comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe. Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. » (1 Corinthiens 7.29-32)

          Les paroles du prophète Élisée adressées à son serviteur Guéhazi – un serviteur saisi par la cupidité – sont d’actualité : « Est-ce le temps de prendre de l'argent et de prendre des vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ? La lèpre de Naaman s'attachera à toi et à ta postérité pour toujours. » (2 Rois 5.26-27) La Parole de Dieu ajoute : « Et Guéhazi sortit de la présence d'Élisée avec une lèpre comme la neige. » Aujourd’hui, une fraction de l’Église de Jésus-Christ est lépreuse, corrompue par l’esprit du monde et celui de l’antéchrist.

          Les contemporains du prophète d’Aggée étaient tous occupés à bâtir leur maison, à l’embellir, ils étaient envahis par les choses matérielles, et n’avaient aucun souci de l’œuvre de Dieu, des intérêts de Dieu, de l’état de la maison de Dieu. « Ainsi parle l'Éternel des armées: Ce peuple dit: le temps n'est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l'Éternel. C'est pourquoi la parole de l'Éternel leur fut adressée par Aggée, le prophète, en ces mots: Est-ce le temps pour vous d'habiter vos demeures lambrissées, quand cette maison est détruite ? Ainsi parle maintenant l'Éternel des armées: Considérez attentivement vos voies ! » (Aggée 1.2-5)

 

          Considérons attentivement nos voies, et que Dieu nous trouve là où il faut, ayant les bonnes priorités, les vraies valeurs, et vivant le véritable Évangile. Que l’Esprit du Réveil souffle dans chacune de nos vies !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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