LA TROISIÈME TROMPETTE

 

LA TROISIÈME TROMPETTE

Apocalypse 8.10, 11

 

 

          « Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères. » (Apocalypse 8.10, 11)

 

          Si l’interprétation des événements produits à la suite des sons des deux premières trompettes n’était pas aisée, celle concernant la troisième trompette l’est moins encore.

 

 

L’interprétation symbolique

 

          Certains, en effet, pensent que la troisième trompette annonce des événements d’ordre spirituel. C’est ainsi qu’ils ont prêté successivement à cette étoile tombée du ciel les visages de Simon le magicien (Actes 8) – ce qui nous semble peu recevable puisque ce récit précède dans le temps le son de la troisième trompette – celui d’Origène, de Montanus, d’Arius, de Corinthus, de Pelagius, d’Attila, de Mahomet, ou de l’un des papes qui ont pollué la source de la Parole de Dieu de leurs fausses théories. Augustin y a vu la trahison d’un docteur de l’Église ; d’autres, l’annonce de profondes épreuves morales pour le peuple infidèle.

          S’appuient-ils sur les texte de Jérémie 9.13-15 : « L'Éternel dit: C'est parce qu'ils ont abandonné ma loi, que j'avais mise devant eux; parce qu'ils n'ont point écouté ma voix, et qu'ils ne l'ont point suivie; parce qu'ils ont suivi les penchants de leur cœur, et qu'ils sont allés après les Baals, comme leurs pères le leur ont appris. C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici, je vais nourrir ce peuple d'absinthe, et je lui ferai boire des eaux empoisonnées » ? Et Jérémie 23.14-15 : « Mais dans les prophètes de Jérusalem j'ai vu des choses horribles; ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge; ils fortifient les mains des méchants, afin qu'aucun ne revienne de sa méchanceté; ils sont tous à mes yeux comme Sodome, et les habitants de Jérusalem comme Gomorrhe. C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel des armées sur les prophètes: Voici, je vais les nourrir d'absinthe, et je leur ferai boire des eaux empoisonnées; car c'est par les prophètes de Jérusalem que l'impiété s'est répandue dans tout le pays. »

          D’autres encore voient dans l’étoile ardente qui tombe, la chute d’une vérité divine, comme la liberté ou la personnalité, la liberté dégénérant en anarchie, la personnalité en individualisme égoïste.

          Cette interprétation nous semble difficile à soutenir.

          Il est vrai cependant que la Parole de Dieu, qui est un guide sûr, compare Satan, dans le livre du prophète Esaïe, à un astre brillant abattu à terre : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations! » (Esaïe 14.12) Comparaison que le Seigneur reprend dans l’évangile de Luc (10.18): « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » dit-il à ses disciples.

          C’est ce qui a amené certains interprètes à dire que l’Apocalypse parle comme un écho de la chute de l’étoile ardente, chute de Satan que le chapitre 12 décrit en détail: « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (v.7-9)

          Il est vrai que vaincu par l’archange Michel et ses anges, et précipité sur la terre, Satan contraindra les hommes à l’adorer par le biais d’idéologies perverses et d’une religion de mensonge qui pollueront les sources de la pensée. Dans le sens de cette interprétation, l’étoile Absinthe ne fera pas mentir son nom, car elle versera l’amertume – l’absinthe – et la haine dans les cœurs des hommes insatisfaits, sentiments qui à leur tour seront à la source des revendications et des désordres sociaux. La Bible a prophétisé ces choses pour les temps de la fin : « Dieu leur envoie une puissance d'égarement, est-il écrit, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 2.11-12)

          L’Ancien Testament condamnait déjà avec force celui qui se détournait de l’Éternel et devenait ainsi une source empoisonnée pour Israël : « Qu'il n'y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, dont le cœur se détourne aujourd'hui de l'Éternel, notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations-là. Qu'il n'y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l'absinthe. » (Deutéronome 29.18) Et le prophète Amos s’adresse à ceux qui changent le droit en absinthe, et qui foulent à terre la justice (5.7)

          C’est là une vérité de tous les temps : l’âme qui se détourne de Christ et qui s’endurcit se livre de plus en plus à la haine, à la révolte et à l’amertume (l’absinthe), au point de se fermer l’accès à Dieu et à son pardon. Jésus dit : « Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » (Matthieu 12.32) Et l’auteur de l’épître aux Hébreux déclare : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (10.26-31)

          Le temps vient où Satan va bientôt « s’incarner » dans l’Antéchrist et manifestera le faux prophète. Ce dernier se présentera comme maître à penser absolu, grâce à son irrésistible pouvoir de séduction et à son habileté à manipuler les esprits.

          Lisons maintenant au chapitre 9 de l’Apocalypse, les versets 1 et 2 : « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l'abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. » J’anticipe volontairement les événements ici, pour illustrer l’interprétation symbolique des événements mondiaux au son de la troisième trompette. Dans ce passage, l’étoile tombée du ciel ouvrira le puits de l’abîme pour en faire jaillir une nuée d’esprits immondes qui tenteront de subjuguer les hommes. Satan saura forcer l’humanité à s’abreuver à cette nouvelle absinthe, pour lui barrer l’accès à la vraie source de vie qu’est notre Seigneur Jésus-Christ.

          Quel soit le bien-fondé, ou non de cette interprétation symbolique, nous chrétiens, savons qu’au fond même de la nuit apparaîtra une vive clarté. Un nouvel astre succédera à l’étoile ardente tombée du ciel, un astre qui s’élèvera peu à peu au firmament : Christ, l’étoile brillante du matin, dont la venue ne saurait tarder. L’apôtre Pierre écrit : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1.19). Jésus dit : «  A celui qui vaincra… je lui donnerai l'étoile du matin » (Apocalypse 2.26, 28) ; et encore : « Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin. » (Apocalypse 22.16)

 

 

L’interprétation littérale

 

          Certains voient dans l’étoile absinthe polluant les eaux, un phénomène touchant la nature, et non des courants spirituels dont nous venons de parler.

          Dans ce cas, nous devons reconnaître la pensée profonde qu’expriment tous ces phénomènes : la nature refuse à l’homme ce qui lui est indispensable pour vivre.

          En 1823, un cataclysme se produisit au large du détroit de Béring. A la suite d’une éruption volcanique, dans l’une des îles Aléoutiennes – ce cordon insulaire qui relie l’Alaska au Kamtchatka – de la lave et des cendres furent projetées dans l’Océan Pacifique. Qu’est-ce qui empêcherait qu’un phénomène planétaire d’un genre exceptionnel se produise sur une très grande échelle, et pollue le tiers des fleuves et les sources d’eaux, les rendant amères et provoquant la mort de beaucoup d’êtres humains ?

          Certains évoquent alors la possibilité d’une explosion d’une super-bombe nucléaire dont les retombées radio-actives pourraient empoisonner le tiers des sources et des fleuves. Et pourquoi pas ? Il est évident qu’il nous est difficile de comprendre pourquoi une telle catastrophe n’aurait d’effets seulement sur les eaux douces ; mais il est certain que la panoplie des armes atomiques est toujours en grande partie secrète ; et que les découvertes se succèdent à un rythme tel qu’il est impossible de prévoir ce que demain apportera en inventions dans le domaine des armes destructrices.

          Par ailleurs, certaines catastrophes contemporaines nous aident à admettre la terrible possibilité de voir s’accomplir littéralement la vision apocalyptique de l’apôtre Jean.

          L’accident de Tchernobyl survenu le 26 avril 1986 a entraîné des conséquences dramatiques pour l’environnement. Il est 1h 23 et 44 secondes du matin, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, explose. Il s'agit de l'une des pires catastrophes industrielles du XX° siècle, d’une part en raison de l'explosion elle-même, et d’autre part à cause du nuage radioactif qui s'est répandu sur l'Europe. Une première explosion retentit, immédiatement suivie d'une seconde, soulevant le plafond de protection du réacteur, d'un poids de 2000 tonnes. Son cœur en fusion devenu incontrôlable est exposé à l'air libre. Des débris du bâtiment sont projetés jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. Plusieurs foyers s'allument dans l'installation nucléaire. Ce sont de grosses quantités de produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur qui sont rejetées dans l'atmosphère. Les émissions les plus importantes ont lieu immédiatement après l'explosion. On évoque une intensité équivalente à deux cents bombes comme celle d'Hiroshima.

          En dix jours, ce sont au total douze milliards de milliards de becquerels qui sont envoyés dans l'air, soit 30.000 fois l'ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde.

          Les conséquences de Tchernobyl sont tristement évidentes pour l’homme et l’environnement. Ces rejets radioactifs envoyés dans l’atmosphère, se dispersent au gré du trajet des masses d’air. Le panache radioactif ainsi formé finit par couvrir une bonne partie de l’Europe au cours des journées suivant l’accident. Les particules radioactives transportées dans les masses d’air finissent par retomber au sol sous forme d’un dépôt sec lorsque les particules sont à proximité du sol, et sous forme de dépôt humide, sous l’effet de la pluie ou de la neige contaminée par les éléments radioactifs de l’air. Ces dépôts recouvrent aussi bien les végétaux, la terre qui les supporte, que les plans d’eau. Nous y voilà !

          L’ACRO, (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest), association loi 1901, déclarée à la Préfecture du Calvados en date du 14 octobre 1986, fut créée, par un millier de personnes, dans les mois qui ont suivi l’accident de Tchernobyl. En début d’année 2020, elle a publié une étude montrant qu’en Ukraine, l’eau potable de huit millions d’habitants est toujours polluée par les retombées radioactives de la catastrophe à Tchernobyl. En cas d’accident en France, les conséquences risquent d’être tout aussi durables, prévoit-elle. Il est donc important de s’y préparer.

          En juillet 2019, la même ACRO alertait sur la contamination en tritium de l’eau du robinet de plus de six millions d’habitants de la métropole, dont environ quatre millions rien qu’en Île de France. En cas d’accident grave sur une des centrales nucléaires sur la Seine, la Vienne ou la Loire, il n’y aura pas que le tritium rejeté et ce sont des millions de personnes qui risquent d’être privées d’eau potable. L’ACRO demandait que la pollution radioactive soit prise en compte dans les plans « ORSEC eau potable » et qu’ils fassent l’objet d’une consultation du public.

          Quel peut être le rapport entre l'Apocalypse et Tchernobyl ? En russe, le nom de la ville ukrainienne Tchernobyl, synonyme dans le monde entier de catastrophe nucléaire, signifie justement « absinthe ». Comprenez-moi bien ici : je ne dis pas que ce qui s’est produit le 26 avril 1986 est l’accomplissement du fléau mondial qui aura lieu au son de la troisième trompette. Je dis seulement qu’une interprétation littérale de la prophétie n’a rien d’utopique, et que le monde peut s’attendre, dans l’avenir, à des catastrophes terrifiantes qui seront, soulignons-le une fois de plus, la manifestation des jugements de Dieu, et l’accomplissement de la prophétie biblique, montrant toute la véracité de la Parole de Dieu.

          Après Tchernobyl, d’autres catastrophes ont ébranlé la planète. Le 11 mars 2011, un tremblement de terre, suivi d’un tsunami, frappent le Japon. Cet enchaînement de catastrophes naturelles entraîne la perte de contrôle des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, au nord-est de l’Archipel. Le désastre industriel est en marche : des rejets radioactifs s’échappent du site. Commence alors une course contre-la-montre pour limiter au maximum l’irradiation du territoire et de la population.

          Dix ans plus tard « le Japon va rejeter à la mer après traitement, selon un article de l’Express en date du 13 avril 2021, plus d'un million de tonnes d'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a annoncé le gouvernement nippon, malgré l'opposition dans des pays voisins, dont la Chine, et des communautés locales de pêcheurs. C'est une décision qui met fin à sept ans de débats », précise encore l’Express, et il ajoute : « Pendant des années s'est posée la question de la manière de se débarrasser de l'eau provenant de la pluie, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires entrés en fusion après le gigantesque tsunami du 11 mars 2011. Après sept années de débat sur les solutions envisagées pour se débarrasser de l'eau contaminée de la centrale nucléaire nippone, le Japon a pris sa décision, malgré les inquiétudes de ses voisins et de ses pêcheurs. »

          L’eau sera donc rejetée à la mer. Or, il a été révélé que l'eau de Fukushima contient des éléments radioactifs comme du carbone 14, risquant d'intégrer la chaîne alimentaire et endommager l'ADN en cas de doses accumulées sur le long terme.

          Mes amis, nous ne sommes pas dans le domaine de la science-fiction, ni dans l’imaginaire d’esprits négatifs et déprimés, se gavant de catastrophisme, et brandissant névrotiquement l’épouvantail de la fin du monde. Nous sommes dans les temps de la fin, annoncés par la Parole de Dieu.

          A nous, chrétiens d’en tirer toutes les conséquences sur ce que doit être la qualité de notre vie avec Dieu, notre responsabilité à l’égard de nos frères dans la foi, proches ou éloignés, et notre grand engagement dans la proclamation de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

 

          Puisque nous parlons d’absinthe, je vous laisse quelques pensées qui, dans le domaine de notre vie spirituelle, pourront vous aider. Du moins, je l’espère dans le Seigneur.

          Il arrive que notre adversaire, le diable, cherche à polluer les eaux saines de notre vie spirituelle, en y déversant détresse et misère. C’est son poison, à lui. Le prophète Jérémie a connu ces situations particulièrement douloureuses. Et l’on sait tout ce que cet homme de Dieu a dû endurer. Il écrit : « Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l'absinthe et au poison; quand mon âme s'en souvient, elle est abattue au dedans de moi. Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l'espérance. Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisés, ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande ! L'Éternel est mon partage, dit mon âme; c'est pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l'âme qui le cherche. Il est bon d'attendre en silence le secours de l'Éternel. » (Lamentations de Jérémie 3.19.26)

          En résumé, nous avons deux possibilités : soit, nous laisser empoisonner par l’ennemi, nous laisser envahir, aspirer, démolir par nos épreuves, en faire une obsession permanente, les laisser occuper tout le territoire de notre esprit, et en faire l’aliment constant de nos pensées, et alors, comme Jérémie, nous connaîtrons l’abattement profond de notre âme ; soit, comme Jérémie l’a fait ensuite, réagir, et permettre à Dieu de changer notre absinthe en douceur. Notre Dieu change les eaux de Mara en eaux douces. Souvenez-vous : Moïse et les enfants d’Israël « arrivèrent à Mara; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara. Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous ? Moïse cria à l'Éternel; et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce. » (Exode 15.23-25) Quel bois nous faut-il jeter dans l’absinthe de nos épreuves, dans le poison de notre misère ? Comme Jérémie, il faut discipliner nos pensées, et reconquérir le territoire de l’espérance. Repassons dans notre cœur :

 

          1) les bontés de l’Éternel 

          2) ses compassions 

          3) sa fidélité 

          4) le fait que l’Éternel lui-même est notre héritage

          5) sa bonté envers l’âme qui le cherche

          6) décidons de vouloir placer notre foi dans le Seigneur

          7) attendons patiemment son secours.

 

          Fortifions-nous donc dans le Seigneur et par sa force toute-puissante. Comme Élie, nourrissons-nous des mets célestes, mangeons la nourriture divine. Entendons le message qui fut adressé au prophète Élie : « Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. »  Le prophète Élie « se leva, mangea et but; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb. » (1 Rois 19.7-8)

          Levons-nous, et mangeons. Jésus est le pain vivant descendu du ciel. Celui qui mange de ce pain vivra éternellement. Nourrissons-nous donc de Christ, abondamment, et chaque jour. Et je vous le dis, mes amis, avec la force que nous donnera cette nourriture céleste et divine, nous marcherons jusqu’à notre dernier souffle, ou jusqu’à l’heure où Jésus paraîtra pour enlever son Eglise.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

                       

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Commentaires: 1
  • #1

    Wenchelljourdain (samedi, 30 septembre 2023 23:36)

    Kòman pou ecrit 3ème trompette